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Salazar Slytherin

Salazar SlytherinPUREBLOOD
PARCHEMINS : 117
LOCALISATION : SAINT-ANDREWS, MONT BRUMEUX.
ALLEGEANCE : A LUI-MÊME.

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MessageSujet: + this is the end, hold your breath and count to ten.   + this is the end, hold your breath and count to ten. EmptySam 26 Jan - 23:57

this is the end, hold your breath and count to ten.

Salazar attendait depuis plusieurs heures déjà l’arrivée d’une des fondatrices de Hogwarts, la douce Helga Hufflepuff devait le rejoindre chez lui dans son château de Saint-Andrews afin de… Discuter. Salazar n’était pas un homme qui agissait sans y avoir longuement réfléchit, ainsi il avait prit son temps afin de peser le pour et le contre mais l’envie de revoir le visage poupin de la jeune Hufflepuf l’avait emporté, de plus il savait quelles ambitions nourrissait Jane envers leurs deux maisons et si il pouvait rallier les deux sœurs à sa cause il était presque certain que le frère suivrait. Ce qu’il ne pouvait donc pas laisser passer. Cependant le sorcier était prudent et avait ordonné à quelques soldats de surveiller l’enceinte du château afin de parer à toute éventualité. Non pas qu’il n’avait aucune confiance en Helga mais il la savait troublée et craignait qu’elle n’ait prévenue Godric ou Rowena et que ceux-ci y voient une occasion parfait d’infiltrer le château afin de l’affronter. Il aurait adoré croisé le fer avec celui qu’il avait longtemps considéré comme un frère mais quelque chose le retenait. La crainte, peut être, parce que Godric l’avait toujours dominé à l’épée bien que la fourberie de Salazar l’ait fait sortir victorieux de quelques duels. Il ne se battait pas avec force, jamais, mais avec stratégie et réflexion. Certain pourrait même qualifier sa manière de se battre de lâche – en effet il usait souvent de magie et avait même user d’une vipère pour tuer Jorah Gryffindor – mais pour lui il n’était nul question de lâcheté mais uniquement d’un moyen efficace et presque infaillible d’arriver à ses fins.

Un cor le tira de ses pensées, il secoua doucement la tête et posa son regard sur les montagnes qui entouraient Saint-Andrews, dite la perfide car pratiquement imprenable. Le serpent descendit les marches de la tour quatre à quatre avant d’arriver dans l’immense hall de son château. Il sortit ensuite dans la cour ou la sentinelle l’informa de l’arrivée de Dame Helga Hufflepuff, il le renvoya d’un geste de la main. L’homme, plus effrayé que respectueux, s’éloigna après avoir incliné la tête devant son seigneur. La herse fut levée par un sorcier et le pont-levis abaissé par un autre et tout ça en quelques gestes de la baguette magique. Le seigneur méprisait les sorciers qui n’usaient pas de leurs dons et tous ici le savait, c’est pourquoi ils s’efforçaient d’utiliser leurs baguettes magiques le plus souvent possible en présence du serpent. Celui-ci n’y faisait cependant même pas attention, bien trop occupé à réfléchir à ce qu’il dirait à Helga. Bientôt le bruit des sabots de son cheval se firent entendre sur le sol pavé de la route qui entourait le château, le cheval continua alors sa route vers le pont et entra dans la cour. Quelques minutes après les sorciers qui travaillaient au service de Lord Slytherin refermèrent la herse et remontèrent le pont-levis. La forteresse redevenait imprenable, n’ayant ébranlé ses défenses que quelques minutes afin de laisser y pénétrer la Dame qui descendait de son cheval d’un geste gracieux, atterrissant au sol comme si elle n’avait pesé qu’un gramme. Face à tous, la dame se devait d’agir comme si elle était en visite de courtoisie. Elle présenta alors sa main au seigneur qui s’en empara d’un geste étonnement doux, il effleura alors la paume de sa main de ses lèvres avant de se redresser et de lâche la main de la jeune Hufflepuff. « Bienvenue à Saint-Andrews, Helga. » fit-il, le regard posé sur la jeune femme. Il fit ensuite mine de se retourner. « Entrons, il fait bien plus chaud à l’intérieur. » Ainsi il emmena la sorcière à l’intérieur, jusqu'à un salon secondaire où un feu crépitait doucement dans l’âtre de la cheminée. Ils étaient désormais seuls. Il avait longuement pensé à ce qu’il pourrait dire pour récupéré le cœur de la belle et après un intense moment de réflexion il en était venu à une conclusion, il devait commencer par parler de son départ précipité de l’école et surtout de cette lettre, si courte, qu’il avait laissé à l’adresse de la jeune fondatrice. « Je suis désolé pour cette missive, je ne pouvais prendre le risque que tu tentes de me faire rester. » S’excuser n’était, contrairement à ce que l’on pouvait croire, pas si difficile que ça pour le sorcier. Il avait en fait été amené à le faire plusieurs fois sous la tutelle de Jorah, qui lui avait enseigné qu’il n’y avait rien de honteux là dedans et qu’il était même noble de reconnaitre ses torts. Cependant il ne se trompait que rarement et tout ce que le serpent faisait, il le faisait pour se rapprocher de son objectif.
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Helga Hufflepuff

Helga HufflepuffHOGWARTS
PARCHEMINS : 164
ÂGE : 30
PROFESSION : fondatrice de poudlard, directrice de la maison hufflepuff et professeur de potions.
LOCALISATION : à hogwarts
ALLEGEANCE : indécise, mais avant tout à sa maison.

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MessageSujet: Re: + this is the end, hold your breath and count to ten.   + this is the end, hold your breath and count to ten. EmptyDim 27 Jan - 10:50

~ i had a dream that you were gone,
Tôt ce matin, Helga reçut une missive. Une missive cachetée sous le nom des Slytherin. Elle hésita plusieurs minutes avant de l'ouvrir, de peur de lire son contenu. Avec ce qu'il s'était passé ces derniers temps, elle pouvait s'attendre à tout. Puis lorsqu'elle trouva enfin le courage, il s'agissait seulement d'une invitation. Elle devait se rendre à son château pour son bon plaisir. Il voulait discuter avec elle, apparemment, mais la jeune sorcière n'en savait pas plus. Elle aurait très bien pu rester à Belfast, en compagnie des siens, mais Salazar lui-même devait savoir qu'elle ne résisterait pas longtemps à l'envie de le revoir. Et il avait bien raison. Cependant, personne ne devait être au courant de sa visite, pas même sa sœur, Jane. On l'attendait à Hogwarts et elle allait donc faire un léger détour. Helga était fatiguée, elle ne cessait de réfléchir. Elle cherchait une logique à toute cette histoire, mais aussi aux agissements de la personne qu'elle aimait. Encore aujourd'hui, elle ne comprenait pas. Ou bien ne le voulait pas. Elle se voilait la face, espérant toujours que le sorcier ait du bon en lui. Elle était celle qui eut le privilège de découvrir une différente partie de lui. Il se comportait si différemment en sa présence. Elle en était flattée, évidemment, elle qui ne connaissait encore rien à l'amour. Elle était blessée. Terriblement blessée. Elle en voulait énormément à cet homme de lui avoir fait perdre ses moyens. D'ordinaire, elle n'était pas ainsi. Et l'impact qu'il avait sur sa personne l'agaçait. La terrifiait même. Qu'aurait-elle pu faire pour son amour ? Elle même n'était plus sûre de rien. Complètement perdue, elle n'aimait pas cette situation.

Après de brèves embrassades, Helga s'en alla pour une destination toute autre que Hogwarts. Elle était vêtue d'une longue cape grise ainsi que d'une robe bleu-claire. Pendant les longues heures où elle chevaucha, elle se remémora ces années. Les années au sein du château où tout allait pour le mieux. Les quatre fondateurs étaient fiers de leur œuvre, et elle pensait que tout irait bien. Que leur entente, malgré quelques petites disputes, saurait rester. Helga était également la plus jeune, et donc la plus naïve, sans aucun doute. Même si son intelligence et son savoir la propulsaient au rang de l'une des meilleures sorcières de son époque, elle n'en restait pas moins une jeune femme, sans réelle expérience. Avant de se lancer dans l'élaboration de l'école, elle n'avait jamais réellement quitté les murs du château de Belfast. Ses dernières années, elle en apprit bien plus que tout ce qu'elle avait réuni au cours de sa vie. Elle se rendait compte, encore une fois, que la vie était cruelle, et que rien, absolument rien n'était fait pour durer. La preuve en était de son histoire avec Salazar. Lorsqu'elle aperçut les pierres de Saint-Andrews la Perfide, elle s'arrêta quelques minutes. C'était donc ici, le repère du serpent. Elle ne savait absolument pas ce qui l'y attendait, et elle s'y lançait aveuglément. Son arrivée fut marquée par le son grave du cor, suivit par la baisse du pont-levis. Aux yeux de tous, elle venait pour une simple visite de courtoisie, et devait agir en tant que telle. Elle se contenta néanmoins de lui répondre par un simple « Bonsoir, Salazar. » Le ton de sa voix se voulait froid. Son visage était dur, et la jeune femme n'avait pas l'habitude d'être ainsi. Elle esquissa tout de même un léger sourire, mais rien de bien chaleureux. Sans un mot, elle s'exécuta, suivant celui qui fut un temps son amant. La chaleur de la pièce lui fit un bien fou, le temps était assez rude en ce mois de décembre. Elle garda néanmoins sa cape. C'était une manière pour elle de lui montrer qu'elle n'avait pas tout son temps et que sa présence ici ne l'enchantait pas réellement. « Je suis désolé pour cette missive, je ne pouvais prendre le risque que tu tentes de me faire rester. » Face à la cheminée, elle ne se retourna même pas. « Ne t'en fais pas. Le message est très bien passé. » Autour de son cou, on pouvait apercevoir une petite chaîne argentée. Un pendentif, représentant un blaireau y était attaché. C'était un cadeau de Salazar, le jour de son anniversaire qui marqua également celui de leur premier baiser. Malgré tout, elle s'accrochait à ses souvenirs. Elle espérait réussir à lui faire changer d'avis, le convaincre de mettre fin à cette guerre absurde. « Alors, de quoi voulais-tu me parler ? Tâche de faire vite, je dois retourner à Hogwarts dans les plus brefs délais. » Cette fois-ci, elle se retourna pour lui faire face, la main toujours au niveau de son cou. Elle avait pris l'habitude de jouer avec la chaînette lorsqu'elle était mal à l'aise. Et c'était bien le cas en ce moment. La sorcière voulait être avec lui, dans le fond, mais se posait des limites à ne pas franchir. Ce soir, elle devait faire plus qu'attention à ces actes.
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Salazar Slytherin

Salazar SlytherinPUREBLOOD
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MessageSujet: Re: + this is the end, hold your breath and count to ten.   + this is the end, hold your breath and count to ten. EmptyDim 27 Jan - 15:53

« Bonsoir, Salazar. » fit la sorcière, d’un ton froid. Le serpent ne réagit physiquement pas à ce ton qu’il prenait presque comme un affront. Autrefois sa voix était douce et empreinte d’une grande affection, il savait désormais qu’elle lui en voulait terriblement. Il eut été un idiot de ne pas le savoir, il l’avait quitté de la manière la plus brutale qu’on pouvait le faire mais il y avait une explication, il y avait toujours une explication avec Salazar, car il n’agissait jamais sans en avoir pleinement mesuré les possibles conséquences. Il lui proposa alors d’entrer à l’intérieur, ce que la jeune sorcière accepta sans broncher mais une fois à l’intérieur elle garda sa cape sur elle, comme si elle n’avait prévu que de faire un court passage par Saint-Andrews. Salazar s’en doutait, évidemment, mais tout de même il espérait avoir le plaisir de la revoir un peu plus longtemps que quelques minutes, même si il ne pouvait pas réellement se permettre de perdre son temps à ça alors qu’il devait s’assurer de ses alliances aves ses vassaux et le seigneur Black. Ashara, sa jeune sœur, devait en effet se marier avec Arès afin de conclure l’alliance de leurs deux maisons mais Salazar avait peur que sa jeune sœur ne tente quelque chose pour empêcher cette union. La jeune vipère ne comprenait-elle donc pas qu’elle n’avait pas le choix ? Que pour leur salut, elle devait épouser le seigneur Black. Avec un soupire Salazar chassa ces pensées sombres de son esprit afin de se focaliser sur la blonde qui se trouvait dans la pièce avec lui. Il commença donc pas reconnaitre son tort de l’avoir ainsi quitté via une missive trop courte, trop concise. « Ne t'en fais pas. Le message est très bien passé. » fit-elle. Elle semblait si détachée de tout ça qu’il aurait presque cru que, en effet, elle n’en avait plus rien à faire de lui. Cependant quelques gestes trahissaient les sentiments contradictoires de la jeune Hufflepuff qui triturait le médaillon que le serpent lui avait offert à l’occasion de son anniversaire. Il ne pourrait jamais oublier ce jour, l’âme de Salazar n’était pas aussi sombre que celle de son frère car l’amour de Helga l’habitait encore, il n’y avait rien qu’il aurait pu faire pour annihiler ces sentiments, trop puissants pour être encore longtemps ignorés. Cela tombait bien puisque dame Jane Hufflepuff tenait à unir leurs deux maisons. Il ne savait pas tellement ce que pensait le seigneur Théon de tout ça mais il était à peu près certain qu’il s’allierait aux Gryffindor. Peut être avait-il tort. En tout cas il comptait sur Helga pour faire basculer la famille de son coté, ainsi il pourrait ne plus se soucier de Godric et Rowena qui, il en était sur, surveilleraient Helga de près car ils savaient tous deux ce qui avait autrefois lié les maisons verte et jaune. « Alors, de quoi voulais-tu me parler ? Tâche de faire vite, je dois retourner à Hogwarts dans les plus brefs délais. » Le serpent ne s’approcha pas de la belle, il resta à une distance respectueuse, comptant sur la douce Helga pour faire quelques pas si elle en éprouvait le désir. Il ne devait pas la brusquer afin de ne pas prendre le risque de la voir fuir. Le jeu était difficile avec elle car c’était une sorcière intelligente, qui avait toujours su lire en lui. Il espérait cependant pouvoir reconquérir son cœur, même si cela prendrait du temps. Son regard tomba sur la petite chaine que la sorcière ne cessait de tripoter, dévoilant ouvertement son besoin de se rattacher à ses souvenirs d’un autre temps. Il humecta ses lèvres avant de prendre la parole, le regard déviant à nouveau vers le regard de la sorcière. « Le château de Hogwarts ne risque rien, Helga. » Pour le moment, du moins, car il voulait reprendre son dû et sa famille n’attendait que ça de lui. « Ni les éleves. » A nouveau, ce n’était que pour le moment. Aucun héritier de Slytherin ne se trouvait dans l’enceinte de Hogwarts, si bien que la chambre de pouvait être ouverte. Ainsi les sangs-de-bourbe étaient pour le moment encore en sécurité au château mais c’était uniquement car Salazar n’avait pas encore décidé d’attaquer. Il s’approcha finalement et saisit le petit pendentif des mains de la sorcière, le geste avait été d’une douceur que nulle autre qu’Helga lui connaissait. « Il te va toujours aussi bien. » Fit-il, le regard posé sur le petit animal d’argent qui reposait entre ses doigts. Pour le moment il n’avait encore rien dit de notable, il ne voulait que la récupérer, la séduire à nouveau pour plus tard lui parler d’une possible alliance des deux maisons. Mais pour le moment il agissait comme il avait agit avec Jane, charmer pour mieux conquérir.
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Helga Hufflepuff

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MessageSujet: Re: + this is the end, hold your breath and count to ten.   + this is the end, hold your breath and count to ten. EmptyDim 27 Jan - 22:20



Face à lui, Helga attendait patiemment sa réponse, faisant preuve d'un calme déconcertant. Elle ne pouvait passer son temps à se lamenter sur son sort. Elle se devait de rester courageuse, ne serait-ce que pour l'honneur de la maison Hufflepuff. « Le château de Hogwarts ne risque rien, Helga. Ni les éleves. » La sorcière soutenait le regard de Salazar, tout en continuant de tripoter sa chaînette. Elle aurait aimé le croire, vraiment. Mais ces derniers temps lui prouvèrent bien des choses. Elle ne le pensait pas capable d'agir de la sorte, ou du moins ne voulait pas l'accepter. « Vraiment ? » Elle fit une pause. La question était purement rhétorique, et elle ne tarda pas à en ajouter encore plus. « J'en doute. Nous savons tous deux la valeur de Hogwarts, pour en être les fondateurs. Alors obtenir son contrôle ne serait que bénéfique. Pour toi, et tes alliés. Qui qu'ils soient. » Le ton de sa voix n'en fut pas plus douce. Toujours aussi froide, sèche et allant droit au but. Elle se devait d'être claire. Perdre son temps alors qu'une guerre se préparait n'était sûrement pas la meilleure des stratégies. L'école n'était pas en sécurité, bien sûr que non. Il devait probablement établir un plan d'attaque afin d'en prendre la direction. Godric n'était plus là, nous étions certes moins nombreux, mais pas moins forts. Et s'il lançait une quelconque attaque, il en subirait gravement les conséquences. Helga craignait pour ses élèves. Issus d'horizons différents, ce détail gênait particulièrement le serpent. Leurs idées étaient si différentes, complètement à l'opposé. Et pourtant, elle lui avait ouvert son cœur, tout comme lui. C'était bien trop difficile. Injuste même. Toujours à étudier les plantes ou à créer de nouvelles potions, son seul écart ses dernières années allaient la conduire à sa perte. Elle s'était laissée distraire, se disait-elle, mais elle n'arrivait pas à ignorer ses sentiments. Ils étaient bien trop forts. Elle n'avait, malheureusement, aucun remède face à cela. Une certaine distance les séparait, ce qui lui était plutôt favorable. Elle réussissait à garder son calme, et pesait la moindre de ses paroles. Puis il s'approcha. Une proximité qui d'ordinaire ne l'aurait pas dérangée. Sauf cette fois-ci. Lorsque sa main vint frôler la sienne, une chaleur la conquit toute entière. Son geste fut d'une grande délicatesse, et le sorcier savait qu'il ne fallait pas la brusquer. La main de la jeune femme vint se poser sur celle de son amant. Pendant l'espace de quelques secondes, elle aurait voulu tout oublier. Abandonner le monde actuel, laisser les conflits, pour simplement poser ses lèvres sur les siennes. Elle en brûlait véritablement d'envie. Pourtant, elle se remémora son départ. Elle le vécut très mal, essayant tout de même de garder cela pour elle. Ni Rowena, ni Godric n'étaient dupes. Ils se doutaient bien qu'elle n'était pas sereine, se tourmentant l'esprit de questions incessantes. « Il te va toujours aussi bien. » Son regard se dirigea vers leurs mains, qui étaient en contact l'une de l'autre. Puis elle releva le visage, avant de faire quelques pas en arrière. Évidemment, elle n'en restait pas moins indifférente. Elle n'avait pas oublié les bons moments passés à ces côtés, elle ne l'oublierait sûrement jamais. Ce fut d'ailleurs pour cette raison qu'elle décida de réinstaurer une certaine distance, lui indiquant clairement qu'elle n'était pas prête à se laisser faire. Jane voulait une alliance avec les Slytherin, mais elle ne l'aura pas. Elle ne gagnerait pas. Du moins, elle tenterait de faire tout son possible pour l'éviter. Son seul obstacle, la seule personne qui pouvait la faire flancher réellement, n'était qu'elle-même. Tout simplement. Et cette idée la terrifiait. Depuis toujours, les moindres décisions de la jeune femme étaient le fruit d'une longue réflexion. Il lui fallait du temps. Du temps pour réfléchir calmement. Cependant, elle ne l'avait pas. Plus maintenant. Et connaissant Salazar, ou du moins la majeure partie, il tenterait de la rallier à sa cause. Comme elle essaierait de le persuader également. De manière plus délicate, certes, mais la technique était toute aussi efficace. La tête toujours baissée, elle regardait fixement le blaireau argenté. Malgré tout ce qu'il s'était passé, elle avait tenu à le porter sur elle. Comme si cela lui permettait encore d'entretenir ce lien, maintenant appartenant majoritairement au passé. Il avait tout gâché, réduisant au néant un potentiel avenir heureux. La noirceur de son âme reprit alors le dessus, au pus grand malheur de la Hufflepuff. « Merci ... » Sa réponse fut presque inaudible. La voix lui manquait, et ses pensées la rendaient affreusement confuse. Elle s'en voulait. Elle ne trouvait pas décent de l'aimer, après tout ce qu'il avait fait. Ce n'était pas respectueux. Elle ne pouvait pas les trahir comme il l'avait fait. Elle était différente, et ses valeurs l'étaient également.

« Pourquoi ? » Sa question vint rompre le silence. La jeune femme lui fit face, de nouveau. Même si elle tentait de garder un visage neutre, ses sourcils légèrement froncés et ses yeux humides la trahirent, une fois de plus. Elle, qui pourtant faisait toujours preuve d'une grande force, d'une confiance à toute épreuve, était sur le point de perdre ses moyens. Si elle suivait son cœur, elle l'aiderait. Mais elle n'était pas ce genre de femme. Salazar devait le savoir. Et lui faire changer d'avis s'annonçait bien difficile. Ses priorités n'étaient jamais liées à son propre intérêt. Elle pensait toujours aux autres. Ce qui rendrait le plus de personnes heureuses, ou, qui selon elle, semblerait le plus juste. La guerre allait faire des victimes, quel que soit le camp qu'elle choisira. C'était indéniable. Et cette idée était bien trop cruelle pour l'accepter. « Pourquoi l'avoir trahi ? Tu étais comme un frère à ses yeux. » Sa respiration se faisait difficile, et elle sentit tout un flot d'émotions l'envahir. « Tu n'avais pas le droit. » reprit-elle, ne s'emportant pourtant pas dans la colère. « As-tu pensé à l'école ? Ou alors ... à moi ? Tu savais pertinemment que nous en serions tous affectés. Tu n'as fait que répandre le sang, celui d'un homme bon qui plus est. » Dans un long soupire, elle se retourna vers la cheminée et observa les flammes se mouvoir au rythme d'une danse incessante. « Un homme bon, comprends-tu ? Comme celui que j'ai longtemps cru voir … en toi. » Elle s'était visiblement trompée. Mais royalement, littéralement trompée. Comme jamais cela ne lui était arrivé avant. Elle reprit son souffle, tout en restant de dos à son interlocuteur. « Godric va vouloir ta tête ... » Sa voix était plus douce, légèrement brisée. Elle ne voulait pas que ce combat continue. Elle aurait aimé pouvoir tout arrêter, le raisonner. Les raisonner même. Mais il était déjà trop tard. On préparait les derniers soldats. Immobile, elle pensa à ses parents. Ils furent longtemps pour elle des modèles. Encore aujourd'hui. Ils représentaient parfaitement la justice et la bienveillance. Ils étaient bons, et auraient agi selon leurs valeurs, même en ces temps difficiles. Helga ne devait pas se perdre, elle devait agir de la même manière. C'était le seul moyen. Elle se devait de l'accepter. Quitte à se rendre malheureuse, ses actes auraient été les plus judicieux. C'était avec cette pensée qu'elle essaya de rassurer. Elle se cherchait des justifications. Toutes donnaient à la même conclusion : elle ne devait pas céder. Surtout pas.
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Salazar Slytherin

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MessageSujet: Re: + this is the end, hold your breath and count to ten.   + this is the end, hold your breath and count to ten. EmptyMar 29 Jan - 17:37

Plus le temps passait plus il était normal de Salazar se pose la question de savoir comment il avait fait pour tomber en amour avec une femme comme Helga. Oh, bien sur, elle était l’une des plus belles sorcières qui lui eut été donné de rencontrer et était également très cultivée mais ils étaient différents sur tellement de points qu’il se demandait encore et toujours comment leur relation avait pu être possible un an auparavant. Et pourtant, malgré leurs différences, il ne pouvait s’empêcher de toujours l’avoir dans ses pensées. Toujours… Ou presque. En effet si le seigneur des monts-brumeux avait toujours eu la fondatrice dans ses pensées il n’aurait certainement pas agit de la sorte, assassinant Lord Jorah Gryffindor, trahissant de ce fait celui qu’il avait longtemps considéré comme un frère mais qu’il haïssait à présent. Pour tout un tas de raisons, mais la principale était qu’il n’avait pas aimé la façon qu’avait eu Godric de s’approprier l’école et de ne pas prendre en considération ses propres désirs et envies. Mais l’école restait tout pour lui, un accomplissement en soit, un chef-d’œuvre de magie dont les murs et les élèves méritants devaient être préservés. Ainsi il ne voulait pas attaquer le château pour le moment, il lui fallait un moyen plus efficace de faire partir les sangs impurs tout en garantissant la sécurité des autres. Et ce moyen, c’était le basilic qui sommeillait au plus profond de sa chambre secrète, que seul un fourchelang pourrait ouvrir. Il était même certain que les trois autres fondateurs n’avaient jamais remarqué ce robinet incrusté d’un serpent… « Vraiment ? » Lui demanda alors Helga après qu’il eut affirmé que l’école ne courrait aucun risque. Le mensonge n’était pas un problème pour lui, que ce soit envers Helga ou envers n’importe qui d’autres. Ainsi et d’un ton totalement détaché il prononça un simple mot. « Oui. » Après tout si il ne se concentrait que sur le présent et un futur proche il ne mentait pas, pas du tout même. « J'en doute. Nous savons tous deux la valeur de Hogwarts, pour en être les fondateurs. Alors obtenir son contrôle ne serait que bénéfique. Pour toi, et tes alliés. Qui qu'ils soient. » C’était un coté de Helga qui allait probablement finir par exaspéré le serpent, elle avait toujours raison. Il ne montra cependant rien de son agacement, pas un geste, pas un mouvement des sourcils, rien. « Certes, mais je n’ai pas dans l’ambition de détruire les murs d’un château que j’ai vu s’élever. » Et ça, c’était vrai, maintenant, demain ou dans dix ans. Finalement le seigneur s’approcha de la blonde avant de saisir d’un geste délicat le petit pendentif avec lequel elle jouait fébrilement. Il fut surpris lorsque la fondatrice de la maison Hufflepuff posa sa main sur la sienne. Il aurait voulu oublier tout ce pour quoi il se battait et s’enfuir avec Helga – car rester et ne rien faire c’était se promettre lui-même à une mort certaine -. En un instant, infime, il aurait voulu revenir un an plus tôt lorsqu’ils se retrouvaient dans le château dans cette pièce qui était devenue un peu la leur, construite par inadvertance elle était devenue le refuge de leur amour à l’instant même où Salazar l’avait trouvée, cachée derrière un des grands escaliers. C’était là qu’il l’avait emmenée pour lui offrir ce même objet qu’ils tenaient tous les deux entre leurs doigts. Le temps s’élargissait avec délice, il avait l’impression que ça faisait depuis plusieurs minutes qu’il était là, sans un mot, proche de la seule femme qui l’aura un jour touché au cœur. Mais elle se recula. La tête relevée, il avait lâché le pendentif à la seconde même où elle avait esquissé un geste pour se détacher de lui. Ce geste l’avait touché, évidemment, il se rendait compte de ce qu’il avait perdu mais il n’arrivait même pas à véritablement s’en vouloir. C’était un mal nécessaire pour ré-instaurer une certaine hiérarchie dans le monde, pour replacer les sangs-purs aux postes qui leurs reviennent : les chefs de ce monde. « Merci ... » fit-elle cependant, elle avait à nouveau les yeux posés sur le blaireau. Salazar ne dit rien, il n’y avait rien à dire et il commençait de plus en plus à se demander si tout cela en valait vraiment la peine, si il ne devait pas tout simplement s’arranger avec Theon et Jane et laisser Helga en dehors de tout ça, la laisser s’occuper du château car c’était une des choses qu’elle faisait le mieux. « Pourquoi ? » fit-elle finalement, brisant de ce fait le silence qui s’était installé entre eux. Salazar fronça doucement les sourcils, attendant qu’elle s’explique. Elle avait l’air d’une femme forte comme ça, els sourcils légèrement froncé et le ton sur, mais elle avait également l’œil brillant et le sorcier l’avait remarqué. Il ne dit toujours rien, attendant que la belle continue sur sa lancée. « Pourquoi l'avoir trahi ? Tu étais comme un frère à ses yeux. » Ce fut plus fort que lui, il soupira. Il devait bien se douter qu’elle lui demanderait mais à quoi bon en savoir la raison ? « Tu n'avais pas le droit. » Ajouta-t-elle avant même qu’il pu ouvrir la bouche pour répliquer. Il nota sa respiration difficile, elle était sur le point de craquer. Allait-elle s’emporter ou pleurer, ou les deux ? Il n’en savait rien mais elle avait l’air à bout de nerfs et Salazar ne l’avait jamais vu comme ça, Helga n’avait jamais été vraiment maitresse de ses émotions mais elle n’avait jamais non plus été vraiment énervée. Pas devant lui, c’était une première et il n’aimait pas ça. « As-tu pensé à l'école ? Ou alors ... à moi ? Tu savais pertinemment que nous en serions tous affectés. Tu n'as fait que répandre le sang, celui d'un homme bon qui plus est. » Il accusait les coups, sans rien dire. Il attendait patiemment qu’elle eut finit, ou qu’elle éclate véritablement en sanglots. Son regard ne la quittait pas, il observait le moindre de ses mouvements. Désormais elle s’était retournée vers le feu qui crépitait dans l’âtre, le sorcier ne dit toujours rien, il n’esquissa même pas un geste pour s’approcher. « Un homme bon, comprends-tu ? Comme celui que j'ai longtemps cru voir … en toi. » C’était probablement le coup de grâce. Les émotions s’engouffraient en lui sans qu’il n’y comprenne même rien, il n’avait jamais été très doué pour tout ça mais il savait ce qu’il ressentait de plus fort en cet instant précis : une colère vive. N’importe quel homme aurait probablement ressenti de la culpabilité mais voilà, Salazar n’était pas très doué pour ça. Non à la place il ressentait une vive colère contre le monde entier, c’était ce qui le caractérisait depuis ses plus jeunes années. Depuis la mort de sa mère – mystérieuse –, depuis que son père, las de l’avoir dans ses pieds, l’avait envoyé chez les Gryffindor. Depuis la mort de son propre père aussi mais surtout, ces derniers temps, les discussions avec Jaime qui n’avaient fait qu’attiser cette colère, la reportant sur Godric et ses partisans. « Godric va vouloir ta tête ... » Salazar le savait, il n’était pas dupe ni idiot. « Je sais. » Et ça ne lui faisait apparemment… Rien. « Tu ne me comprends pas Helga, tu ne pourras probablement jamais comprendre ce qui m’anime. » Il s’approcha, mais resta à une distance respectueuse, jusqu'à se placer à ses cotés devant le feu, environ a un mètre de la sorcière. Il aurait voulu qu’elle ait les même idéaux, ainsi il n’aurait pas été difficile de la rallier à sa cause mais non, elle n’avait été élevée dans les même valeurs. « Godric ne pense qu’a retiré toute la gloire de Hogwarts, ce n’est pas notre école, c’est la sienne, ne comprends-tu pas ? » Oh bien sur ce n’était pas vrai, le lion avait toujours demandé leurs avis aux trois autres fondateurs mais il avait cette impression qu’il prenait tout pour un dut, le château, la direction de l’établissement et même la loyauté du serpent. Il humecta ses lèvres, réprimant un sourire à l’idée qu’au moins il avait montré au seigneur des higlands qu’il fallait toujours se méfier d’un serpent qui dort. « Il n’est ni question de toi ni de moi dans cette histoire, Helga. » Elle avait demandé si il avait pensé à elle, il aurait voulu lui dire qu’il n’avait de cesse de penser à elle, que ce soit il y a un an, aujourd’hui ou même lorsque la mort le prendrait. Mais le fait est que cette historie était bien plus grande qu'elle et lui. « Je n’ai pas changé, tu connaissais tout de mes projets pour l’école. Ceux-là même que vous n’avez eu de cesse de refuser, toi, Rowena et Godric. » Et il parlait bien sur de son envie, de son besoin viscéral même de faire de l’école un établissement de sang-pur.
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Helga Hufflepuff

Helga HufflepuffHOGWARTS
PARCHEMINS : 164
ÂGE : 30
PROFESSION : fondatrice de poudlard, directrice de la maison hufflepuff et professeur de potions.
LOCALISATION : à hogwarts
ALLEGEANCE : indécise, mais avant tout à sa maison.

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MessageSujet: Re: + this is the end, hold your breath and count to ten.   + this is the end, hold your breath and count to ten. EmptyMar 29 Jan - 20:24




Le calme de Salazar la déconcertait. Il l'énervait, et elle sentait sa colère et son incompréhension monter peu à peu. Il ne réagissait pas même à ses accusations. Pour lui, tout paraissait normal. Comme si ses actes étaient des plus naturels. Mais non. Non. Il fallait le lui mettre dans la tête. Helga avait l'habitude de pousser ses limites, encore et toujours. Mais jamais de cette manière. Elle ne pouvait s'y résoudre. Son manque d'expérience, à cet instant précis, lui fit cruellement défaut. « Certes, mais je n’ai pas dans l’ambition de détruire les murs d’un château que j’ai vu s’élever. » Elle laissa échapper un petit rire nerveux. Elle n'était pas bête à ce point. La sorcière avait comme l'impression qu'il se moquait ouvertement de sa personne. « Je me soucis plus des personnes qui sont à l'intérieur. Ceux pour qui tu n'as aucune considération. » Salazar avait toujours été le seul des quatre fondateurs à s'opposer à ce fait : Hogwarts se devait d'accueillir un plus grand monde de sorcier, ce qui était plutôt révolutionnaire. Les né-moldus ainsi que les sang-mêlés étaient logés à la même enseigne que les sang-purs. Un principe d'égalité qu'ils espéraient conserver coûte que coûte. Elle avait besoin d'espace, de reprendre son souffle, même si la suite de la conversation s'annonçait bien plus rude. Derrière elle, elle sentit ses pas se rapprocher. Il se tenait à un mètre, sur sa droite. Elle ne lui fit même pas face, cherchant quelque chose de plus intéressant à regarder dans la cheminée. C'était difficile, puisque ce qui l'importait le plus dans cette pièce était la raison de tout son bouleversement. Elle tentait de paraître forte, raison pour laquelle elle ne préférait pas le regarder dans les yeux. Il réussirait à la faire céder, en inventant de belles histoires, ou bien se remémorant le passé. Elle n'avait pas besoin de cela. Helga se torturait déjà assez l'esprit en y repensant chaque jour, chaque heure, chaque minute même. Elle ne voulait garder de lui que les moments agréables, mais le tri ne se révéla pas évident. Ignorer les faits actuels reviendraient à se trahir, entre autre. Se laisser aller, baisser les bras et abandonner, ce n'était pas dans ses valeurs. Puis un instant, elle essaya de se mettre à la place de Godric. Elle-même avait été très affectée par la mort de ses parents. Aux yeux du lion, seule sa tête sur un pique n'avait un réel intérêt. Elle en était sûre. Complètement brisée, elle retenait difficilement ses larmes. Encore une fois, son comportement l'agaça. Elle serra les points, faute de ne pas porter sa main à son collier. C'était plus discret, et de cette manière, Salazar devinerait moins ses émotions. « Je sais. » Elle mourrait d'envie de le secouer, ou de lui mettre une bonne gifle même. Il n'avait pas toute sa tête, c'était évident. Et ce serait le cas bientôt s'il continuait sur cette voie. Il fallait lui remettre les idées en place. « Tu ne me comprends pas Helga, tu ne pourras probablement jamais comprendre ce qui m’anime. Godric ne pense qu’a retiré toute la gloire de Hogwarts, ce n’est pas notre école, c’est la sienne, ne comprends-tu pas ? » Un soupir. Enfin, elle put tirer une quelconque réponse de sa part. Elle ne s'attendait pas à moins. A vrai dire, elle ne savait plus à quoi s'attendre. Il était devenu si imprévisible, si différent de ce qu'elle avait connu. Elle n'en croyait pas ses oreilles. Si l'envie d'en rester là l'avait prise, elle serait sans doute partie, ne répondant rien. Ses paroles étaient beaucoup trop poussées pour rester indifférente. Il avait clairement intégré son point de vue, c'était une avancée. Mais il n'en resterait pas là. Il profiterait d'un moment de faiblesse, qu'il se présente ce soir ou un autre jour, pour œuvrer. Pour lui retourner le cerveau avec ce genre de sottises, totalement fausses. « Tu ne m'auras de cette manière, Salazar. » Elle secoua légèrement la tête, avant de reprendre. « Tu as réussi à embobiner Jane facilement. Mais pas moi. Tant que je serai vivante, Theon ne se ralliera pas à ta cause. » Elle marqua une courte pause. Le suzerain Hufflepuff tenait beaucoup à ses sœurs. « Il ne supportera pas de me perdre. Tu le connais. » Elle avait toujours été très proche de Theon. A chaque moment de sa vie, il représentait l'épaule rassurante sur laquelle elle pouvait se reposer. Sauf ces dernières années. Elle ne lui avait jamais parlé de son aventure avec le Slytherin. Et parfois, elle le regrettait même. Justement, elle aurait besoin de ses conseils plus que jamais. Elle avait besoin de lui, mais ne voulait pas prendre le risque de l'impliquer là-dedans. Il avait déjà de quoi faire en ce moment, et elle ne supporterait pas de lui rajouter ce poids. Il la voyait malheureuse, certes, mais jamais elle ne s'était ouverte à lui. Elle affichait un sourire rassurant lorsqu'il tentait d'en savoir plus. S'il savait, il comprendrait toutefois mieux son opposition à l'idée de Jane, à savoir, créer une alliance.

Il n'avait pas su saisir sa chance. Helga ne s'ouvrait pas aussi facilement aux hommes, et il en était parfaitement conscient. Elle n'allait pas se présenter une seconde fois. « Il n’est ni question de toi ni de moi dans cette histoire, Helga. Je n’ai pas changé, tu connaissais tout de mes projets pour l’école. Ceux-là même que vous n’avez eu de cesse de refuser, toi, Rowena et Godric. » Il prétendait ne pas avoir changé. Il avait complètement tort. Il se trompait et ne s'en rendait même pas compte. Et cela désolait Helga. « Pourtant, tu étais différent avec moi. N'est-ce pas un signe de changement ? » Elle y croyait réellement. Elle savait que leur histoire n'avait pas été basée que sur des mensonges. Salazar était sincère avec elle, il le lui prouva à sa manière. « Nos refus étaient justifiés. Ils ne correspondaient pas à l'esprit de l'école que nous voulions. Tu étais le seul à t'opposer. » Elle réussit à reprendre son calme quelques instants, respirant profondément l'air qui l'entourait. Encore maintenant, elle ne le comprenait pas. Et peut-être que dans le fond, elle ne voulait pas. Se rabaisser à son niveau ne l'enchantait guère. Dès l'instant où elle comprendrait ce qu'il se passe dans son esprit, elle deviendrait comme lui. « La puissance, tu l'avais. En étant suzerain des monts brumeux mais aussi en construisant cette école. Tu avais tout, absolument tout. » Helga se contentait parfaitement de son rang. Elle ne voyait pas l'utilité de chercher à avoir plus. Du moins, pour le moment. Salazar connaissait ses projets, comme celui d'ouvrir un institut basé sur la médecine moldue. Elle savait également qu'il y était opposé. Elle n'en parlait presque pas pour cette raison. Ces dernières années, elle ne cessa donc de refouler ce côté de la personnalité de Salazar. Elle faisait comme s'il n'était pas un sang-pur obnubilé par la valeur du sang. Elle se voilait la face, refusant une réalité qui lui était bien trop lourde à accepter. « Tu penses être fort, avoir du courage et que sais-je encore. Mais en réalité, tout n'est que mensonge. Si tu avais été ce genre d'homme, réellement, dans ton fort intérieur, tu n'aurais pas agi de manière aussi lâche. » Elle haussa légèrement le ton de sa voix, se retournant pour le regarder dans les yeux, et ne plus le lâcher. Elle fit un pas en avant, pointant son doigt vers lui. Puis un autre pas. « Tu n'es qu'un lâche, incapable de tuer Lord Jorah Gryffindor de ta propre main. Un lâche qui dût se servir d'une vipère pour accomplir un acte que lui-même n'assumait pas. » Ses paroles devinrent plus dures. Tout en serrant la mâchoire, elle s'avançait encore, jusqu'à n'être qu'à quelques centimètres de lui. Elle serra son poing, et l'avança doucement au niveau de son cœur jusqu'à être en contact avec le sorcier. Doucement, elle fit une pression, visant à appuyer ses propos, geste complètement inoffensif. Elle avait mal. Mal au cœur et se sentait terriblement mal. « Tu as raison. Parfois, l'amour est une faiblesse. » Son bras tomba violemment le long de son corps, gardant néanmoins cette proximité. La jeune femme n'avait encore jamais ressenti autant de haine et de colère. Déçue, elle laissa échapper un soupir. La pression était trop importante pour elle. Elle voulait en finir. Elle ne voulait plus être ici. Elle n'aurait jamais dû venir même. « Je ... » Elle ne parvint même pas à parler. Elle semblait avoir user toute sa voix. Plantée devant lui, elle paraissait bien idiote. Elle était incapable d'en ajouter plus. Ses épaules se relâchèrent, alors qu'elle laissa échapper quelques larmes. Elle les essuya la seconde d'après, mais ne parvint pas à contrôler la vague suivante. Elle détourna le regard. Sans même se retourner, elle se dirigea vers la porte ignorant les paroles de Salazar. Elle ne saurait même pas dire s'il lui avait parlé. Elle n'entendait plus rien, se contentant de marcher dans les couloirs de la Perfide le plus rapidement possible.

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Salazar Slytherin

Salazar SlytherinPUREBLOOD
PARCHEMINS : 117
LOCALISATION : SAINT-ANDREWS, MONT BRUMEUX.
ALLEGEANCE : A LUI-MÊME.

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MessageSujet: Re: + this is the end, hold your breath and count to ten.   + this is the end, hold your breath and count to ten. EmptyLun 11 Fév - 21:05

Salazar n’avait en effet aucunement l’intention de détruire le château et il était parfaitement conscient du fait qu’il jouait sur les mots avec la pauvre hufflepuf mais le fait est qu’il n’arrivait pas à avouer clairement le fait qu’il n’en avait que faire de tuer des élèves que Helga appréciait comme si ils étaient tous ses enfants. Lui faire du mal ne faisait pas parti des désirs du sorcier mais le fait est qu’il devait en passer par là pour réaliser ses objectifs. L’amour était une faiblesse, la plus dérangeante, celle dont il était le plus difficile de se débarrasser car jamais il ne ferait de mal à la fondatrice et jamais il ne pourrait laisser quelqu’un le faire. Seulement voilà, pourrait-il un jour cesser de l’aimer, est-ce que ses sentiments allaient juste s’envoler, comme ça ? Non, pas aujourd’hui ni dans un mois ni même probablement jamais. « Je me soucis plus des personnes qui sont à l'intérieur. Ceux pour qui tu n'as aucune considération. » Finit-elle par dire après un bref rire nerveux. Le sorcier se retint d’hausser les épaules, car il n’avait en effet aucune considération pour ces gens. « Tu sais très bien ce que j’en pense, comment veut-tu être sorcier en étant né de moldus ? Un chat ne nait pas de chiens il me semble. » Pour lui c’était totalement logique. Mais il balaya toutes tentatives de le contredire d’un geste de la main, agacé par cette discussion qu’il avait déjà eu que bien trop souvent en compagnie d’Helga, Rowena et Godric. Il s’approcha alors qu’elle venait de lui balancer plusieurs questions à la figure. Il encaissait pour le moment et son cerveau fonctionnait à plein régime pour répondre de la meilleure manière possible. Puisqu’elle l’avait lancé il partit sur le sujet du lion, en y pensant Salazar ressentait un mélange d’émotions mais la haine était la plus présente. Il avait toujours aimé Godric mais n’avait-il pas été jaloux aussi, quelque part ? Son père l’avait envoyé ailleurs comme si il n’était rien, un fils inintéressant dont il fallait se libérer alors que Jaime faisait déjà preuve d’un grand intérêt pour la politique. Le serpent s’était souvent demandé si son père n’aurait pas préféré qu’il meurt dans les marais, là bas ou d’une maladie quelconque que les guérisseurs des Gryffyndor n’auraient su soigner. « Tu ne m'auras de cette manière, Salazar. » Fit-elle, les poings serrés, alors qu’il venait de lui dire ce qu’il pensait de Godric. Ou du moins en partie. Le sorcier avait la mâchoire crispée. Il aurait tant voulu qu’elle le comprenne et le soutienne mais elle ne le ferait pas comme ça, sans explications, il fallait d’abord qu’il lui prouve qu’il n’avait pas tort. « Tu as réussi à embobiner Jane facilement. Mais pas moi. Tant que je serai vivante, Theon ne se ralliera pas à ta cause. » Il crispa la mâchoire un peu plus, cette fois-ci clairement agacé. « Il ne supportera pas de me perdre. Tu le connais. » Evidemment qu’il le connaissait, Theon avait longtemps été un petit seigneur que le serpent méprisait avant de finalement lui accorder son respect et même de l’amitié. Les seigneurs Hufflepuf et Slytherin ne s’étaient jamais réellement entendu mais leurs fils avaient passé outre cet apriori pour apprendre à se connaitre et si Theon n’était pas si brillant que sa jeune sœur il était de compagnie agréable. Aussi Salazar espérait qu’il puisse railler sa cause un jour, les terres de l’ouest étaient idéalement placées puisqu’elle se trouvait en face des Highlands. De plus les Hufflepuf possédaient beaucoup de navire, leur flotte était non-négligeable. Surtout en guerre. « Je n’ai pas embobiné Jane, elle me comprend peut être bien mieux que tu ne me comprendras jamais. » siffla le serpent. Il avait confiance qu’il avait été trop loin, beaucoup trop loin même mais il se devait de dire ça pour la faire réagir. Salazar était un sorcier doué pour la manipulation mais la jeune Helga était bien trop fragile pour lui, elle était comme une figurine en verre entre ses mains, menaçant de se casser sous le moindre mouvement trop brusque.

« Pourtant, tu étais différent avec moi. N'est-ce pas un signe de changement ? » Fit la sorcière après qu’il lui eut certifié ne pas avoir changé. Il n’avait pas changé, il pouvait toujours être le même avec elle mais elle ne le laisserait probablement pas faire. « Je n’ai pas changé Helga, tu ne connaissais pas cette partie de moi, voilà tout. » L’agacement parlait pour lui et il s’en voulait à chaque mot qui franchissait ses lèvres. Il aurait voulu les rattraper et les changer afin de dire quelque chose de plus tendre, quelque chose qui aurait apaisé et soulager la jeune femme mais il ne pouvait en même pas se résoudre à lui mentir. « Nos refus étaient justifiés. Ils ne correspondaient pas à l'esprit de l'école que nous voulions. Tu étais le seul à t'opposer. » Fit-elle à nouveau. Salazar soupira. « Et c’est pour ça que je suis partit. Tu aurais voulu me retenir alors que cette école ne me correspondait plus ? » Il se doutait de la réponse mais se demandait si elle serait toujours celle à laquelle il pensait. Si ils s’étaient revu avant le début des hostilités elle aurait répondu oui, milles fois oui mais ils n’auraient même pas cette discussion. Il aurait probablement pu la prendre contre lui et glisser ses doigts dans la chevelure blonde de la jeune sorcière. Elle le rendait fou, littéralement et il perdait son incroyable sang-froid en sa compagnie, ce qui l’agaçait encore plus évidemment. « La puissance, tu l'avais. En étant suzerain des monts brumeux mais aussi en construisant cette école. Tu avais tout, absolument tout. » Mais il en voulait pas la puissance, pas celle-là en tout cas. Ce n’était pas ça qu’il voulait, les terres, le pouvoir… C’était Jaime qui voulait tout ça, lui il ne voulait que la puissance incombée à la magie, il ne voulait que justice, finalement. « Je me fiche des terres, Helga. Je veux rendre aux sorciers ce qui leur appartient de droit : la magie. Et renvoyer les moldus d’où ils viennent. » Elle ne pouvait pas comprendre, elle ne pensait pas comme lui et n’avait pas été élevée dans ce genre d’idéaux mais il essayait tout de même de lui faire comprendre ce qui l’animait. « Tu penses être fort, avoir du courage et que sais-je encore. Mais en réalité, tout n'est que mensonge. Si tu avais été ce genre d'homme, réellement, dans ton fort intérieur, tu n'aurais pas agi de manière aussi lâche. » Une certaine assurance émanait de la sorcière, assurance qu’il ne pensait pas voir chez elle, pas comme ça. Elle avança, sa voix était plus forte et elle ancra son regard à celui du sorcier qui ne la lâcha pas, il attendit que la jeune femme continue. « Tu n'es qu'un lâche, incapable de tuer Lord Jorah Gryffindor de ta propre main. Un lâche qui dût se servir d'une vipère pour accomplir un acte que lui-même n'assumait pas. » Salazar se contrôlait en ce moment pour ne pas lui faire payer ces mots. Seule Helga pouvait l’insulter de cette manière sans qu’il ne veuille immédiatement le lui faire payer. Il ressentait cependant une rage intense l’envahir. Elle serra le poing, s’avança vers le sorcier et le posa doucement sur sa poitrine, au niveau du cœur. Salazar ne réagit pas tout de suite. Il scrutait le regard de la belle avec une telle intensité que si elle n’était pas autant prise par ses émotions elle en aurait probablement été déstabilisée. Il voulait comprendre ce qu’elle ressentait et il comprenait qu’elle était blessée, lui aussi l’était mais il ne le serait probablement jamais autant que la jeune fondatrice qui semblait réellement désespérée. « Tu as raison. Parfois, l'amour est une faiblesse. » Le bras de la sorcière retomba le long de son corps et avant que le sorcier n’ai pu réagir une larme coula le long de sa joue. Il fronça les sourcils, ne sachant plus comment réagir. Il ne pouvait la toucher, elle allait s’énerver mais il ne savait pas non plus quoi dire. Alors il ne fit rien et elle se tourna. « Helga… » Fit-il, mais trop tard la jeune femme se dirigeait déjà vers la porte du salon, bien décidée à s’enfuir. Il ne réfléchit même pas et la suivit à longues enjambées. Un serviteur le dévisagea un instant et un regard de la part du serpent suffit à ce qu’il reparte après quelques courbettes. Le sorcier s’en voulait d’avoir à ce point blessé la jeune sorcière et il finit par la retrouvée, coincée dans un couloir sans issus. Il ne voulait pas la maintenir prisonnière, ça ne servait à rien, elle allait le détester encore plus. « Mon but n’était pas que tu me déteste, ni même de te blesser Helga. » Il s’approcha doucement, comme l’on s’approche d’un animal blessé. D’un coup de baguette il fit apparaître un mouchoir en tissus blanc entre ses doigts et le tendit à la jeune sorcière. « Pars, si tu le veux, je ne te retiendrai pas. » Il ne bougea pas cependant le couloir était large et elle pouvait aisément le dépasser et partir si elle le voulait. « Je ne suis pas un lâche, Helga. Et je ne t’ai jamais menti. » Elle était bien la seule, d’ailleurs. Il ne savait plus quoi dire, il n’osait tout simplement pas risquer de la perdre de manière irrémédiable et pour ça il ne bougeait plus, il attendait que ce soit elle qui fasse un geste, prononce une parole afin de lui désigner la voie à suivre. Allait-elle être moins hostile ? Il l’ignorait, il aurait pourtant tellement voulu la prendre contre lui comme autrefois et sécher ses larmes, la réconforter tout simplement mais il avait conscience d’être le fruit de sa tristesse et pour cela il ne pouvait pas vraiment se permettre d’agir comme il le souhaitait.
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