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| + the eagle and the lion (rowena) | |
| Auteur | Message |
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PROFESSION : seigneur suzerain des Hautes-Terres, fondateur de Hogwarts
LOCALISATION : chevauchant au vent
ALLEGEANCE : plus que tout à sa famille
| Sujet: + the eagle and the lion (rowena) Sam 26 Jan - 17:09 | |
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+ themeTHE THINGS I DO FOR LOVE, Le vent fouettait le visage de Godric, déjà humide à cause de l'eau. La pluie se déversait sur son visage, quelques mèches venaient lui coller au visage, mais il ne faiblissait pas. Il n'avait que trop peu de temps devant lui et il devait faire vite. Il serrait fermement les rênes de sa fidèle monture, Typhon pour le diriger au gré du vent et de la tempête. Plus Godric s'approchait de Hogwarts, plus il pouvait apercevoir les nuages menaçants au dessus des tours. Le tonnerre grondait et la pluie formait un véritable mur d'eau. Le sorcier sentait des gouttes serpentaient sous son armure, contre sa cotte de maille froide. Il tremblait un peu, prit d'un puissant frisson avant de tourner rapidement les rênes sur la droite pour dévier la route de Typhon. Les sabots claquaient au sol et déjà, le temps semblait trop court. Godric se colla contre son cheval pour éviter les branches en pénétrant dans la forêt interdite, dernier obstacle avant l'école et elle. Sa douce et tendre Rowena l'attendait à leur lieu secret. Ils avaient échangé plusieurs baisers interdits en haut de la tour nord du château. Autrefois plaisir, la tour allait être le témoin d'une scène nettement moins plaisante en ce soir. Godric plissa les yeux sur la droite pour apercevoir le reflet de ce qui semblait un centaure, ou peut-être un sombral. Il ne stoppa pour rien sa course. Typhon sauta par dessus une racine avant de sortir des bois. Godric dirigea les rênes pour cette fois, forcer l'animal à grimper la petite pente qui menait jusqu'au pont du château et à la herse, ouverte. Quelques élèves s'étaient amassés près des fenêtres pour regarder le retour de l'un des quatre fondateurs, mais Godric n'avait pas le temps de leur faire un signe. Il n'avait le temps de rien. Le temps était rare et compté. Les sabots de Typhon résonnèrent sur le bon en bois et une fois passé, dans la cour avant, le sorcier descendit avec souplesse tendit les rênes à un jeune elfe de maison, ainsi que sa cape humide qu'il portait. Le sorcier n'avait plus l'allure d'un mage justement, il ressemblait plus à un soldat, un guerrier. On pouvait voir une armure sur le haut de son corps. Un plastron en acier ornait du blason de la maison Gryffindor, un lion rugissant, mais aussi une tenue en cuire en dessous. Godric avait troqué ses braies élégantes pour des bottes plus solides, résonnant en métal à chaque pas. A sa ceinture pendait son épée, sommeillant dans son fourreau, ainsi qu'un glaive et sa baguette. « Mettez mon cheval dans les écuries. Il n'y restera que quelques heures, mais il a besoin de repos. Donnez lui à boire et à manger. » ordonna le sorcier en traversant les portes du château, grandes ouvertes. L'elfe s'inclina si bas que son nez vint presque frotter le sol. « Bien, maître. » Godric s'avança dans le vaste hall. Il sentit comme un picotement dans la poitrine. L'émotion de revenir ici, mais aussi de se souvenir qu'il avait construit ça avec celui qu'il pensait être un frère. Salazar. Tout ceci semblait bien loin désormais. Le sorcier ne pouvait pas se permettre de s'émouvoir sur le passé. A coup de grandes enjambées, il grimpa les premières marches du château pour prendre la direction du second étage. Si Salazar avait garni le château de cachots, Godric lui avait donné plusieurs passages secrets, encore inconnu pour la majorité des habitants des lieux. Le sorcier se dépêcha de grimper les marches, ignorant quelques élèves parlant sur son passage. Dans un couloir, Godric s'assura d'être seul. Il posa le bout de sa baguette sur un buste en forme de dragon et lança un sortilège informulé. Le buste se mit à se mouver et cracha du feu. Devant lui, la tapisserie brûla et dévoila une porte cachée et verrouillée. « Alohomora. » un déclic retentit et la porte s'ouvrit sur un petit escalier étroit et éclairé uniquement par des torches. Godric commença à grimper alors que la porte claqua derrière son passage. La tapisserie était déjà refaite, cachant ce passage méconnu. Godric termina sa course face à une autre porte. Il soupira en posant sa main sur la clenche. Il pouvait sentir la présence de Rowena, juste derrière ces murs. La tour nord était isolée des autres la plus haute. Elle était recouverte d'une petite toiture en ardoise pour empêcher d'être sous les eaux, mais aussi pour ne pas mouiller la paille, occupant le centre des lieux. Il s'agissait des feux d'alarmes, pour prévenir d'une attaque. Godric se doutait que sa douce aimée l'avait vu arriver. Il prit une profonde inspirant et ouvrit la porte d'un geste, avant de la refermer avec douceur, sans bruit. Rowena se tenait dos à lui. La pluie frappait la toiture, dans un bruit claquant assez agaçant, mais ça semblait lointain pour Godric, comparait à ses problèmes actuels. Il fit quelques pas, timide. Il semblait ne plus pouvoir respirer, dans son armure éclatante. Son palpitant tambourinait dans sa poitrine, sa bouche manquait de salive, sa gorge était cruellement sèche. Godric avait l'impression de revenir à leur première fois, leur première rencontre, leur premier doux baiser. Il craignait ces courtes retrouvailles, comme il les désirait. Il voulait juste prendre celle qu'il aimait contre lui, mais le jeune sorcier en était incapable. « Je pars en guerre, Rowena. Contre lui... Je m'en vais quérir mes bannerets sur l'île de Stornoway... Je suis venu te voir avant mon départ. » arriva-t-il à dire enfin, comme pour briser le silence. C'était minable et Godric s'en voulait, mais il ne pouvait pas craquer. Il s'était engagé dans une voix de non retour. Le sorcier ôta ses gants qu'il rangea dans sa sacoche avant de s'approcher et de poser le bout de ses doigts sur la main de Rowena, pour la lui prendre. « Je suis désolé... » Il avait le choix, il l'avait fait, sans tenir compte d'elle. Quelque part, cette décision lui déchirait la conscience. |
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PROFESSION : fondatrice de poudlard, dame de la maison ravenclaw, suzeraine des terres d'écosse et dame de liverpool
| Sujet: Re: + the eagle and the lion (rowena) Sam 26 Jan - 19:10 | |
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Accoudée à la fenêtre de ta chambre, les yeux clos, tu tentes tant bien que mal de garder une respiration régulière ou du moins d'essayer de respirer. Ta fenêtre est grande ouverte et malgré les différentes bourrasques d'air qui effleurent ta peau et qui font virevolter tes cheveux, tu as toujours autant mal au coeur. Pas au sens propre du terme étant donné que des nausées te rendent la vie dure depuis quelques jours déjà mais ton coeur souffre aussi de la prochaine entrevue avec Godric, dans quelques instants. Tu ne sais pas quoi lui dire, ou du moins si tu dois lui dire. Ces nausées ne sont pas le fruit d'une intoxication alimentaire ou d'une maladie quelconque et tu es assez intelligente pour déceler les symptômes qui font de toi, une femme enceinte. Cette pensée te fait frémir, littéralement. Il faut que tu fasses quelque chose, à tous prix. Tu fermes la fenêtre d'une façon brutale avant de sortir rapidement de ta chambre. Tu ne peux plus rester un seul instant ici alors que l'arrivée de Godric ne saurait tarder. Tu trépignes d'envie à l'idée de le revoir, cela fait si longtemps .. Mais la raison, si caractérisante pour toi, te rappelle indéniablement le fardeau nouveau sur tes épaules. Tu crains donc tout autant que tu désires ce rendez-vous secret. Personne ne doit savoir ou vous voir, cela sera honteux et tout bonnement condamnable pour une femme non mariée issue d'une bonne famille fréquenter ouvertement un homme, même non marié et de bonne famille comme Godric. Ton frère sait très bien que tu aimes Godric Gryffindor, il sait aussi que si il osait te fiancer à quelqu'un, tu ne lui pardonnerais jamais et ce serait pire que la mort pour vous deux. Cette réflexion te mène inévitablement à l'idée que tu ne survivrais pas non plus si Godric venait à mourir et disparaître, surtout en ce moment où tu as plus que besoin de lui. Et tu erres dans Hogwarts, comme si tes jambes marchaient toutes seules, menées par ton coeur, tu atterris devant le buste en forme de dragon, si familier pour toi maintenant. Levant automatiquement ta baguette, tu la pointes sur ce dernier et comme naturellement, ton sortilège informulé marche. Il s'écarte et réduit la tapisserie en cendres, dévoilant aussi au passage une porte. La porte. Tu espères bêtement que Godric serait là, avant toi et tu constates avec déception que tu es la première. Soudain, tu te sens si lasse de tout ça, si fatiguée que tu en viens à penser que la vie est fort injuste pour infliger ça à quelqu'un. Ce conflit. Quand tu t'es engagée dans ce projet qui te paraissait si fou à l'époque, jamais tu n'aurais imaginé que tu en serais rendue là, dans cette tour, torturée. Comme toujours, tu te perds dans tes pensées qui tiennent plus des méditations. Admirant la pluie d'un air perdu, tu sens sa présence comme si il était dans la pièce. Il a passé la porte et vient vers toi. Cette idée si réjouissante te rend aussi perplexe et inquiète. Tu n'as absolument aucune idée de comment tout cela va se passer. Quand tu te retournes enfin, le voir ainsi en armure comme si il partait en guerre d'une minute à l'autre te retourne l'estomac. Simple façon de parler étant donné que tu as déjà l'estomac retourné mais c'est vraiment troublant, cette vision de Godric. Tes pires peurs resurgissent, notamment celle de le voir t'abandonner. Et tu sens que quelque chose ne va pas, rien qu'en le regardant. Tu as raison. « Je pars en guerre, Rowena. Contre lui... Je m'en vais quérir mes bannerets sur l'île de Stornoway... Je suis venu te voir avant mon départ. » Le poids du monde est immédiatement sur tes épaules. Tu trésailles et recules, comme si les paroles de Godric s'étaient muées en pics. Cherchant un appui du bout des doigts, tu t’assoies à moitié sur un bureau se trouvant là. Le bois rugueux sous tes doigts te semblerait quasiment irréel. Tu aimerais que tout cela soit irréel mais tu sais que c'est impossible. Tu ne le regardes plus. La simple éventualité de lui avouer pour toi est devenue impensable. Il penserait que tu ne souhaites que le retenir et tu serais bien égoïste de faire ça. Surtout à lui. Les yeux à moitié clos, tu sens les larmes te piquer les yeux et quand tu sens Godric te prendre la main, tu ne peux les retenir plus longtemps. « Je suis désolé... » Bien sûr, tu es convaincue qu'il est désolé. Désolé de ne pas t'en avoir parlé plus tôt ou au moins demandé ton avis. Tu es aussi désolée que lui. Les perspectives d'avenir te semblent déjà bien plus sombres. Détachant ta main de la sienne, tu essuies tes larmes d'un revers de la main. Il faut que tu restes forte même si c'est dur, tellement dur que tes capacités à respirer semblent avoir disparu. Tu rigoles subitement. Si tu as du mal à respirer, tes nausées, elles, semblent encore présentes. Réalisant que Godric doit sûrement te prendre pour une folle, tu te tournes vers lui, essayant d'être le plus impassible que possible. Tu ne dois pas être égoïste. « Je suis tout autant désolée que toi. » Il faut que tu sortes et même tes brillantes capacités ne t'aident à trouver une issue à ton problème. Il te faut de l'air. Paraissant au possible naturelle, tu te précipites légèrement vers la fenêtre que tu ouvres du premier coup. La rafale d'air mêlée à la pluie fraîche et fine te font le plus grand bien mais tu te doutes très bien qu'il faut que tu rentres dans ta chambre. Il ne doit pas apprendre.
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| Sujet: Re: + the eagle and the lion (rowena) Sam 26 Jan - 20:09 | |
| THE THINGS I DO FOR LOVE, C'était idiot à dire, mais Godric avait tout de suite été sous le charme de la ravissante Rowena. Il avait été séduit par bien des femmes certes, mais la légende quand à la beauté mystérieuse de la dame du nid d'aigles n'était pas qu'une légende, c'était un fait et Godric s'était laissé piégé entre les serres de l'animal avec un plaisir inavoué. Comme il semblait lointain, l'époque où ils se donnaient des rendez-vous secret à l'aide de quelques tours de magie qui leurs étaient propres. Une fois, Godric s'était amusé à ensorceler un petit pantin de bois et l'avait caché dans les appartements de Rowena. Quand elle l'avait trouvé, le pantin avait écrit le lieu de leur rendez-vous. Le premier était ici, tout en haut de la plus haute tour, loin des regards trop curieux. Il s'en était passé des actes interdites, des paroles coquines. A ces pensées, Godric sentait le poids de la culpabilité peser sur sa conscience, sur ses épaules. Il se sentait lourd, il avait envie de faiblir, mais il ne pouvait pas. Le sorcier plissa les yeux. Il n'avait qu'une envie, l'enlacer contre lui et oublier les derniers évènements, à savoir, la mort de son père, la trahison de Salazar, mais il ne pouvait pas. Godric Gryffindor avait désormais des responsabilités qu'il ne pouvait fuir, même si pour cela, il devait sacrifier des choses... Des choses chères à son coeur. C'était le prix à payer pour venger son père et l'honneur des Gryffindor, ainsi que la maison Longbottom qui avait aussi subi des dommages. Salazar allait devoir tâter de la lame de son ancien confrère. Au fil de l'épée, ça serait ça, la conclusion de leur conflit. La peine était visible chez Rowena. Godric aurait voulu lui attraper la main, pour l'avoir dans ses bras. Il aurait aimé s'imprégner de son odeur, déposer ses lèvres sur les siennes, dans un geste tendre, mais il était volontairement froid. Peut-être qu'il le fallait, pour rendre le départ moins dur, facette et mensonges. Godric observa celle qui avait été tant de fois son amante prendre place sur un bureau. Elle semblait chamboulée. Une larme ruissela le long de sa joue. Godric plissait les yeux. Il ne s'attendait ni plus ni moins à ça, mais il avait - en vain - espéré autre chose. « Je suis tout autant désolée que toi. » dit-elle sans croiser le regard du sorcier. Godric s'approcha doucement d'elle pour poser sa main sur sa joue froide, chassant une larme. « Je n'ai pas le choix. Je dois venger mon père et défendre mes terres... Si ton frère pouvait nous aider. » lança-t-il en lui caressant la joue, du bout des doigts. Que faire, que dire ? Chaque geste lui semblait profondément inutile et égoïste car sa décision l'était. Oui, Godric aurait pu lui en parler, mais à quoi bon ? Il connaissait déjà la réponse de Rowena et elle ne pouvait pas comprendre ce qu'il avait subi. Un double coup de couteau dans dos. La trahison de celui qu'il pensait être comme son frère et la mort de son père, de la main de ce même serpent. Godric se redressa pour s'approcher de la fenêtre. Il avait besoin d'aide, comme pour évacuer la tension qui enveloppait ses lieux. Un éclair trancha le ciel au loin, le ciel grondait, mais les deux sorciers étaient silencieux. Un long moment, peut-être trop ? « Tu te souviens de la joie que nous avons eu, quand nous avons vu entrer nos premiers élèves dans l'école ? On avait parié pour savoir dans quelle maison ils iraient et tu avais gagné... » se remémorer le passé semblait être la meilleure façon pour oublier l'instant présent. Godric tourna la tête vers elle. Peut-être que c'était lâche, de fuir, de lui rappeler les bons moments. Il lui fit face, à nouveau dans son armure, la main sur le pommeau de son épée. Il avait l'allure d'un soldat, l'allure de son père, mais peut-être pas le même honneur, voir aucun. « Je ne peux rester très longtemps, Rowena, mais je veux que tu saches que tu seras avec moi, dans mes pensées. J'essayerai de t'envoyer des missives dès que possible, avec des messages codés, mais je sais que tu pourras les lire. Tout ira bien... Les Lancaster sont mes alliés. » c'était une vaine tentative pour rassurer sa douce, car Godric se doutait bien que ses paroles n'avaient aucun effet sur elle. Que dire, que faire ? Peut-être agir ? Il se sentait inutile et peut-être avait-il eu simplement tord de venir ici, maintenant. Peut-être qu'il aurait du faire parvenir une lettre. Les mots pouvaient rester, même après la mort. Godric pensait-il pouvoir mourir ? Possible. Mais en avait-il seulement le droit. « Tu vas être forte, n'est ce pas ? Je te confie l'école, avec Helga. » chaque mot devenait une torture. Godric préférait se taire définitivement. Il avait l'impression de tout faire, tout dire mal. Le sorcier fit quelques pas dans le vide, incapable de dire quelque chose qui aille. Il en avait l'envie, mais se retenir était certainement la décision la plus sage. J'aurai juste voulu te dire, à quel point je suis désolé et je tiens à toi pensa le sorcier avant de se retourner, pour repartir. Peut-être que... Oui, c'était ça, la meilleure solution. |
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| Sujet: Re: + the eagle and the lion (rowena) Dim 27 Jan - 20:12 | |
| Tu es perdue, vraiment perdue. Jamais cela ne t'étais alors arrivé, de ne plus réussir à formuler de paroles ou de pensées cohérentes. C'est comme si on t'avait arraché le coeur et que le sang n'irriguait plus ton cerveau. Oui, c'est tout à fait ça. Même tes poumons semblent ne plus fonctionner normalement. Et tu restes plantée là, dos à l'homme que tu aimes, en pleurs. Cela doit lui déchirer le coeur de te voir ainsi, tu le connais si bien que tu en es sûre et certaine. La pluie inonde ton visage et au moins, cela à le mérite de calmer tes nausées. Tu reprends ton souffle, déterminée à ce que Godric parte avec une image bien plus rassurante de toi. Tu ne tiens pas à ce qu'il s'inquiète pour toi. Et soudain, tu réussis à agir de façon logique et ordonnée. Sans un mot, tu le vois avancer vers toi et essuyer une larme restée sur ta joue. Tu tentes de rester impassible mais ce simple toucher mais au fond de toi, tu sens s'éveiller ton désir pour lui, cet homme et pas un autre. Tu frémis légèrement mais la suite te calme immédiatement. « Je n'ai pas le choix. Je dois venger mon père et défendre mes terres... Si ton frère pouvait nous aider. » Son désir de vengeance est tout à fait louable, il tenait à son père et la trahison de Salazar ne s'en fait que plus douloureuse. Pourtant, la demande du soutien de ton frère ne te laisse pas indifférente. Tu sais bien qu'il part en guerre et que tout est bon pour qu'il gagne mais tu trouves ça énervant. D'habitude, tu n'aurais pas réagi comme ça mais là, c'est comme si tout était multiplié par dix. La réponse te saute évidement aux yeux : les hormones. Manquait plus que ça. Tu fermes les yeux un instant et ça te calme, pour le moment du moins. Tu te concentres sur des détails insignifiants, espérant que cela détournerait ton attention. La pluie ruisselant sur les parois des fenêtres ouvertes est parfaite. Mais le bruit du tonnerre zappa toute ta concentration. Levant les yeux, tu constates qu'une lueur nostalgique est apparue dans le regard de Godric. « Tu te souviens de la joie que nous avons eu, quand nous avons vu entrer nos premiers élèves dans l'école ? On avait parié pour savoir dans quelle maison ils iraient et tu avais gagné... » Tu t'en souviens même parfaitement mais tu sais qu'il essaie de changer de sujet. Le passé est bien plus heureux quand tout est si sombre, si noir. Quand aucune lueur d'espoir n'apparaît à l'horizon. L'absurdité de cette pensée te ramène rapidement à la réalité. C'est faux. L'enfant que tu portes est une lueur d'espoir. Posant tes yeux sur Godric, si désespéré et fatigué, tu commences à te demander si tu ne devrais pas lui dire, pour toi. Bien sûr, en t'assurant que cela lui donne du courage et non l'envie et le besoin de rester avec toi, ici. Tu sauras te débrouiller toute seule et dissimuler cette grossesse pour éviter qu'une personne mal placée, ennemie de Godric ne t'utilise. « Je ne peux rester très longtemps, Rowena, mais je veux que tu saches que tu seras avec moi, dans mes pensées. J'essayerai de t'envoyer des missives dès que possible, avec des messages codés, mais je sais que tu pourras les lire. Tout ira bien... Les Lancaster sont mes alliés. » Tu es maintenant sûre de ce que tu vas faire. Ou est-ce les hormones qui agissent en toi et te donnent toute cette confiance ? Tout ira bien. Tu deviens incertaine mais tu t'avances quand même timidement vers lui avec ces propres mots raisonnant dans ton esprit. Tout ira bien. Tout ira bien. Pourtant quand tu le vois se retourner pour partir en te demandant d'être forte et qu'il te confiait l'école avec Helga, tu t'emportes. Une vague de peur s'empare de toi, comme jamais. Saletés d'hormones. Tu émets un sanglot étouffé et les larmes ruissellent sur ton visage. « Godric ! S'il te plaît, ne pars pas. » Tout ce qui te rallie à la réalité s'est envolé. Tu n'es plus que déraison et folie, toi, Rowena Ravenclaw. Tu en rirais si on t'avait dit cela il y a quelques temps. Godric semble choqué et comme si tous les fils te maintenant debout étaient coupés, tu tombes à terre, pitoyablement. Les mains plaquées au sol, tout ce que tu as sur le coeur semble vouloir sortir et comme si tu assistais à la scène de loin, hors de ton coprs, tu ne réalises absolument pas l'impact de tes paroles. « Je sais qu'on peut pas être ensemble. Je sais que nos chemins finiront un jour par s'éloigner mais .. je n'arrive pas à m'y résoudre, Godric. J'ai essayé d'être forte, crois moi. J'ai essayé de me raisonner un nombre incalculable de fois mais .. je n'y arrive pas. » murmures-tu en faisant une pause, consciente que la suite sera bien moins réjouissante que cela. Baissant les yeux un peu plus, tu fixes tes mains, mouillées par tes larmes abondantes. « J'ai toujours pensé que l'amour faisait perdre pied aux personnes qui le trouvaient et j'avais raison. Ne pars pas. S'il te plaît, Godric, ne pars pas. » Fermant les yeux, tu te répètes que tout ceci n'est qu'un cauchemar mais la pierre froide sur tes mains est bien là, l'air frais te faisant frissonner est bien là. Et lui, Godric, est bien là aussi, pour l'instant. Car si il ne part pas à la guerre maintenant, ce que tu vas lui annoncer l'y poussera bien avant. « Je m'étais promis de ne pas te le dire mais .. J'ai découvert quelque chose. Ce serait tellement égoïste de te le dire que j'hésite encore mais je pense que cela pourrait aussi être une nouvelle chose pour laquelle tu te battrais. » Le souffle coupé, tu te rends compte que tu es lasse, lasse d'avoir gardé ça pour toi si longtemps. Toujours les yeux fermés, tu grimaces, comme si ce que tu t'apprêtais à dire était une épreuve. « J'attend un enfant, Godric. » |
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| Sujet: Re: + the eagle and the lion (rowena) Lun 28 Jan - 14:28 | |
| THE THINGS I DO FOR LOVE, D'ici peu, le seigneur des Highlands serait en marche vers l'île de Stornoway. Il franchirait les grandes portes magiques en bois du château, pour retrouver la maison Lawrence, maison vassale à la sienne et leur ordonner de rentrer en guerre. Il y allait avoir des pertes et cette idée ne plaisait pas à l'homme, mais avait-il seulement le choix ? Certainement pas. Il aurait hors de question de ne pas venger la mort de son père. La traitrise du serpent ne resterait pas impunie et cette décision ne dépendait pas uniquement de Godric. C'était plus profond que ça, plus complexe. Si il avait eu le choix véritablement, il aurait voulu rester ici. Hogwarts était le symbole de biens des choses, celui de la connaissance et l'apprentissage, mais aussi de la paix et d'un amour naissant. C'est peut-être niais à dire, mais Godric se sentait bien en ces lieux. Une petite paix avant la dureté des batailles et le combat à l'épée ou la baguette. Sa main se resserra sur le pommeau de son épée en silence. Rowena et lui savaient une chose. Si il partait, il ne serait plus le même homme. Son défunt père en avait vu, des batailles. Il n'avait cessé de lui répéter que la guerre changeait les survivants. Si Godric revenait, il ne serait plus le même. Cette pensée le hantait, l'empêchant de trouver le sommeil depuis plusieurs jours. Rowena allait peut-être le perdre, il allait se perdre à lui-même. Quelque part, Salazar avait gagné, une victoire mince, mais une victoire tout de même. Égaré dans ses pensées, il ignorait combien de temps il avait posé pied à terre dans le château. Quelques minutes, une heure ou plus ? Peu importe. Le ciel s'assombrissait et bientôt, Godric allait devoir partir. Il ne pouvait en être autrement. Le sorcier prit un profond soupire avant de faire quelques pas vers la porte. Il était temps. La détermination avait prit le dessus sur les regrets. Godric se sentait fort à ce moment. Un sentiment rare ces derniers temps. Pourquoi fort ? Tout simplement parce qu'il allait revenir, pour sa famille, pour son père, pour Rowena. « Godric ! S'il te plaît, ne pars pas. » s'écria Rowena en se levant enfin. Godric se tenait dos à elle. Sa force qui l'avait possédé quelques instants plutôt venait de disparaître, s'évaporant. Le jeune homme se sentait défaillir. Il avait la gorge sèche, la respiration courte. Doucement, il se mit à tourner la tête vers elle. Succomber à Rowena était un mot faible. Elle était touchante et elle le frappait. Chaque larme était un supplice car le sorcier tenait véritablement à elle. Leur histoire semblait trop belle, trop parfaite, trop niaise, mais elle était vraie et même ça, on voulait leur enlever. « Rowena... Ne rends pas les choses plus difficiles qu'elles ne le sont déjà. » c'était presque une plainte, mais ça n'allait pas s'arrêter là. Si c'était difficile pour lui, ça l'était tout autant pour elle. Rowena semblait perdre ses moyens. Elle qui d'habitude, savait maîtriser avec perfection ses émotions, qui ne faisait jamais rien au hasard semblait égarée. Elle ne se contrôlait plus, elle tremblait, elle débitait trop de paroles d'un coup. « Je sais qu'on peut pas être ensemble. Je sais que nos chemins finiront un jour par s'éloigner mais .. je n'arrive pas à m'y résoudre, Godric. J'ai essayé d'être forte, crois moi. J'ai essayé de me raisonner un nombre incalculable de fois mais... Je n'y arrive pas. » sa voix était sifflante, le teint de son visage, trop pâle, mais ses yeux, gonflées par la peine. C'était trop. Godric ne pouvait pas rester de marbre plus longtemps. Lui qui s'était promis de partir sans se trahir, pour ne pas rien leurs adieux plus difficiles ne pouvait tenir sa promesse. Il s'approcha et la pris contre lui. L'enlaçant tendrement contre lui, Godric posa sa main sur sa joue, son front contre le sien en maintenant son regard. Il se surprit à laisser échapper un petit soupire d'aise, de bien être. Il était apaisé, pour un court moment. Godric se maudissait car il savait qu'au fond, la tenir dans ses bras était pire que d'avoir déjà franchi cette porte. « Nos routes se croisent, mais jamais ne prennent la même route, ou juste un temps, bien trop court. » C'était ce qui s'était passé. L'aventure Hogwarts les avait réuni, mais la trahison de Salazar les séparait, pour un temps bien trop long. Il n'était pas certain qu'ils puissent se retrouver après les batailles. Godric ne savait même pas si il allait vaincre ou périr lors de la bataille. « J'ai toujours pensé que l'amour faisait perdre pied aux personnes qui le trouvaient et j'avais raison. Ne pars pas. S'il te plaît, Godric, ne pars pas. » Godric se mit à sourire à cette remarque. Il serrait encore plus Rowena contre lui. Ce n'était pas aussi confortable que lors de leurs autres rendez-vous secrets avec une armure, mais rien que cette étreinte était un plaisir, un moment de tendresse. « Je dois partir, car tel est mon choix, Rowena... Tu resteras dans mon coeur, assurément. » murmura-t-il avant de déposer ses lèvres sur les joues humides de la sorcièr. « Je m'étais promis de ne pas te le dire mais .. J'ai découvert quelque chose. Ce serait tellement égoïste de te le dire que j'hésite encore mais je pense que cela pourrait aussi être une nouvelle chose pour laquelle tu te battrais. » Godric recula d'un pas, pour mieux voir Rowena dans les yeux. L'interrogation se lisait sur son visage. Il arqua un sourcil, mais avant de pouvoir répondre quoique ce soit, Rowena lui donna sa réponse. Elle venait s'abattre comme une épée sur sa cible. « J'attends un enfant, Godric. » la nouvelle semblait irréelle. Le sorcier recula d'un autre pas. Cette-fois, c'était lui qui avait besoin de s'asseoir, mais il ne trouvait appuie nul part. Il restait là, debout et silencieux. Il fallait accuser le coup. Rowena attendait un enfant et la question du père ne se posait pas. D'ordinaire, cette nouvelle aurait réjouie le sorcier, mais pas là. Devait-il abandonner Rowena et l'enfant à naître pour la guerre et la vengeance ? Le sorcier ne savait plus où il en était, lui déterminé à avoir la tête de Salazar. Il ne savait pas quoi dire. Entre la colère et la joie, c'était le silence qui l'emportait. Godric était plongé dans un mutisme, le regard pointé sur le sol. Il ne pouvait pas croiser celui de Rowena. « Depuis quand... ? » c'était tout ce qu'il arrivait à articuler. Godric redressa enfin la tête, pour fixer la sorcière. Il semblait accablé par l'annonce. « Depuis quand le sais-tu et pourquoi est-ce seulement maintenant que tu me le dis ?! Pour m'empêcher de partir ? Rowena, je... Non, non rien. » Il était préférable qu'il prenne la route maintenant car si il continuait, il allait hausser le ton et partir sur une dispute n'était pas son envie. « Prends soin de l'école. » c'est tout ce qu'il avait à dire. Godric se retourna pour prendre la porte. |
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PROFESSION : fondatrice de poudlard, dame de la maison ravenclaw, suzeraine des terres d'écosse et dame de liverpool
| Sujet: Re: + the eagle and the lion (rowena) Lun 4 Fév - 15:22 | |
| Cette révélation a des effets auxquels tu t'attendais. Forcément. Tu te sens tout de suite plus allégée et sereine, même si tout n'est pas encore réglé. Car oui, il reste la réaction de Godric et ce qu'il compte faire. Cela te terrifie, vraiment, à un tel point que tu viens même à regretter ces aveux. Tu ne peux t'empêcher de l'observer, Godric. En un instant, il devient livide et recule d'un pas, comme si tu venais de lui jeter de l'acide en pleine figure. Cette réaction te mortifie le coeur et tu en défaillirais presque quand il détourne le regard de toi, et de ton ventre bien sûr. Tu sens alors une vague de larmes monter, totalement justifiée mais tu t'en empêches. Cela ne ferait qu'aggraver les choses et tu auras l'occasion de pleurer toutes les larmes de ton corps très prochainement, sans aucun doute après cette rencontre avec Godric. C'est une véritable torture ce silence pesant, accablant. Tu essaies de dire quelque chose mais rien ne te vient à l'esprit. Cela doit vraiment être grave pour que tu ne sois pas cohérente et que tu formes une seule phrase. Tu finis même par abandonner et tu adoptes ainsi le même mutisme que Godric. Baissant les yeux au sol comme si tu n'étais qu'une enfant qui venait d'avouer une faute, tu réalises soudainement la portée de tes pensées. Une faute. Ce bébé n'est pas une faute et que tu en viennes à penser cela à cause de lui te devient insupportable. Tu sens une colère sourde monter en toi, irradiant tes sens et faisant battre ton coeur plus fort. Le murmure de Godric ne t'atteint même plus, ce bruit étouffé qui te rend fautive. Depuis quand ? C'est trop pour toi. Si tu ne le regardes pas actuellement, tu devines très bien son air accablé et son regard accusateur. Alors quand il retrouve sa voix ordinaire bien qu'un peu plus forte que d'habitude, tu fronces les sourcils, prête à rétorquer. « Depuis quand le sais-tu et pourquoi est-ce seulement maintenant que tu me le dis ?! Pour m'empêcher de partir ? Rowena, je... Non, non rien. » Décidément, tout cela ne prend guère un bon sens et tu es consciente que c'est aller trop loin. Les heureuses et courtes retrouvailles se sont transformées en procès où chaque partie se déchire et c'est décevant de ta part comme celle de Godric. La colère s'envole aussi vite qu'elle est venue, remplacée par une lassitude dévorante et épuisante. Comme cela était irréel, tu le vois une nouvelle fois sur le qui-vive. Il va partir. Fuir. Qu'il s'en aille après tout, mais au fond de toi, tu sais qu'il ne reviendra probablement pas pour toutes les raisons du monde. Tu te retournes alors, pour éviter qu'il ne te voit. Si il s'obstine dans le conflit tout à fait justifié à Salazar, qu'il le fasse mais tu ne supporterais pas te le perdre. Tu dois penser à ton enfant maintenant. Adoptant une voix impassible et froide, tu sens les larmes couler silencieusement sur tes joues tandis que tu lui donnes ton ultime réponse. « Si tu penses que je te dis ça pour te faire rester, grand bien t'en fasse. Je ne suis pas ainsi et cela m'accable que tu me penses si égoïste. Si tu t'inquiètes tellement pour ta guerre solitaire avec Salazar, sache que je ferais tout mon possible pour écarter notre enfant de ce conflit. Je donnerais ma vie pour l'épargner. Crois moi et .. » Ta voix se perd dans un sanglot que tu as été incapable de dominer cette fois-ci. Tu ne sais pas toi-même si tu viens de un point final à ton histoire avec Godric. Tu ne sais pas ce que cela signifie encore. Une seule chose est certaine, ton enfant est devenu ta priorité et tu feras de ton mieux pour le protéger. La raison l'emporte finalement sur tes émotions ridicules. Tu sais ce qu'il te reste à faire et cela te brisera à jamais. « Je vais correspondre avec mon frère, pour voir si il peut me marier à quelqu'un de respectable. Au moins, cet enfant ne sera pas un bâtard et sera mieux protégé que si je m'en occupais toute seule. » "Cet enfant" et non plus "notre". Tu es bien sûr déçue et désabusée mais tu places tout cela dans un coin de ton esprit. Il faut que tu agisses raisonnablement maintenant. La passion devait être bien éphémère et tu t'es laissée prendre comme une idiote. Tournant les talons, tu évites le regard de Godric que tu sens peser sur toi et tu te diriges vers la porte, la main tendue pour te saisir de la poignée. « Prends soin de toi. Godric. » |
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