Dans cette partie, nous attendons à ce que vous parliez de la famille de votre personnage. Ses parents, si il a des frères et soeurs, des enfants illégitimes ou si il est un bâtard, bref, sa famille ! Attention cependant, si vous choisissez d'incarner un membre d'une maison banneret à une maison suzeraine, vous devez laisser la possibilité à d'autres membres de compléter la famille.

Nous attendons un minimum d'une dizaine de lignes. Concentrez-vous sur les relations que les membres de la famille ont avec votre personnage principalement.

UNDER THE WATER +
underco.

THE DEAD MAN +
Minuit. La lune s’épanouissait, rejetant comme un don du ciel sa blancheur argentées sur les hauteurs des Monts Brumeux. Dans la pénombre, les battements du vieux serpent s'arrêtèrent brutalement. Ses yeux sombres fixaient l'horizon sans que la moindre trace de vie ne viennent les animer. Le verdict ne tarderait plus. « Il est mort. » Les mots furent prononcés d'une voix fébrile, presque désolée. Impassible, Jaime ne pipa pas un mot. Son père était mort. L'homme qui lui avait donné donné la vie n'appartenait désormais plus à ce monde. Peu importe le nombre de fois ou la manière dont il le formulait, il s'en délectait. L’allégresse avait envahit tout son être. Le guérisseur se saisit de ses quelques fioles et, s'avança vers Jaime. Pompeusement, il déposa sa main rugueuse sur l'épaule du jeune homme, piètre façon d'adresser ses condoléances. « La maladie était déjà à un stade bien trop avancé, je n'ai rien pu faire. » Le serpent se priva de tout commentaire, il n'y avait rien à ajouter. Le vieil homme quitta la pièce, non sans un dernier regard pour le cadet Slytherin. Dès lors qu'il eut franchi le pas de porte, Jaime s'éveilla. Son corps, resté jusque-là tapie dans l'ombre de la chambre à coucher, s'avança vers le lit où reposait son défunt père. Demain il irait annoncer la nouvelle de sa mort à Salazar et Ashara, mais pour l'heure il se contenterait de savourer sa victoire. Une éternité semblait être écoulée depuis la première goutte de poison qu'il avait administré à son père, pourtant les odeur des vapeurs s'échappant doucement de son chaudron lui chatouillaient encore les narines, leurs senteurs étaient comme encrées dans sa mémoire. Ses genoux se plièrent pour venir se poser sur le sol froid, il emprisonna les mains de son père entre les siennes. « Vous n'êtes pas mort en vain. » sa voix sifflante fit écho contre les murs du château. Un rictus vint tordre les traits de son visage angélique, ses mots lui parurent absurdes ; parler à un mort, risible. Pourtant, ces derniers s'en étaient allés jusqu'à ses lèvres carmins sans qu'il puisse s'opposer à leur échapper. Qu'importe. Personne ne l'entendait, il pouvait se permettre ces quelques mots pour son père. « Merci. » Il déposa un baiser sec sur le front du son père. La mort du vieux serpent permettrait au plus jeune de sortir de son trou. Jamais il n'eut l'impression d'être si proche de voir ses desseins se concrétiser. Le cercle des sorciers lui ouvraient à présent ses portes. Puis, peu à peu, il s’élèvera, jusqu'à toucher le poste tant convoiter de Sorcier Blanc. Mais pas de précipitations. songea-t-il. Ses désirs étaient partagés par bien des hommes, s'élancer la foule serait bien trop imprudent. « Ne jamais ne précipiter, n'est-ce pas vous qui m'avez enseigné ceci ? » Prendre le temps, le temps d'étudier ses adversaires, le temps de choisir ses armes, du temps pour tout. Et, le temps Jaime l'avait, avant de s'élancer, le jeune sorcière s'assurerait d'avoir toutes les cartes en main.