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 my weakness cause your pain. (r)

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Ashara Slytherin

Ashara SlytherinPUREBLOOD
PARCHEMINS : 218
PROFESSION : dame de la maison Slytherin.
LOCALISATION : à Saint-Andrews, dans les Monts Brumeux.
ALLEGEANCE : autrefois à ses frères, désormais, à elle-même.

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MessageSujet: my weakness cause your pain. (r)   my weakness cause your pain. (r) EmptyDim 27 Jan - 17:11



at night i pray, that soon your face
WILL FADE AWAY.
« Bienvenue à Belfast, dame Ashara. » Tu esquissas un petit sourire à l'attention d'un des chevaliers de la garde des Hufflepuff, avant de poursuivre ton chemin en direction des quartiers de la cadette de la famille, Jane. Rien qu'à la pensée des mauvais desseins que tu nourrissais envers elle, tu sentis l'excitation pétiller à l'intérieur de toi. Le fait que la douce blonde apprécie ton frère cadet ne t'avait pas échappé, et tu comptais bien se servir de ce fait pour la rallier à votre camp, afin de faire pencher la balance. Il était de nature publique que l'allégeance d'Helga allait, sans aucun doute, aux Gryffindor et tu espérais pouvoir faire de Jane la porte-parole des Slytherin auprès de son frère aîné. Une chaleur furtive envahit ton cœur, à l'évocation du souvenir du seigneur de ces terres, mais tu l'éteignis bien rapidement en te concentrant sur la tâche pour laquelle tu te trouvais ici. On t'avait souvent envié la volonté de fer que tu possédais, et, en ce moment précis, tu remerciais les cieux de t'avoir fait ce don. Sans lui, il était certain que tu ne tiendrais pas aussi fièrement dans les couloirs du château de Belfast. Non, sans cette volonté et l'intransigeance dont tu faisais preuve, envers les requêtes de ton cœur, tu n'aurais été que l'ombre de toi-même, te désolant de la trahison de tes frères et pleurant à chaudes larmes ce cher Theon que tu avais éconduit de façon totalement non charmante. Les relations entre les Hufflepuff et les Slytherin n'avaient jamais été au beau fixe, mais cela n'avait fait que se dégrader, au cours des ans. Et cette pseudo-histoire, entre le seigneur des terres de l'Ouest et toi, n'avait pas arrangé les choses. Tu ne savais pas ce qui avait pu traverser l'esprit de Theon, lorsqu'il avait reçu ta missive, écrite de façon froide et détachée, alors que tu brûlais pourtant de le rejoindre. Il devait probablement te détester et tu tâchais de t'en ficher car, pour la première fois de ta vie, tu avais fait passer les intérêts d'une autre personne avant les tiens. Ton père n'aurait jamais accepté que tu t'intéresses à un Hufflepuff, non, lui te voyait déjà marié à un Black, une lignée honorable, puissante et qui partageait son goût de la mesquinerie. De plus, tu n'étais, alors, pas prête à t'ouvrir, à te dévoiler à quelqu'un qui t'était si étranger. Depuis toujours, on t'avait appris à garder pour toi ce que tu ressentais, à agir comme si rien ne te t'atteignait jamais. Et cela t'avait toujours empêché d'aller vers les autres, de nouer avec eux des relations sincères. Tu n'avais toujours eu que tes frères, ceux-là même pour qui tu aurais été au bout du monde et qui venaient de te poignarder, au plus profond de ton âme. Ils savaient à quel point tu chérissais ta liberté d'actions, le fait de pouvoir choisir qui partageait ton lit, et de vivre ta vie comme tu l'entendais. Et ils te l'avaient enlevée. Délibérément, sans se soucier de savoir à quel point cela aller te blesser. Tu n'étais qu'un objet, à leurs yeux, un objet que l'on utilisait pour sceller une alliance. La haine ne cessait de grandir, à l'intérieur de toi. Cependant, tu n'allais pas la laisser s'échapper comme ça, non, tu attendais le moment propice pour libérer le flot vengeur qui menaçait à l'intérieur de toi. Tu fis tournoyer la bague aux couleurs de la maison Slytherin autour de ton auriculaire, une mauvaise habitude que tu avais prise, lorsque de sombres pensées prenaient le contrôle. Afin d'apaiser les tourments de ton âme, tu te mis à énumérer ce que tu allais devoir faire, pour faire totalement basculer Jane de votre côté. La flatter, lui raconter à quel point Jamie ne tarissait pas d'éloges sur elle, dénigrer les Gryffindor et leur vision grotesque concernant le sang des sorciers. Tu traversais le château de Belfast le menton haut, cependant, perdue, telle que tu l'étais, dans tes pensées, tu ne perçus pas immédiatement la silhouette qui se dirigeait dans ta direction, d'une démarche chaloupée et féline. De longs cheveux blonds, un visage angélique et une robe de grande confection, mais qui n'égalait pas, cependant pas celles des vraies dames. La fille de joie de Theon, sans aucun doute. Tu eus l'impression de pouvoir sentir ton estomac remonter dans ta gorge. Il n'y avait personne d'autres, dans ce couloir, tu pourrais aisément te débarrasser de cette roturière qui profitait sans vergogne de la naïveté du seigneur Hufflepuff. Tes pieds se stoppèrent d'eux-mêmes, alors que tu devais lutter pour ne pas attraper ta baguette magique, sagement dissimulée dans un pli de ta robe. « Bonjour, ma Dame. » Tu devais sans doute devenir paranoïaque, mais il te semblait avoir entendu une pointe d'insolence, dans la voix de cette petite idiote qui ne méritait rien d'autre qu'une place auprès d'un fermier. Pas d'un seigneur. Tu l'ignoras, repoussant, une par une, les envies meurtrières qui montaient jusqu'à ton esprit. C'est alors qu'une autre personne fit son apparition dans ce même couloir. Theon. Rester de marbre, faire comme si de rien n'était, rester fière et hautaine. « Theon. » Ta voix s'était faite détachée et arrogante, l'un des nombreux mécanismes de défense que tu possédais. La jeune blonde lui adressa un sourire éclatant, signe manifeste que ces deux-là partageaient bien plus que de longues conversations philosophiques. Elle eût droit en retour, de ta part, à un regard aussi noir que l'encre, lui conseillant de déguerpir au plus vite, avant que tu reviennes sur ta décision de ne pas commettre un meurtre chez de possibles alliés. « Et bien, tes fréquentations se font de plus en plus douteuses. » Tu haussas un sourcil, mesquine, en reprenant de ta voix suave et volontairement caressante : « Les Gryffindor, Eowyn Ravenclaw – n'essaie pas de le nier, et maintenant une fille de joie, et, qui plus est, pas une des plus belles, si tu veux mon avis. » Tu haussas les épaules, tentant de prendre le rôle de la fidèle conseillère qui s'inquiétait pour lui. En vérité, ce qui t'inquiétais, toi, c'était toutes ces femmes qui rôdaient autour de lui. « J'espère que tu as au moins conscience qu'elle se sert de toi, Theon. »


Dernière édition par Ashara Slytherin le Lun 28 Jan - 17:25, édité 1 fois
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Theon Hufflepuff

Theon HufflepuffPUREBLOOD
PARCHEMINS : 159
PROFESSION : seigneur des terres de l'ouest, ce qui lui laisse du temps pour se consacrer à ses loisirs.
LOCALISATION : lorsqu'il n'est pas dans les terres de l'ouest, on peut le trouver au filet du diable.
ALLEGEANCE : sa famille, uniquement.

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MessageSujet: Re: my weakness cause your pain. (r)   my weakness cause your pain. (r) EmptyLun 28 Jan - 0:38

La journée s’est révélée épuisante. Tu étais parti hors de la ville pour chasser, une activité que tu adores depuis que tu es en âge d’y aller. Mais, si l’idée de quitter ton château durant quelques heures afin de t’adonner à ce passe-temps reste plaisante, tu es toutefois bien heureux lorsque tu rejoins ta forteresse. Rapidement, tu délaisses tes compagnons pour rejoindre tes quartiers, où une bassine d’eau chaude t’attend déjà. Tu t’y plonges, mais tu n’y restes guère longtemps. Tu as d’autres projets pour la suite : il te reste quelques heures avant que le dîner ne soit servi et une jolie demoiselle doit être en train de t’attendre en ce moment-même. Tu es d’ailleurs surprise que celle-ci ne se trouve pas dans les environs, elle qui se fait toujours un plaisir de venir te rejoindre lorsque es de retour. À moins qu’Helga ou Jane l’aient interceptée entre temps, puisqu’elles ne supportaient guère la demoiselle qui partageait tes draps. Non, avec un peu de chance elle était allée se promener. Comme souvent. Tu quittes alors ton bain pour partir à la recherche de Blodwyn, la très désirable demoiselle qui s’était installée dans ton château plusieurs mois auparavant. Tu redescends les escaliers et, lorsque tu entends une voix résonner dans le couloir d’à côté, tu décides de l’emprunter. Blodwyn est là. Tu pourrais reconnaître sa chevelure blonde entre mille, la moindre de ses boucles. Mais elle n’est pas seule. Une autre silhouette familière se dresse devant toi. Une silhouette que tu n’avais pas vu depuis longtemps. Presque trop longtemps. Et, si tu sens ton cœur te serrer lorsque tu aperçois la plus belle femme du royaume, ton visage n’en montre rien. Ashara Slytherin appartient au passé. Elle t’a brisé le cœur, elle n’est plus rien. Une histoire parmi tant d’autre. La seule histoire que tu souhaiterais néanmoins oublier. « Theon. » Elle n’a pas changé. Elle est toujours la même, fidèle à elle-même. Un instant, tu détournes les yeux de ses courbes pour répondre au sourire étincelant que t’adresse ta courtisane et, lorsque tu reportes ton regard sur celle que tu aimais autrefois, tu la vois lancer un regard noir à la blondinette. Si bien que, d’un léger signe de tête tu décides de congédier cette dernière, lui murmurant doucement que tu es désolé. Finalement, tu te décides à t’adresser à ta visiteuse : « Et que me vaut l’honneur de ta visite ? Lady Slytherin se serait-elle perdue ? » Tu as eu l’occasion de croiser Ashara ces dernières années lors d’évènements importants, mais de loin uniquement. Tu l’apercevais, vous ne vous adressiez pas la parole. Et tout était pour le mieux. Non, votre dernière vraie rencontre remontait à bien longtemps avant cela. Dix ans. Quelque chose comme cela. « Et bien, tes fréquentations se font de plus en plus douteuses. » Tu l’observes, mais tu ne réponds pas. Avec la Slytherin, tout vient à point qui sait attendre. Et tu sens qu’elle est loin d’avoir terminé. « Les Gryffindor, Eowyn Ravenclaw – n'essaie pas de le nier, et maintenant une fille de joie, et, qui plus est, pas une des plus belles, si tu veux mon avis. » Tu lèves les yeux au ciel et tu souris. Ou plutôt, tu te forces à sourire. Alors que tu n’as qu’une idée en tête en ce moment même : étrangler la jeune femme. Pour qui se prenait-elle ? Ces histoires ne la concernaient pas. Et, si tu n'as aucunement l'intention de le lui dire, ces reproches te... dérangent néanmoins. Oui, c’était le mot. « Oh, il m’est arrivé de fréquenter pire, tu sais. J’étais encore jeune à l’époque. Jeune et idiot. Elle te ressemblait, d’ailleurs. » Elle. Celle qui, avec une simple lettre, t’a fait regretter le simple fait de l’avoir connu. Pire, tu avais regretté de t’être entiché d’elle. Mais Ashara te semblait soucieuse. Ton sourire s’évanouit. Non. Ashara Slytherin ne te mènerait pas en bateau. Tu es naïf, tes sœurs ne cessent de te le répéter. Mais cette fois, tu ne tomberais pas dans le piège de la belle. « J'espère que tu as au moins conscience qu'elle se sert de toi, Theon. » Tu soupires et tu te détournes de la belle un instant. C’est cela. Ce n’est vraiment pas le genre de Blodwyn, elle ne te planterait jamais un couteau dans le dos. Tu fermes tes oreilles à ces fausses accusations, tu tentes d’ignorer ce que ton interlocutrice te dit. Tout ce qu’elle souhaite, c’est semer le trouble dans ton esprit. Et tu ne la laisseras pas faire. « C’est que tu m’as l’air d’être bien renseignée. Ne me dit pas que tu m’espionnes ? » Ton regard se perd dans la mer, que l’on aperçoit à travers les fenêtres. De l’autre côté, la guerre fait rage. Cette guerre qui oppose le frère d’Ashara aux Gryffindor. Tu ne t’es pas encore décidé à y participer ; cela ne te concerne pas et tu n’es pas fait pour ce genre de truc. Tu préfères te contenter d’écouter Jane te conter ce qu’il se passe outre-mer pour le moment. Et tu espères que ce n’est pas la raison de la visite de la demoiselle. Ce n’est pas sa visite qui te ferait conclure un accord avec les Slytherin. « Au fait. Tu peux dire à ton frère qu’il devra m’envoyer mieux s’il espère conclure une alliance. » Tu pourrais espérer la discussion avec un autre émissaire. Pas avec Ashara. Tu n’as aucune envie de te montrer agréable envers elle, aucune envie de passer des heures entières à discuter alliance avec la belle. Tu veux qu'elle s'en aille, tu veux qu'elle retourne auprès de son cher frère et qu'elle te laisse tranquille. Après toutes ces années, tu ne t'attendais pas le moins du monde à la voir oser mettre un pied dans ta demeure. Seule. Tu te portais bien, jusqu’à ce qu’elle ne vienne réveiller ta douleur, que tu croyais pourtant avoir dompté depuis des années. « Ce n'est pas toi qui réussira à me rallier à votre cause. » Tu te tournes à nouveau vers la jeune femme, t'appuyant contre le mur. Sa simple présence a réussi à te mettre de mauvaise humeur. Dix ans plus tard, tu ne lui as toujours pas pardonné d'avoir éconduit le jeune homme que tu étais à l'époque.

Spoiler:
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Ashara Slytherin

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MessageSujet: Re: my weakness cause your pain. (r)   my weakness cause your pain. (r) EmptyLun 28 Jan - 20:57



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WILL FADE AWAY.
Tu ne pourrais pas mettre de nom sur les sentiments qui s'emparèrent de toi lorsque Theon apparût dans ton champ de vision. Tu ne l'avais pas vu depuis bien longtemps, évitant de poser tes yeux sur sa silhouette lorsque vous vous retrouviez au même endroit. C'était tout simplement plus facile ainsi. L'ignorer, faire comme s'il n'existait pas vraiment. Peut-être parviendrais-tu ainsi à le chasser de tes pensées, à ignorer les cris de ton cœur. Cependant, tu devais bien avouer que même ta volonté de fer ne pouvait rien contre l'image de Theon. Tu avais fait, une fois, l'erreur de laisser quelqu'un franchir tes défenses, et tu le regrettais amèrement, désormais. Tu aurais simplement dû écouter ton père, lorsqu'il te conseillait de ne te fier qu'à toi-même, protégeant ton cœur, et ton âme, car jamais personne ne pourrait se montrer digne de ta confiance. Tu avais aujourd'hui la preuve ultime que tu aurais dû suivre ses conseils à la lettre, et ne pas même permettre à ton propre sang d'avoir une emprise affective sur toi. « Et que me vaut l'honneur de ta visite ? Lady Slytherin se serait-elle perdue ? » Pour seule réponse, tu te contentes de hausser les épaules, jouant la carte du mystère. Non, tu n'avais pas laissé tes pas te guider de façon hasardeuse jusqu'au château de Belfast. Tu n'agissais jamais de manière spontanée, toutes tes actions étaient toujours mûrement réfléchies. Le hasard menait à l'incertitude, qui menait, elle-même, à une perte de contrôle, et si il y avait bien une chose, en ce bas monde, que tu aimais, c'était le contrôle. Cela te donnait une appréciable impression de sécurité, de pouvoir maîtriser ta destinée. Cependant, malgré le régime de vie auquel tu t'astreignais, tu avais tout de même réussi à perdre le contrôle de ta vie. Ton union avec Arès. Il vrai que tu ne l'avais absolument pas vue venir, cette nouvelle. Toi qui pensais que tes frères te chérissaient assez pour ne pas t'utiliser comme un objet, tu t'étais trompée. Et plus que fortement. De nouveaux pots cassés pour ta pauvre âme tourmentée. Cependant, tu ne laissais rien paraître de tes états d'âme, contentant de jouer ton rôle. Celui de la détestable, la froide, hautaine et arrogante Ashara Slytherin. « Oh, il m'est arrivé de fréquenter pire, tu sais. J'étais encore jeune à l'époque. Jeune et idiot. Elle te ressemblait, d'ailleurs. » Le sourire niais plaqué sur son visage depuis le début de votre conversation s'évanouit alors. Il détourna rapidement les yeux en lâchant un petit soupir. Ta vision était-elle donc si désagréable ? Tu plissas les yeux, à la fois irritée par ses paroles et ses gestes. Perdait-il complètement la raison ? Si il y avait bien une chose dont tu étais sûre, c'était de ta supériorité face aux autres personnes, et femmes notamment, qu'il fréquentait. « Le moins que l'on puisse, effectivement, c'est que vpus n'êtes plus si jeune, Monseigneur, répondis-tu mesquinement en haussant un sourcil, pour le reste, cependant, permets-moi d'émettre quelques doutes. » Les attaques verbales avaient ce drôle d'effet sur toi : elles te donnaient encore plus envie d'en découvre, sans jamais te départir, pour autant, de ton sourire le plus poli. Tu n'étais pas ce genre de femmes, susceptibles et vexées si facilement. Non, il t'en fallait un peu plus pour te déconfire. « Mais dis-moi, cette femme, devais-tu la payer pour obtenir une once d'affection ? Enfin, dans l'hypothèse où elle t'en ait donné, bien sur. » Nouveau sourire de circonstance alors que ton cœur se serrait douloureusement. Tu avais souvent rêvé que Theon appartienne à la noble maison des Black. Tu n'aurais alors pas eu à le repousser, tu aurais même pu donner suite à cette histoire naissante. Mais ce n'était pas ainsi que la vie fonctionnait, car ce serait beaucoup trop simple si vous autres, êtres humains, pouviez faire tout ce que vous vouliez. Vous n'épousiez pas qui vous aimiez, vous ne faisiez pas ce dont vous aviez envie, vous ne prêtiez pas allégeance à qui vous le désiriez. Theon était un Hufflepuff, et ton père serait probablement devenu fou à l'idée que sa fille adorée fréquente un hériter de la maison suzeraines des terres de l'Ouest. « C'est que tu m'as l'air d'être bien renseignée. Ne me dis pas que tu m'espionnes ? » Tu laisses s'échapper un petit soupire de tes lèvres en levant les yeux au ciel. Bien entendu, il a raison. Tu possèdes des espions dans beaucoup de maisons importantes, mais encore plus dans celle dans laquelle tu te tiens présentement. Ton amour démesuré du contrôle fait que tu aimes savoir sur qui les yeux de ton cher Theon se posent. Cependant, tu ne lui feras jamais le plaisir de l'avouer, et tu préfères répondre d'une voix amusée, comme si cela était la chose la plus grotesque que tu ais jamais entendu : « Je suis désolé de te décevoir, Theon, malheureusement, j'ai des préoccupations plus importantes que de faire une liste de toutes tes conquêtes. Cependant, vous devriez vous montrer plus rapidement, Eowyn et toi. J'ai une paire d'yeux, au château Ravenclaw, très attentive, et qui m'a laissé entendre que tes voyages diplomatiques se terminaient bien souvent dans le lit de cette fille. » Tu dois te contrôler pour ne pas laisser la jalousie et la colère influer sur les intonations de ta voix. Tu ne veux pas que Theon découvre qu'il peut avoir une emprise sur toi. Jamais. Tu veux garder le peu de liberté qu'il te reste. « Au fait. Tu peux dire à ton frère qu'il devra m'envoyer mieux s'il espère conclure une alliance. » Tu lui décoches un petit sourire assassin, alors qu'il reprend : « Ce n'est pas toi qui réussira à me rallier à votre cause. » Il prend appuie contre le mur voisin, te toisant de ses prunelles plus bleu que l'océan. Il est attirant au possible, et tu es prête à parier qu'il le sait. Tu dois te retenir de ne pas te pendre à son cou en lui expliquant les raisons de cette lettre que tu lui avais écrite, et qui reflétait tout sauf les sentiments que tu éprouvais pour lui. « Désolé de te décevoir – encore, mais ce n'est pas pour toi que je suis ici, Theon, même si je suis sûre que tu aurais été ravi que l'inverse soit vrai. J'ai des affaires bien plus importantes en cours dans ce château, et, de plus, je sais que tu es bien trop sentimentale pour pouvoir négocier avec moi de façon impartiale. Dis-moi si je me trompe. » Tu recommences à faire tourner ta bague autour de ton auriculaire, avant de reprendre : « De plus, mon cher Theon, tu apprendras, pour ta gouverne, que je ne joue plus à l'émissaire pour mon frère. »
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Theon Hufflepuff

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MessageSujet: Re: my weakness cause your pain. (r)   my weakness cause your pain. (r) EmptyMar 29 Jan - 14:10

Ashara Slytherin. Tu ne te serai jamais attendu à la revoir, pas dans ces conditions-là en tout cas, et ce serait mentir que d'affirmer que tu n'as rien ressenti à la vue de sa silhouette. De la haine, de la surprise, de l'espoir, du désir. Et bien d'autres émotions encore, qui resteraient en ton sein pour la plupart, que tu préférais ignorer. Tu aurais voulu ne jamais la revoir, tu aurais voulu oublier votre passé commun. Comme si vous ne vous étiez jamais rencontrés. Mais peut-être est-ce trop demander ; la revoir rave des souvenirs que tu croyais enterrés depuis longtemps. Et la demoiselle semble ne vouloir rien t'épargner. « Le moins que l'on puisse dire, effectivement, c'est que vous n'êtes plus si jeune, Monseigneur. Pour le reste, cependant, permets-moi d'émettre quelques doutes. » Un sourire poli planqué sur tes lèvres, tu ne daignes pas répondre. Tu te fiches bien de ce que la demoiselle peut te dire, tu te fiches bien de l'entendre t'attaquer. Cela n'est rien, cela ne t'atteint pas. Ici encore, elle se montre gentille. Tu es conscient que la belle est capable de faire bien pire que cela. « Mais dis-moi, cette femme, devais-tu la payer pour obtenir une once d'affection ? Enfin, dans l'hypothèse où elle t'en ait donné, bien sur. » En entendant ces mots, tu prends consciences d'une vérité, bien trop douloureuses. Tu ne sais pas. Tu ne sais plus. Oh bien sûr, cette nuit que tu as passé à ses côtés était loin d'être désagréable, mais pourrais-tu affirmer avoir reçu l'affection que tu méritais ? Au vu de la façon dont tout ceci s'est terminé, tu commençais à en douter. Au final, cela n'avait vraiment été qu'un jeu pour elle. Un jeu sans importance dont tu portes toujours les séquelles. « Ses... talents, si l’on peut les appeler ainsi pusiqu’elle n’en a guère, ne valent pas le moindre sous. Cette histoire était une grossière erreur. » Une erreur qui a néanmoins fait de toi celui que tu es aujourd'hui. Un homme instable, un homme qui collectionnes les femmes. Ironiquement, tu pourrais presque remercier Ashara de t'avoir rejeté. « Je suis désolé de te décevoir, Theon, malheureusement, j'ai des préoccupations plus importantes que de faire une liste de toutes tes conquêtes. Cependant, vous devriez vous montrer plus rapidement, Eowyn et toi. J'ai une paire d'yeux, au château Ravenclaw, très attentive, et qui m'a laissé entendre que tes voyages diplomatiques se terminaient bien souvent dans le lit de cette fille. » Eowyn. Encore. Ashara semble en savoir long sur toi, bien plus que la majorité des gens, bien plus que les quelques amis que tu as. Tu n'en montres rien, mais tu fulmines. La jeune femme t'agace. De quoi se mêle-t-elle ? Ces affaires ne concernent que toi ; tu es assez grand pour choisir seul qui partage ton lit. « Si ta "paire d'yeux" avait raison, je ne vois pas en quoi ceci te regarderait. Ne me fait pas croire que tu t'inquiètes pour moi, je sais très bien que là n'est pas le problème.» Tu trouves déroutant le fait qu'elle insiste autant sur cette histoire mais cependant, tu ne t'y attardes pas. Tu sais très bien qu'Ashara n'est pas le genre de femme à laisser facilement transparaître ce qu'elle pense et tu as bien mieux à faire que de t'y amuser. « Désolé de te décevoir – encore, mais ce n'est pas pour toi que je suis ici, Theon, même si je suis sûre que tu aurais été ravi que l'inverse soit vrai. J'ai des affaires bien plus importantes en cours dans ce château, et, de plus, je sais que tu es bien trop sentimentale pour pouvoir négocier avec moi de façon impartiale. Dis-moi si je me trompe. » Tellement sentimental que tu l'aurais fichu à la porte avant qu'elle n'ait eu le temps de te saluer oui. Chose que tu aurais du faire lorsque tu t'es retrouvé face à elle. Tu ne sais pas ce qui te retient. Peut-être le fait de pouvoir, pour une fois, poser librement ton regard sur sa personne. La fille que tu as connu il y a plus de dix ans est devenue une femme, qui n'a rien perdu de la beauté qu'elle possédait déjà à l'époque. Une des femmes les plus désirables que tu aies eu l'occasion de rencontrer. Tu luttes pour que ton regard ne se perde pas à nouveau loin des yeux de la belle lorsque cette dernière reprend la parole : « De plus, mon cher Theon, tu apprendras, pour ta gouverne, que je ne joue plus à l'émissaire pour mon frère. » Voilà qui est étrange. Toi qui sait qu’Ashara a toujours été proche de ses frères. Tu regardes la demoiselle, surpris. Et puis finalement, tu comprends. L’explication se résume en un simple nom : Arès Black. L’homme auquel le seigneur des Monts Brumeux avait offert la main de la belle. « Je vois. » C’est tout ce qui te vient à l’esprit ; jusqu’à présent, tu avais complètement oublié cette histoire de mariage. Tu avales difficilement ta salive et ton regard quitte à nouveau les délicieuses courbes de ton interlocutrice. Elle n’a que ce qu’elle mérite, penses-tu. Et tu n’avoueras certainement pas à la jeune femme – ou à quiconque d’ailleurs, pas même à Mahaut – que tu as maudit Black lorsque l’on est venu t’annoncer ce mariage. Pas plus que tu n’avoueras ton aversion à cette union est toujours aussi forte aujourd’hui. Ashara n’est pas tienne, elle ne l’a jamais vraiment été. Pourtant, tu l’as désirée, pourtant tu l’as aimée comme tu n’as jamais aimé. Et aujourd’hui ? Aujourd’hui, tu la détestes ; aujourd’hui tu la hais. Mais ce serait mentir que d’affirmer que c’est là tout ce que tu ressens pour la Slytherin. Tu te refuses néanmoins à mettre des mots là-dessus ; tu préfères te contenter d’ignorer le tout, d’enfermer ces sentiments dans un coin de ton cœur. Tu préfères oublier. Ton silence dure quelques minutes, et puis tu te décides à reprendre la parole, un léger sourire au coin des lèvres. Faux lui aussi. « Au fait, il me semble avoir oublié de te féliciter pour ton – futur – mariage. Toutes mes excuses. » Des félicitations. Alors que tu n’en penses pas un mot. Tu ne saurais être heureux pour eux, pour elle. Pas dans ces conditions-là. Tu n’arrives pas à te réjouir, tu te comportes en égoïste. Retenant un soupir, tu t’approches d’Ashara. Vous êtes proches – trop proches. Tes yeux dans les siens. « Pauvre Black. Il ne sait pas dans quoi il se lance. » Doucement. Presque un murmure. Tu penses chacun de tes mots, pour l’avoir toi-même expérimenté. Ashara est une jolie fleur mais tu t’es trop rapidement heurté à ses épines. Et, si la belle refuse ce mariage au point de s’éloigner de son frère, tu es certain qu’Ares risque de trouver plus que de simples épines sur son passage.

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MessageSujet: Re: my weakness cause your pain. (r)   my weakness cause your pain. (r) EmptyMar 29 Jan - 21:07



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« Ses … talents, si l'on peut les appeler ainsi, puisqu'elle n'en a guère, ne valent pas le moindre sous. » Tu lui adresses un sourire où se mêlent agacement et mesquinerie, tentant de te donner un air rieur, alors que tu voudrais, à ce moment précis, arracher son adorable tête du reste de son corps. « Cette histoire était une grossière erreur. » Tu hausses un sourcil. Où était donc passé cet homme qui avait su te charmer en quelques mots ? Cet amant éploré qui te couvrait de montagnes de cadeaux et de missives à l'eau de rose ? C'était ce Theon là qui avait su accrocher ton cœur, et tu réalisas à quel point cette histoire vous avez changé, à quel point, à cause de toi, son âme semblait avoir perdu de sa luminescence. Le seigneur Hufflepuff était un homme profondément bon et honnête, alors que toi, tu n'étais que noirceur. En l'éconduisant comme tu l'avais fait, tu l'avais à la fois protégé de ton père et de toi. Theon semblait échapper à toutes les règles que tu avais toujours respecté. Tu ne t'étais jamais vraiment intéressée au bien et aux intérêts d'autrui, au fait que tu pouvais heurter les personnes qui se trouvaient autour de toi, avec tes mots durs et francs. Mais lorsqu'il était question du jeune homme, ton cœur semblait perdre le nord. Cependant, une fois de plus, tu te devais de jouer ton rôle, d'être la personne que l'on attendait de toi que tu sois. Personne ne t'avait jamais vraiment demandé qui tu étais réellement. En réalité, tu savais bien que c'était parce que, soit les autres s'en fichaient, soit parce qu'ils étaient trop effrayés par le monstre que tu étais pour tenter de creuser sous la carapace. Tu plantas tes yeux dans les siens, avant de persifler : « Au moins, cette femme et toi êtes d'accord sur quelque chose. » Il heurtait ton cœur tourmenté, mais tu ne te laisserais pas avoir ainsi. Tu rendrais coup pour coup, quitte à y laisser les derniers morceaux saints de ton âme. Peu importait la douleur qui n'allait pas manquer de te submerger, une fois que vos routes se seraient de nouveau séparées, tu ne te laisserais pas faire ainsi. Faire face, même dans les moments les plus difficiles, voilà une des leçons que l'on t'avait enseigné très tôt. Tu es rapidement tirée de tes pensées par la voix grave et puissante de Theon. « Si ta 'paire d'yeux' avait raison, je ne vois pas en quoi ceci te regarderait. Ne me fais pas croire que tu t'inquiètes pour moi, je sais très bien que là n'est pas le problème. » Ca ne te regardait pas, et ce n'était pas vraiment pour lui que tu t'inquiétais. Non, si il y avait quelqu'un qui devait s'en faire, c'était sans aucun doute Eowyn. La simple évocation de son nom fit déferler en toi des vagues de jalousie et de colère. Tu ne portais pas les Ravenclaw dans ton cœur, mais désormais, tu voulais simplement les voir détruits. Tu étais d'une possessivité maladive, sans doute parce que tu n'avais jamais appris à partager, et, en l'occurrence, tu considérais Theon comme étant ta propriété. Si tu avais pu, tu l'aurais certainement enfermé dans une cage dorée pour ne l'avoir rien qu'à toi. Seulement, sa disparition aurait sans doute semblé un peu suspecte, en ces temps difficiles. Tu ne préfères pas répondre à cette provocation de la part du jeune homme, te contentant de hausser les épaules. Son regard se pose de nouveau sur toi, alors que ses yeux s'illuminent brièvement d'une lueur surprise. C'était exactement la réaction que tu escomptais. Tout le monde vous pensaient lié par des liens indestructibles, tes frères et toi. Cependant, ils étaient bien loin du compte. Vos relations n'avaient jamais été aussi froides. « Je vois. » Et son regard te fuit une nouvelle fois. Un silence s'installa, alors que vous étiez tout les deux plongés dans vos pensées, songeant à cette idylle naissante qui avait eu lieu entre vous, des années auparavant. Cependant, le temps n'avait en rien altéré les sentiments que tu portais au jeune homme. Ils étaient toujours présents, aussi forts et puissants que par le passé. Tu avais bien essayé de les oublier dans les bras d'autres hommes, mais rien n'y avait fait. Tu semblais condamnée à ne songer qu'à cet être que tu aimais et détestais à la fois. « Au fait, il me semble avoir oublié de te féliciter pour ton – futur – mariage. Toutes mes excuses. » Tu dardes alors sur lui un regard assassin. Il sait pertinemment que tu ne portes pas Arès dans ton cœur. Et ça l'amuse, le bougre. Tu voudrais lui faire manger son petit sourire en coin. C'est alors qu'il se rapproche de toi, sournoisement, et tu songes que, lui aussi, ressemble à un serpent, en cet instant précis. Ses yeux se plongent dans les tiens et tu acceptes ce contact sans rechigner. Ses prunelles azures t'avaient manquées. Tu caresses du regard les traits fins et aristocratiques de son visage, comme tes mains aimeraient pouvoir le faire. « Pauvre Black. Il ne sait pas dans quoi il se lance, fait-il dans un souffle. » Tu lui accordes un petit sourire de connivence. Pour une fois, Theon a totalement raison. Arès sera sûrement déçu, lorsqu'il découvrira que tu n'es pas une sage petite poupée de porcelaine. « Tu veux connaître un petit secret, Theon ? » Vos corps ne sont plus distants que d'une dizaine de centimètres et tu as l'impression de pouvoir sentir la chaleur qui se dégage de son corps. « Ce mariage n'aura pas lieu, je ferais tout pour que cela n'arrive pas. Alors tu peux garder tes félicitations pour toi. » Tu plisses les yeux, impatiente de voir, et d'entendre, surtout, sa réaction. « Au moins, Arès aura la chance de ne pas se retrouver uni à une femme comme moi. Peu importe ce que tu entendais par-là. »
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MessageSujet: Re: my weakness cause your pain. (r)   my weakness cause your pain. (r) EmptyMer 30 Jan - 14:55

Un mariage qui doit unir les maisons Slytherin et Black. C’est Jane qui t’as annoncé la nouvelle. Un sourire s’est dessiné sur tes lèvres et tu as simplement répondu qu’il était peut-être temps pour la Slytherin de se trouver un époux. Tu as fait comme si de rien était et réussi à duper cette sœur, qui ignore votre passé commun. Mais cette histoire de mariage t’a travaillé les semaines suivantes. Tu savais qu’Ashara avait sûrement quelques liaisons, mais tu t’en fichais puisque tu savais pertinemment qu’elles n’avaient aucun avenir et peut-être espérais-tu qu’il en soit toujours ainsi. Un mariage cependant, c’est autre chose. « Tu veux connaître un petit secret, Theon ? » Un secret. Tu adores les secrets. Tu ne réponds rien, tu te contentes de la fixer, attendant ce qui va suivre. Tes yeux bleus sont toujours plongés dans les siens, vos deux corps toujours aussi proches l’un de l’autre. Tu ne feras rien, tu ne tenteras rien. Tu ne tiens pas à te mettre les Black à dos et tu n’es pas idiot au point d’essayer de la mettre à nouveau dans ton lit ; tu te méfies d’elle comme de la peste, tu as perdu toute confiance en cette femme. Et la haine qu’elle t’inspire t’empêcherait bien d’aller jusque-là avec elle. La briser, voilà tout ce que tu souhaites en ce moment même. Mais tu es bien conscient que l’on ne brise pas un serpent aussi facilement. « Ce mariage n'aura pas lieu, je ferais tout pour que cela n'arrive pas. Alors tu peux garder tes félicitations pour toi. » Oh. Une fois de plus, tu es surpris. Tu hausses les sourcils, puis un sourire en coin se dessine sur tes lèvres. Quel idiot ; tu ne sais même pas pourquoi tu es étonné de l’entendre t’annoncer ses projets. La réaction de la jeune femme n’est pourtant pas inhabituelle : on ne se débarrasse pas d’Ashara aussi facilement, c’est elle qui se débarrasse de vous. « C’est une excellente décision. » dis-tu tout simplement. Tu marques une pause, mais tu es cependant loin d’avoir fini. Sa décision est excellente à bien des égards. Si une part de toi aurait voulu que ce mariage ait lieu rien que pour le fait de savoir Ashara dans une prison dorée de laquelle elle ne peut s’échapper, tu dois tout de même admettre que cette nouvelle t’ôte un poids. « Ca t’évitera de te faire tuer lorsque ce très cher Black te surprendra dans les draps d’un autre. » Si tu as longtemps gardé tes distances avec la Slytherin, tes oreilles entendaient les quelques rumeurs qui courraient à son sujet. Ashara aime les hommes presque autant que toi, tu aimes les femmes. Elle, fidèle à un seul homme – qu’elle semble mépriser ? Tu n’y crois pas une seule seconde. Tu as beau ne pas connaître celle que la belle est devenue en grandissant, tu ne la crois pas capable de ce genre de comportement. « Au moins, Arès aura la chance de ne pas se retrouver uni à une femme comme moi. Peu importe ce que tu entendais par-là. » Des tas de choses que tu ne souhaites, pour la plupart, pas exprimer. Tu ne veux pas prendre le risque de rouvrir un peu plus cette plaie que tu as dans ta poitrine. Dix ans pour passer à autre chose, ça a été plus que suffisant. Tu as connu d’autres filles, tu as réussi à penser à autre chose qu’à celle qui faisait battre ton cœur. Mais à ce jour, tu cherches toujours le remède qui permettra de l’effacer de ta mémoire et de tes souvenirs – remède que tu ne peux espérer trouver si la demoiselle revient te tourmenter. « Qu’es-tu venue faire ici, Ashara ? » Tu sais que le monde ne tourne pas autour de ta personne, mais tu ne peux t’empêcher de te poser cette question, encore. Tu ne connais aucun lien entre tes sœurs et Ashara, alors, par Merlin, pourquoi était-elle là ? Elle semble te mépriser autant que tu la hais. Cependant, une idée te vient à l’esprit. Sans te départir de ton sourire, l’une de tes mains traverse la distance qui vous sépare et tire sur la ficelle qui ferme le manteau de la belle. Et tu luttes. Tu luttes pour ne pas aller plus loin. Tu luttes pour ne pas céder. Cette fois, tu t’en sortiras indemne. « Serait-ce pour cela ? » Dire que tu ne veux pas d’elle serait un mensonge. Oui, tu la désires. Et plus les minutes défilent, plus tu sens ce désir envers elle grandir. Cependant, tu t’y refuses. Tu refuses de te montrer aussi faible qu’autrefois. Ta main retombe, frôlant le bras de ton interlocutrice au passage. « Oh non pardon. J’avais oublié. Tu dois être là pour autre chose puisque tu ne souhaitais pas donner de suite à cette nuit-là. Pas même une seconde nuit. » Tu hausses les épaules alors que ton cœur se serre à l’évocation de la lettre qu’elle t’avait envoyé et tu t’éloignes quelque peu de la Slytherin. « Et même si ça avait été le cas, j’aurais été dans l’obligation de te refuser cette faveur. Vois-tu, j’ai déjà une très charmante jeune fille qui réchauffe mes draps en ce moment-même. » Tu ignores pourquoi tu te sens obligés d'amener Blodwyn sur le terrain puisque tu restes persuadé qu'Ashara ne ressent rien d'autre que du mépris envers toi. Peut-être essaies-tu simplement de lui prouver que tu es bel et bien passé à autre chose même si cela n'est qu'à moitié vrai.

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MessageSujet: Re: my weakness cause your pain. (r)   my weakness cause your pain. (r) EmptyMer 30 Jan - 17:20



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Alors que tu fais part à Theon de tes projets, concernant ton union avec Arès Black, tu vois un petit sourire se dessiner sur ses lèvres, alors qu'il hausse un sourcil. Serait-ce une lueur de contentement, que tu peux percevoir dans ses yeux ? Se réjouirait-il de ta volonté de te rebeller ? Tu sens ta curiosité se piquer, cependant, tu sais parfaitement que tu dois la contrôler, car poser des questions sur ces nouvelles émotions qui semble l'habiter, ce serait avouer l'intérêt que tu lui portes. Or, tu veux que Theon ignore tout de cela. « C'est une excellente décision, finit-il par lâcher. » Tu esquisses un petit sourire satisfait en hochant la tête, attendant impatiemment la suite de son raisonnement. Car tu ne trompes guère sur les intentions de Theon. Il n'a pas fini de vouloir te rendre la monnaie de ta pièce, et ce, même dix ans après les faits. Cependant, tu peux parfaitement le comprendre. Si vos rôles avaient été inversés, tu aurais eu envie de lui faire mal. Terriblement mal. Et tu étais presque certaine, cependant, que tu n'aurais pas eu son self-control. Voilà bien longtemps que tu lui aurais sauté à la gorge. Mais peut-être est-ce parce qu'il compte t'attaquer de façon plus douloureuse. Parce que la violence physique n'est rien en comparaison à la douleur qu'il est capable de t'infliger, mentalement. Seulement, tu as, comme avantage, le fait qu'il ne sache pas à quel point l'emprise qu'il peut avoir sur toi est grande. Et il ne le saura probablement jamais, te considérant seulement comme cette femme odieuse qui lui a brisé le cœur. Tu aurais aimé lui expliquer la vérité, lui faire connaître les raisons qui t'avaient poussé à agir ainsi. Mais tu te contentas d'attendre bien sagement la réplique suivante, dressant de nouvelles barrières autour de ton cœur. « Ca t'évitera de te faire tuer lorsque ce très cher Black te surprendra dans les draps d'un autre. » Tu te mords la lèvre inférieure pour retenir ce petit rire qui ne demande qu'à sortir. Oh, tu savais bien qu'Arès deviendrait fou à l'idée de te savoir volage, partageant même ton lit avec certains de ses hommes les plus proches. Et cela t'enchantait, tu devais bien l'avouer. Tu ne voulais pas de lui, et tu comptais bien le lui faire comprendre. Il pouvait prétendre avoir réussi à t'avoir, tu ne serais jamais à lui. Et s'il voulait te priver de l'once de liberté qui te restait, et bien, tu allais devoir sortir les grands moyens. « Arès ne me tuera pas, même s'il me découvre en bonne compagnie. Je suis l'objet qu'on lui a donné pour garantir l'alliance entre les Slytherin et sa maison, il sait que la colère de Salazar s'abattrait sur lui, s'il osait, ne serait-ce, que lever la main sur moi. » Tu ne voulais pas des Black comme alliés, mais ton aîné n'en avait fait qu'à sa tête, conseillé par votre fourbe de cadet. Et à eux deux, ils avaient décidé de trahir leur propre camp, rompant à jamais cette unicité qui avait toujours régné entre vous. Cependant, vous préfériez prétendre que tout allait bien, entre vous, afin que vos ennemis ne s'engouffrent pas dans cette faille nouvellement ouverte. « En plus, je te manquerais, si Arès venait à m'ôter la vie, non ? Minaudas-tu, une lueur amusée dans le regard. » Du moins, c'était ce que tu espérais. En vérité, tu savais bien que peu de personnes pleurerait ta mort. Personne n'aimait les tyrans. Alors, tu tentais de te persuader que tu étais simplement trop bien pour eux, et que c'était pour cette raison que la solitude commençait à ronger ton existence. Mais combien de temps cette excuse tiendrait-elle encore la route ? Tu n'en avais aucune idée. « Qu'es-tu venue faire ici, Ashara ? » Tu hausses les épaules, car, en vérité, tu commences à douter des raisons qui t'ont poussé à mettre les pieds ici, au château de Belfast. Tu avais mené ce voyage en prétextant devoir parler à Jane, afin de t'assurer qu'elle était toujours dans votre camp. Cependant, tu commençais à penser que, peut-être, la raison cachée de tout cela, était le fait que tu désirais revoir la personne qui se trouvait en face de toi. Tu chassas rapidement cette idée de tes pensées en secouant doucement la tête. Non, tu étais là pour Jane, et seulement pour elle. C'est alors que, son beau sourire toujours plaqué sur son visage, Theon commença à réellement jouer à son tour. Seulement, ce qu'il ignorait, c'est que des années de pratique t'avaient rendu plus forte à ce petit jeu là. L'une de ses mains tira sur la ficelle retenant les pans de ton manteau, dévoilant l'intégralité de ta robe aux couleurs de ta maison. « Serait-ce pour cela ? » Tu penches la tête sur le côté, sentant ton estomac se tordre d'excitation et d'un peu de … trac ? Impossible, la femme que tu es n'est jamais anxieuse quant aux actions d'un homme qui, visiblement, se délecte du spectacle qu'offre ton corps. Rien, ni personne ne t'a jamais intimidé. Et tu ne comptes pas faire de ce jour le premier. Sa main frôle ton bras, et tu sens tes poils se hérisser sur ta peau. Tu avais oublié à quel point ton corps réagissait aux caresses de ses doigts. Tu plisses les yeux, tâchant de prévoir où tout cela est censé vous mener, alors qu'il reprend : « Oh non, pardon. J'avais oublié. Tu dois être là pour autre chose puisque tu ne souhaitais pas donner de suite à cette nuit-là. Pas même une seconde nuit. » Tes yeux s'agrandissent furtivement de surprise. Tu ne t'attendais absolument pas à une réplique comme celle-là. Tu voudrais le secouer pour enlever cet air sur son visage et voir s'étendre, à la place, un immense sourire, le serrer contre toi en lui chuchotant les réelles motivations de ta lettre. Mais tu restes de marbre, parce que tout cela est bien trop beau pour se terminer ainsi, et que les belles fins n'existent que dans les contes. « Et même si ça avait été le cas, j'aurais été dans l'obligation de te refuser cette faveur. Vois-tu, j'ai déjà une très charmante jeune fille qui réchauffe mes draps en ce moment-même. » Tu l'as laissé faire, et c'est à ton tour, désormais. « Aurais-tu aimé que ce soit la raison de ma présence, Theon ? » Tu combles d'un petit pas la distance qui vous sépare, plantant tes yeux dans les siens en tirant doucement sur son col. « Aurais-tu aimé que je te la donne maintenant, cette seconde nuit ? Aurais-tu vraiment eu la force de me repousser, si j'étais venue pour t'offrir ce que tu as tant désiré, autrefois ? » Tu fais sournoisement remonter ta main dans son cou, effleurant du bout des doigts sa peau chaude. « J'aurais été ravie de partager ton lit à nouveau, mais, comme tu l'as si bien souligné, il est déjà occupé. J'ignorais que tu étais devenu un adepte de la monogamie, Theon, souffles-tu alors que tes doigts caressaient à présent les lignes carrées de sa mâchoire. » Tu étais prête pour le grand final de ton petit discours, et tu dus retenir le sourire mauvais qui menaçait d'étirer tes lèvres. « Et c'est vrai, qu'est-ce qu'une petite bâtarde qui ne voit en toi que des gallions, face à une femme de mon ordre ? » Tu essaies de maîtriser les intonations de ta voix, car tu as peur que ta jalousie dévorante ne soit dévoilée. Une fois cette conversation achevée, tu sais très bien que ton esprit machiavélique montera sur pieds un plan qui visera à faire du mal à cette Blodwyn, cette fille que tu exècres parce qu'elle possède la seule chose au monde que tu ne pourras pas avoir. « J'ai bien l'impression que cette fille t'a changé, faisant disparaître tout ce qui avait fait que je t'avais apprécié, autrefois. Où est donc passé ce Theon joyeux, drôle et bon vivant ? Celui qui ne manquait jamais une occasion de s'amuser et qui savait si bien profiter de la vie ? A-t-il disparu en même temps que ton honneur, lorsque tu as invité cette fille à venir habiter dans ton château ? » Tu tentas d'ignorer les protestations de ton cœur. L'attaquer ainsi te faisait du mal, à toi aussi. Mais c'était, en quelque sorte, la seule manière que tu possédais de lui montrer qu'il comptait encore, et toujours, pour toi.
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MessageSujet: Re: my weakness cause your pain. (r)   my weakness cause your pain. (r) EmptyMer 30 Jan - 20:22

« Arès ne me tuera pas, même s'il me découvre en bonne compagnie. Je suis l'objet qu'on lui a donné pour garantir l'alliance entre les Slytherin et sa maison, il sait que la colère de Salazar s'abattrait sur lui, s'il osait, ne serait-ce, que lever la main sur moi. » Certes. Mais la colère de Salazar ne s’abattrait-elle pas également sur Ashara s’il vient à apprendre qu’elle ne respecte pas son engagement ? « En plus, je te manquerais, si Arès venait à m'ôter la vie, non ? » Non. Elle ne te manquerait pas. Pas plus qu’elle t’as manqué ces dernières années, en tout cas. Qu’elle soit morte ou loin de toi, cela revient au même. L’absence ne serait pas plus douloureuse dans un cas que dans l’autre. Tu te retiens néanmoins de lui en faire la remarque, par... politesse. Pourtant, tu oublies rapidement cette politesse lorsque tu entreprends de défaire la ficelle du manteau d’Ashara et que tu essaies de lui faire comprendre que, si elle est venue dans le but de te mettre dans son lit, elle perd son temps. Mais tu connais la belle et rapidement, celle-ci se défend : « Aurais-tu aimé que ce soit la raison de ma présence, Theon ? » finit-elle par te répondre. Tu ne réponds pas, avalant difficilement ta salive. Tu ne sais pas, tu es incapable de répondre à la question qu’elle te pose. La belle plante dont tu t’es entiché voilà des années est certes très désirable, mais tu serais sans doute incapable de l’accepter à nouveau dans tes draps. Par peur de ce qu’il adviendrait de toi à la suite de cette nuit. Ashara fait quelques pas vers toi et, lorsqu’elle tire sur ton col, tu retiens ta respiration. « Aurais-tu aimé que je te la donne maintenant, cette seconde nuit ? Aurais-tu vraiment eu la force de me repousser, si j'étais venue pour t'offrir ce que tu as tant désiré, autrefois ? » Tu l’aurais eue cette force, tu l’aurais trouvée. Tu aurais dû lutter mais tu aurais tenu bon. Ashara n’est rien. Elle n’est qu’un fantôme de ton passé, un fantôme dont tu dois te débarrasser pour avancer. Mais son souvenir est aussi tenace que la vermine. Tu sens ses doigts se promener sur ta peau et, bien malgré toi, un frisson te parcourt. Maudite Slytherin ; ce genre de contacts ne sont pas sur ton programme et menacent de tout faire s’écrouler. Ton sourire a depuis longtemps disparu, tu te forces à la regarder dans les yeux, à ne rien laisser transparaître. Tu ne céderas pas. Pas aujourd’hui. « J'aurais été ravie de partager ton lit à nouveau, mais, comme tu l'as si bien souligné, il est déjà occupé. » Ton estomac se tord alors que ses doigts continuent d’explorer ta peau. Occupé, songes-tu. Et mieux vaut avoir quelqu’un comme Blodwyn dans son lit. « J'ignorais que tu étais devenu un adepte de la monogamie, Theon » Monogame, toi ? Ashara aurait-elle déjà oublié cette liaison avec Eowyn qu’elle ne cesse de ramener sur le tapis ? Et la Ravenclaw et Blodwyn sont bien loin d’être les seules que tu vois en ce moment. Mais ton interlocutrice ne te laisse pas lui répondre. Déjà, elle continue : « Et c'est vrai, qu'est-ce qu'une petite bâtarde qui ne voit en toi que des gallions, face à une femme de mon ordre ? » Et ton cœur s’arrête de battre un instant, alors que tu te sens hésitant. Qu’est-ce là ? Une proposition ? Une insinuation ? Plus que de l’hésitation, ta colère commence à gronder en toi. Tu te fiches que ce soit tes gallions qui attirent Blodwyn. Cela t’importe peu. Blodwyn, c’est quelqu’un qui t’offre son affection, quelqu’un qui ne t’abandonne pas, quelqu’un qui peut t’écouter parler des heures si tu en as besoin. Quelqu’un qui veut de toi, surtout. Contrairement à la Slytherin. « J'ai bien l'impression que cette fille t'a changé, faisant disparaître tout ce qui avait fait que je t'avais apprécié, autrefois. Où est donc passé ce Theon joyeux, drôle et bon vivant ? Celui qui ne manquait jamais une occasion de s'amuser et qui savait si bien profiter de la vie ? A-t-il disparu en même temps que ton honneur, lorsque tu as invité cette fille à venir habiter dans ton château ? » Ton regard se fait plus dur, plus froid. Non, bien sûr que non. Ce n’est pas Blodwyn qui t’a changé. C’est elle. Seulement elle. Tu n’es pas comme cela avec les autres. Seulement avec elle. Parce que tu te méfie d’elle comme de la peste, parce que tu lui en veux, parce que tu as peur. Elle doit bien savoir à quel point tu as été blessé par son comportement. Elle recevait tes lettres, elle les lisait. Elle savait les sentiments que tu avais pour elle. Et elle ne les a pas jugés suffisant. Tu lui as offert ton cœur et elle l’a réduit en miettes. C’est elle. Elle et personne d’autre. « Tu n’as pas besoin de moi pour répondre à ces questions, je crois. Tu devrais être assez intelligente pour deviner pourquoi je me comporte ainsi. Tout ceci n’est-il vraiment qu’un jeu pour toi, Ashara ? » Sans doute étais-ce le cas, sans doute ne t'a-t-elle jamais vraiment "apprécié" bien qu'elle prétende le contraire. Et tu essaies tant bien que mal de te convaincre que tu t’en fiches, qu’au fond, tu le sais depuis le début. Mais c’est faux. La vérité, c’est que ça te blesse de prendre conscience que tout cela est mûrement calculé. La vérité, c’est que ça fait mal. Parce qu’au fond, peut-être tes sentiments sont-ils toujours ceux d’il y a dix ans. « Qu’est-ce que tu voulais ? Que je fasse comme si de rien n’était ? Que, dix ans plus tard, je sois toujours cet idiot, éperdument amoureux de toi ? Désolé de te décevoir, mais ce n’est pas le cas. » Tu rapproches ton visage du sien ; vos nez, vos lèvres se touchent presque. Mais tu ne réduiras pas cette distance. Tu n’en as même plus envie. « Tu as laissé passer ta chance, alors je t’interdis de cracher sur ces femmes qui ont pris ta place, qu’il s’agisse de cette bâtarde, comme tu dis, ou d’Eowyn. » Qu’elle te laisse tranquille. Jamais il ne te serait venu à l’esprit de lui reprocher de coucher avec des hommes alors même que tu as été sa victime. « Mes meilleures salutations à votre frère, Lady Slytherin. Je vous souhaite un bon retour sur vos terres. » Assez. Avant qu’elle ne fasse d’autres dégâts. Tu serres les poings ; tu sais déjà que ceux-ci termineront leur course dans un mur lorsque vous aurez mis un terme à cette conversation.

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MessageSujet: Re: my weakness cause your pain. (r)   my weakness cause your pain. (r) EmptyJeu 31 Jan - 18:14



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Theon t'adresse un regard empli de noirceur, un de ceux que tu le pensais incapable d'adresser. Dix ans auparavant, le jeune homme et toi étiez de parfaits opposés. L'ombre et la lumière. Le feu et la glace. Mais tu avais réalisé, lors de cette conversation, qu'il n'était plus celui que tu avais connu. En réalité, vous étiez devenus plus semblable. Et tu détestais cela, car, au contraire de ce que tu pouvais faire croire, tu n'étais pas une adoratrice sans bornes de ta propre personne. Comme en ce moment précis, où tu réagissais en te montrant perfide et mesquine. La seule façon que tu avais de te défendre. « Tu n'as pas besoin de moi pour répondre à ces questions, je crois. Tu devrais être assez intelligente pour deviner pourquoi je me comporte ainsi. Tout ceci n'est-il vraiment qu'un jeu pour toi, Ashara ? » Tu te contentes de poser ton regard sur lui, alors que tes lèvres restent désespérément closes. Tu t'es avancée trop près du bord, en voulant jouer avec le feu, quelques minutes auparavant. Tu ne peux parler, pas tout de suite, car tu n'es pas certaine d'être capable de contrôler les mots qui sortiraient de ta bouche. Tu risquerais d'avouer ce que tu as sur le cœur, et c'est ce que tu désires le moins au monde. Cette peur, encore et toujours. Être repoussée, moquée, voilà ce qui glace le sang de la grande Ashara Slytherin. C'est pathétique. Si seulement tu pouvais être cette femme sans faiblesses que tu prétendais être. « Qu'est-ce que tu voulais ? Que je fasse comme si de rien n'était ? Que, dix ans plus tard, je sois toujours cet idiot éperdument amoureux de toi ? Désolé de te décevoir, mais ce n'est pas le cas. » En réalité, oui, c'était ainsi que tu aurais aimé voir Theon agir, mais c'était égoïste, tu le savais. Tu ne pouvais pas exiger de lui qu'il fasse vœu d'abstinence en attendant patiemment que tu te décides à lui ouvrir ton cœur, tu ne pouvais pas attendre de lui qu'il ne cesse de te montrer des marques d'affection auxquelles tu ne pouvais pas répondre, tu ne pouvais pas lui demander de t'aimer éternellement. Tu ne pouvais que le voir s'éloigner de toi, le temps passant. Et ça te faisait mal. Horriblement. Mais tu savais que les tourments qu'il pourrait infliger à ton âme, s'il venait à connaître la vraie nature des sentiments que tu éprouvais pour lui, seraient bien pires. Vos visages sont si proches, désormais … Tu peux même sentir son souffle chaud caresser tes joues. Tu plantes tes yeux dans ses prunelles azures, à l'intérieur desquelles il serait si facile de se noyer … Tu te souvenais parfaitement avoir passé un temps fou à les admirer, dix ans auparavant, lorsque tu t'étais laissée aller, pour la première fois, dans les bras de ce garçon qui avait ravi ton cœur, de son sourire charmeur. Et ce garçon le possédait toujours, simplement, il ne le savait pas. Il pensait que tu étais un monstre de méchanceté qui s'était simplement amusé avec lui. Oh, si seulement il connaissait la vérité … « Tu as laissé passer ta chance, alors je t'interdis de cracher sur ces femmes qui ont pris ta place, qu'il s'agisse de cette bâtarde, comme tu dis, ou d'Eowyn. » Tu serres les dents si fort, que tu es persuadée que Theon peut les entendre grincer. Ses mots te touchent en plein cœur, tels des flèches parfaitement ajustées. Il est vrai que tu ne peux pas, raisonnablement, lui en vouloir de céder à toutes ces filles qui ont beaucoup plus à leur offrir que toi. Mais raisonner de façon logique, ce n'est pas vraiment ton fort. Tu les détestes. Eowyn, Blodwyn, et toutes les autres. Parce qu'elles ont réussi là où tu échoueras toujours, parce qu'elles se sont appropriées la seule chose qui ait réellement d'importance pour toi. Parce qu'elles ont tout simplement fait les bons choix. Cependant, malgré les remords qui t'assaillent, lorsque tu songes à la lettre envoyée à Theon, tu te souviens que c'est pour lui, que tu as ainsi exilé ton cœur. Parce que ton père ne l'aurait jamais accepté, et que la dernière chose que tu souhaitais, c'était de le voir blessé. Une belle ironie. « Mes meilleures salutations à votre frère, Lady Slytherin. Je vous souhaite un bon retour sur vos terres. » Ses poings se serrent jusqu'à ce que ses jointures deviennent blanches, et tu oscilles entre l'envie de tourner les talons, et celle de rester et de te battre. Encore et toujours, même si tu ne sais pas vraiment pourquoi. Il y a cette chose, entre Theon et toi, qui est morte à tout jamais, et qui ne renaîtra pas. Sauf dans tes chimères les plus folles. Ces tentatrices. Tu serres les poings, à ton tour. Tu n'as jamais été du genre à fuir, quittes à te faire du mal toute seule. « Tu n'as pas le droit de me juger, Theon. Tu n'en as pas le droit parce que, malgré ce que tu peux penser, tu n'es pas en possession de toutes les informations. » Tu laisses un instant ton regard dériver sur les paysages embrumés que l'on peut apercevoir, à travers l'immense fenêtre, avant de reprendre : « Et je me réserve le droit de cracher sur ces femmes, si bon me semble. Je suis peut-être une femme froide, méchante, hautaine et que sais-je encore, mais, au moins, je ne suis pas servie de toi pour des intérêts politiques, économiques ou simplement pour quelques bijoux. A bon entendeur. »
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Theon Hufflepuff

Theon HufflepuffPUREBLOOD
PARCHEMINS : 159
PROFESSION : seigneur des terres de l'ouest, ce qui lui laisse du temps pour se consacrer à ses loisirs.
LOCALISATION : lorsqu'il n'est pas dans les terres de l'ouest, on peut le trouver au filet du diable.
ALLEGEANCE : sa famille, uniquement.

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MessageSujet: Re: my weakness cause your pain. (r)   my weakness cause your pain. (r) EmptyVen 1 Fév - 12:57

Ashara Slytherin, un nom tabou pour une femme que tu étais persuadé d’avoir oublié, hier encore. Un mensonge. Tes tentatives sont restées vaines, la jeune femme est toujours présente, dans un coin de ton esprit. Cette vérité te frappe lorsque tu l’aperçois dans ce couloir, face à Blodwyn. Ashara Slytherin, toujours aussi belle, toujours aussi élégante. Elle n’a pas changé et tu dois rapidement te rendre à l’évidence : la haine que tu lui portes n’a d’égal que l’affection que tu ressens pour elle – bien que tu prétendes ne plus éprouver une once de sentiment pour elle. Ashara Slytherin, qui a autrefois réussi à te faire tomber entre ses filets, d’un simple baiser. Le diable personnifié, un être maléfique dont tu te méfies, toi qui est pourtant connu pour ta naïveté. « Tu n'as pas le droit de me juger, Theon. Tu n'en as pas le droit parce que, malgré ce que tu peux penser, tu n'es pas en possession de toutes les informations. » Des informations, maintenant. Quelles informations ? Tu ne bouges pas d’un centimètre, tu te contentes de continuer à la regarder dans les yeux, tentant tant bien que mal de deviner ce qui est vrai, ce qui est faux, dans ses paroles. Mais bien rapidement, son regard quitte le tien. Et tu hésites, et tu te hais pour hésiter ainsi. Tu n’es pas un homme, tu n’es qu’un lâche, un faible. Et tu t’en veux d’être aussi faible, surtout face à elle. Tu aimerais la croire. Tu aimerais faire comme si de rien n’était, comme s’il ne s’était jamais rien passé entre vous. Mais tu en es incapable. Tu sens toutefois ta colère s'adoucir alors que tu scrutes la moindre réaction de la jeune femme. Tu es toujours énervé bien entendu, ses reproches - qui n'ont pas lieu d'être - résonnent toujours dans ton esprit. Mais la curiosité que t'inspire ses dernières paroles a pris le dessus sur ta colère. « Dans ce cas, donnes-moi les informations dont j’ai besoin, » dis-tu simplement. Ton ton se veut neutre, calme. Loin de tous les sentiments curieux qui s’agitent en toi. Ashara a piqué ta curiosité et tu redoutes ces fameuses informations qu’elle invoque. Au fond, tu n’es même pas sûr d’avoir envie d’en entendre plus. Tu sais que, selon sa réponse, tu devrais définitivement abandonner le souvenir de cette femme, le souvenir de la plus belle femme que tu n’aies jamais connu. La seule qui ait un jour réussi à faire battre ton cœur. Mais elle appartient au passé, tentes-tu douloureusement de te convaincre. Tu as assez perdu de temps avec elle, il est temps de passer à autre chose. « Et je me réserve le droit de cracher sur ces femmes, si bon me semble. Je suis peut-être une femme froide, méchante, hautaine et que sais-je encore, mais, au moins, je ne suis pas servie de toi pour des intérêts politiques, économiques ou simplement pour quelques bijoux. A bon entendeur. » Certes, tu n’avais rien eu à donner à Ashara pour qu’elle accepte de passer une nuit à tes côté, mais tu n’approuves pas son comportement hostile envers toutes ces femmes. Quelle mouche l’a piquée pour qu’elle se montre aussi désagréable ? « Ces femmes m’offrent quelque chose qu’elles sont les seules à pouvoir m’offrir, Ashara. » De l’affection. Et parce que tu es désespérément seul, tu as besoin de l’affection qu’elles te portent, même lorsque celle-ci est feinte. Sans elles, tu serais sûrement enfermée dans ta prison de solitude, à moitié fou. Alors tu leur en es reconnaissant. Simplement parce qu’elles sont là lorsque tu en as besoin. « Je me fiche bien d’avoir à leur céder quelque chose en échange. J’ai assez de ressources pour me le permettre. » Même si cela a tendance à te coûter plus cher que prévu et t’empêche de rembourser les Malfoy aussi rapidement que tu l’aurais souhaité – maudits Malfoy, tu détestes l’idée de déprendre d’eux. Mais tout ça, ça ne regarde pas Ashara. Ce ne sont pas ses affaires et tu ne tiens pas à ce que les Slytherin – ou quelqu’un d’autre – soient au courant de ta situation financière. Tu soupires, ennuyé par la tournure que prend la conversation et tu prends son menton dans ta main pour la forcer à te regarder dans les yeux. « Arrête de jouer à la méchante. Je vais finir par croire que tu es jalouse. » Ton ton est amer, cynique. Ironie, quand tu nous tiens. Tu n’es pas idiot, tu sais que la jalousie n’a rien à voir là-dedans. Ashara ne t’aime pas, ne t’as jamais aimé. Tu n’as été qu’un simple jouet à ses yeux, un jouet dont l’on se débarrasse lorsqu’il perd de son utilité. C’est ce qu’il t’est arrivé, lorsque la belle s’est lassée de toi. Jalousie, il n’y avait pas. Peut-être ne supporte-t-elle pas l’idée que quelqu’un d’autre se serve de son jouet.

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Ashara Slytherin

Ashara SlytherinPUREBLOOD
PARCHEMINS : 218
PROFESSION : dame de la maison Slytherin.
LOCALISATION : à Saint-Andrews, dans les Monts Brumeux.
ALLEGEANCE : autrefois à ses frères, désormais, à elle-même.

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MessageSujet: Re: my weakness cause your pain. (r)   my weakness cause your pain. (r) EmptyDim 3 Fév - 14:51



at night i pray, that soon your face
WILL FADE AWAY.
« Dans ce cas, donnes-moi les informations dont j'ai besoin. » Toute trace de colère semblait avoir disparu de sa voix, remplacée par une pointe de curiosité qui t'aurait fait sourire, si tu ne voyais pas l'apparition du mauvais côté de ta révélation se profiler à l'horizon. Tu regrettais, finalement, de t'être laissée aller à cette pseudo-confidence. Tu aurais dû encaisser ses paroles sans te sentir le besoin d'y répondre, de te justifier. Après tout, tu ne devais rien à Theon Hufflepuff, même pas la vérité. Cependant, tu n'arrivais que guère à appliquer ce que ta raison tentait de te dicter, lorsqu'il était question du jeune homme. La preuve en était, tu te tenais toujours près de lui, alors que tu aurais tout aussi bien pu tirer ta révérence après les phrases pernicieuses que tu avais prononcé, quelques minutes auparavant. Mais tu étais toujours là, parce que ton cœur chérissait son souvenir et que tu n'arrivais pas à accepter qu'il puisse te détester à ce point. « Il y a certaines choses qui doivent rester secrètes, Theon. » Comme ta passion pour lui, que tu passeras sous silence à jamais. De toute façon, ce qui avait commencé, une dizaine d'années plutôt, ne se reproduirait plus jamais. Theon ne voulait pas de toi, et tu étais promise à cet horrible homme qu'était Arès Black. Il n'y aurait pas de fin heureuse pour toi, simplement quelques éclaircies, lorsque tu arriverais à te jouer des conquêtes du seigneur des terres de l'Ouest, par exemple. « Sache simplement que mes pensées, le jour où j'ai écris cette lettre, n'étaient pas aussi vicieuses que tu peux le penser. » Au contraire. Tu serras les dents. Tu devais te retenir pour te pas laisser la vérité s'échapper de tes lèvres. Cependant, la vérité pouvait blesser. Et la victime risquait bien d'être toi, en l'occurrence. Or, la dernière chose que tu voulais, c'était révéler à tes ennemis que tu n'étais pas une femme de glace au cœur plus froid que la pierre. C'était révéler que tu avais des failles. Des failles que l'on pouvait exploiter. « Ces femmes m'offrent quelque chose qu'elles sont les seules à pouvoir m'offrir, Ashara. » Tu fronces les sourcils. Exceptés les plaisirs charnels, il est vrai que tu ne vois pas vraiment ce qu'elles peuvent lui offrir. Ces femmes ne possèdent rien, rien d'exceptionnel, rien que tu ne puisses avoir également. De l'argent, du charme, de l'humour, le goût du jeu. Cependant, tu sais bien que quelque chose t'échappe, et cela t'agace. Au plus haut point. « Je me fiche bien d'avoir à leur céder quelque chose en échange. J'ai assez de ressources pour me le permettre. » Tu lèves les yeux au ciel, de façon totalement hypocrite. Si Theon utilise ses biens pour s'entourer, tu te sers, quant à toi, de tes charmes et de ton air naturellement mauvais. Tu n'es entourée que de personnes trop effrayées pour te contredire et qui, en conséquence, ne cessent de te caresser dans le sens du poil, en hochant la tête à chaque parole que tu prononces, comme si tu prêchais la parole de Dieu. Cependant, tu ne t'en plaignais pas. Bien au contraire. Et, si tu te permettais le droit d'agir ainsi, tu trouvais horripilant le fait que d'autres le fasse. Tu trouvais ça déshonorant. Tu étais une antithèse à toi toute-seule. Tu faisais ce que tu n'aurais pas voulu qu'on te fassent et dans ce sens-là, cela te paraissait tout à fait justifié. Ses doigts s'enroulent alors autour de ton menton, te prenant par surprise. Il relève ton visage, afin que vos yeux soient de nouveau en contact. Et tu ne sais pas ce que tu dois faire. Te dégager pour lui prouver, une fois de plus, que tu n'es pas une de ses poupées grandeur nature, ou alors rester si près de son beau visage … et en subir les conséquences plus tard. Finalement, c'est la deuxième option qui prime. Parce que, lorsque tu es près de Theon, toute la raison que tu possèdes semble s'évanouir. « Arrête de jouer à la méchante. Je vais finir par croire que tu es jalouse. » Tu plisses les yeux dans un geste que tu espères menaçant. Son ton amer attise, en toi, la flamme de la colère. Pour qui se prend-t-il, pour te parler ainsi ? Tu n'es pas une de ses vulgaires femmes qu'il fréquente d'ordinaire. « Je ne suis pas jalouse, dis-tu en détachant chaque syllabes. » Même si c'est un mensonge éhonté, tu essaies de t'en convaincre. La vérité, c'est que tu es d'une jalousie maladive, et ce fait s'aggrave lorsqu'il s'agit de Theon. Cependant, tu ne vas pas faire le plaisir à son ego d'avouer. « Et qui te dit que je ne suis pas fondamentalement méchante, après tout ? Tout le monde ne cesse de répéter que je n'ai pas de cœur, toi compris. » Tu attrapes son poignet afin d'ôter ses doigts de ton visage, avant de reprendre : « Et puis, pour être jalouse, faudrait-il encore que je sois … » Eprise de toi. Fichue vérité. Tu lâches son poignet que tu gardais toujours entre tes doigts, espérant qu'il n'ait pas remarqué que tu avais peut-être fait durer ce contact plus longtemps que nécessaire. « Je ne suis pas jalouse, d'accord ? » Tu secoues la tête. Qui essaies-tu de convaincre ? Toi, ou lui ? « Quant à cette chose, que je ne peux pas t'offrir, mais que Blodwyn ainsi que la liste interminable de tes autres conquêtes possèdent, j'avoue que je serais assez curieuse de savoir de quoi il s'agit. »
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MessageSujet: Re: my weakness cause your pain. (r)   my weakness cause your pain. (r) EmptyMer 13 Fév - 19:34

« Il y a certaines choses qui doivent rester secrètes, Theon. » Des secrets. Tu n’en as que très peu. Certains s’imaginent que le fait que tu héberges une fille de joie dans tes quartiers est ton plus grand secret, mais ils sont loin du compte. Ce n’est un secret pour personne, tu n’as jamais cherché à le cacher à autrui. Tu as néanmoins d’autres secrets. Ta relation avec Eowyn par exemple, qu’Ashara n’est pas censée connaître, d’ailleurs. Ta sœur te tuera si elle vient à apprendre le lien que tu entretiens avec l’une des filles Ravenclaw. Mais ces choses dont la belle parlait à l’instant te concernent. Et tu veux connaître leurs natures, et tu as besoin d’en savoir plus. Pour pouvoir tourner la page. Pour la laisser partir. Enfin. Mais tu te retiens de poser ces questions qui te brûlent les lèvres. Tu connais Ashara, tu sais qu’elle ne lâchera pas le morceau si facilement. « Sache simplement que mes pensées, le jour où j'ai écrit cette lettre, n'étaient pas aussi vicieuses que tu peux le penser. » Tu fronces les sourcils et tu détournes tes yeux. Tu ne comprends pas, tu ne la suis plus. Les sentiments que tu as ressentis en lisant cette lettre sont encore dans ton cœur. De l’incompréhension, de la tristesse, de la haine. Quelque chose qui s’est brisé en ton sein. Elle ne t’aimait pas, elle ne l’a sans doute jamais fait. Tu n’as été qu’un maudit jouet entre ses doigts. Un jouet qui n’avait plus d’intérêt. Et elle ose maintenant te dire que ses pensées n’étaient pas aussi vicieuses que ce que tu as bien pu penser. Tu as du mal à comprendre ce que la demoiselle sous-entend. Mais tu préfères laisser passer cela. Tu préfères lui faire remarquer qu’avec tous ces reproches, le comportement qu’elle adopte pourrait être celui d’une femme jalouse. Ironie, cynisme. Tu sais bien que ce n’est nullement le cas. Si la jeune femme a pu un jour avoir des sentiments pour toi et te vouloir pour elle seule – et Merlin sait ô combien tu en doutes – les choses sont sans doutes bien différentes aujourd’hui. « Je ne suis pas jalouse » répond-elle. Et tu dois admettre que tu es déçu, même si tu n’en montres rien. Cependant, Ashara t’offre là ce dont tu avais besoin : une confirmation. La confirmation que tu n’es rien à ses yeux, la confirmation que cette histoire était belle et bien l’histoire d’une seule nuit. Une nuit ardente, certes, mais une nuit qui n’a aucun avenir. Et, dix ans après, il est venu le temps de te réveiller. De tourner la page. Tu peux remercier Ashara, la confirmation que tu attendais t’y aideras. « Et qui te dit que je ne suis pas fondamentalement méchante, après tout ? Tout le monde ne cesse de répéter que je n'ai pas de cœur, toi compris. » Elle force tes doigts à lâcher son délicat menton, mais tes yeux tentent toujours de sonder les siens. Ashara Slytherin tient tes poignets dans ses mains, ta peau brûle sous ses doigts. « Je ne crois pas que tu sois foncièrement méchante. Personne ne l’est, tout n’est pas blanc ou noir. Traites-moi de naïf si ça peut te faire plaisir. » Un cœur. Elle doit bien en avoir un même si son comportement te pousse à t’imaginer le contraire. Peut-être hors de sa poitrine, peut-être a-t-il été arraché de sa chair et enfermé dans un coffre. « Et puis, pour être jalouse, faudrait-il encore que je sois … » Elle lâche tes poignets mais, lorsque tu ouvres la bouche pour l’encourager à continuer sa phrase – qu’elle soit quoi ? – elle continue déjà : « Je ne suis pas jalouse, d'accord ? » Elle secoue la tête, tu acquiesces lentement. Non, bien sûr que non. Ashara ne saurait être jalouse de ces filles qui t’entourent. Elle n’a pas à l’être. « Quant à cette chose, que je ne peux pas t'offrir, mais que Blodwyn ainsi que la liste interminable de tes autres conquêtes possèdent, j'avoue que je serais assez curieuse de savoir de quoi il s'agit. » Tu esquisses un sourire. Tu ne vas quand même pas lui faire le plaisir de lui dévoiler pour quelles raisons tu passes ton temps entre les draps de quelques femmes, si ? Non, sans doute pas. Tu n’as pas la moindre envie de satisfaire sa curiosité. « Tu m’excuseras, j’ai pour principe de ne pas parler de ce genre de détails qui entourent mes... affaires. » Tu te recules, tu lui tournes le dos. Tu t'approches une fois de plus vers la fenêtre pour perdre ton regard dans la mer qui a emporté tes parents voilà des années. « Ceci reste entre ces "conquêtes" - comme tu les appelles - et moi. J'espère que ta curiosité tiendra le coup. »

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