famille, devoir et honneur

« Le père » ; Autoritaire et sûre de lui, monsieur Rosier sait te dresser, désormais. S’il ne parvient pas à te faire taire en privé, il est parvenu à toucher ton orgueil suffisamment profondément pour que tu fasses la fierté familiale, ou tout du moins que tu joues sur le paraître pour dissimuler ta rébellion de l’être. Tu l’aimes, tu l’admires, tu l’envies. Il est un modèle, mais tu ne t’abaisseras jamais à le lui dire, comme il ne t’exprimera jamais la pointe de fierté qui naît peu à peu en son cœur de père. Il te sait forte, déterminée, héritière du flamboiement de certains de vos ancêtres, mais il n’en dit rien, afin que tu ne prennes pas ses mots comme encouragement à vouloir changer le monde.
« La mère » ; Elle t’en veut, quelque part, de n’être pas son portrait. Elle qui est si distinguée et fait bien des envieux. Elle qui est si belle, si pure, si femme. Elle voit en toi un garçon naît dans un corps féminin, une fille dont la psyché ne s’est pas intégrée au devoir. Elle te veut épouse parfaite, et tu n’es que vice, que malice. Tu n’es que caractère de mule, qu’assoiffée d’une connaissance dont elle ne comprend pas vraiment l’entièreté de l’objectif. Ca n’est pas pour les gosses difficiles comme toi. Tu as pourtant de la compassion pour elle, et l’enfant qu’elle a perdu.
« Les deux frères aînés » ; L’un comme l’autre te jugent différente de toutes les femmes qu’ils ont connues. A dire vrai, le premier sait t’écouter quand l’autre songe à simplement affirmer l’autorité. Il y en a eux quelque chose de machiste qui souffle, d’une voix sévère, qu’il suffit simplement de donner un coup de dents pour faire plier la biche. Tu n’es cependant pas biche, et l’aîné le sait. Il reconnaît à demi-mot que tu es parvenue à leur niveau. Il ne te demande qu’une chose : faire honneur et devenir épouse. Chose que tu refuses, et pour laquelle tu leur en veux plus que de raison.
« Le/la benjamin(e) » : Tu n’as visiblement pas beaucoup d’affinités avec. Dernier(e) né(e), il/elle a une certaine différence d’âge avec toi, si bien que tu ne lui accorda que peu d’importance jusqu’à récemment. Il s’avère que tu as remarqué dans son œil curieux une envie d’apprendre, qui t’arracha un sourire tendre. Tu pris donc à cœur de lui transmettre ton savoir dans son entièreté. Tu t’improvises professeur particulier, douce comme jamais, maternelle comme on ne le penserait pas. Mais il s’agit de votre secret, car pour vos frères, il n’y a entre vous qu’obligatoire courtoisie.
« Oncle, tante & cousin(e)s » ; Ils te semblent tous parfaitement digne des Rosiers. Ils t’agacent pour cela en un sens. Mais tu es aimable, tu te fais aussi bien élevée que possible lors des repas familiaux, et tu ne leur jures aucune fidélité, car seule ta branche compte réellement pour l’heure. Ta branche, et vos Suzerains.

childhood.

CHAPTER I « ONE GIRL IS WORTH MORE USE THAN 20 BOYS. ». - © tumblr & Peter Pan.

Les enfants riaient de bon cœur, dans la pièce qui vous servait aux loisirs. Certes, monsieur Rosier n’appréciait pas cela, et il désapprouvait parfaitement que sa fille brandisse les épées de bois de ses frères, mais il avait conscience de ne pouvoir rien y faire. Ce n’était pas qu’il manquait d’autorité, mais tu étais parfaitement indomptable. Tu avais la passion démesurée de l’un de tes ancêtres, la folie en moins, et ta chevelure vénitienne savait montrer l’éclat qui brillait dans ton âme. Tu étais une petite fille dans un milieu d’hommes. La musique, la théorie, la religion, tout cela ne t’intéressait guère. Tu y préférais l’équitation, la nature, les plantes et les batailles. Bagarreuse et vicieuse, tu frappais sans mal sur les points faibles, allant tirer les cheveux de ton aîné, mutine. Joyeuse. A dire vrai, tu ne manquais de rien, si ce n’était d’un peu de reconnaissance. A trois, vous vous racontiez de merveilleuses histoires, les mimiez, les jouiez, à l’abri des regards indiscrets. Il n’était pas distingué d’agir de la sorte, et vous vous en moquiez comme de votre premier jus de citrouille. « Ariann Druella Rosier ! » La voix ferme de ta mère s’élevait, froide, tandis qu’elle t’attrapait par le bras afin de te défaire de l’un des garçons sur lequel tu étais étalée, prise de fou rire, lui maintenant fermement la tignasse brune. « Ce n’est pas une attitude tolérable, et vous le savez ! » Ce regard sévère savait vous calmait sur-le-champ, et du rire bruyant s’imposait le silence le plus profond, vos regards fixés vers le sol. Tu te souviens qu’à l’époque, elle était enceinte, et elle n’avait pas la patience d’or de son état normal. Pour être honnête vous détestiez tous cet enfant à venir, qui allait perturber votre quotidien si harmonieux. Tu redoutais surtout qu’il s’agisse d’une autre fille, probablement dotée de la perfection dont tu étais privée. Comment assumerais-tu alors, d’être à la fois seule rousse de ta branche et le garçon manqué de toute une noble généalogie ? Impossible. Impensable. Tu songeas même à un stratagème afin que la grossesse n’atteigne pas son terme… mais la nature le fit pour toi, exauçant tes prières, privant ta mère de sa volonté, momentanément. Elle était belle… si belle et si triste. Mais pas encore. Pour l’heure, tu n’avais que tes espoirs, tes rêves, et ton enfance. « Les garçons, votre enseignement magique. Quant à toi ma bien jeune dame, des leçons de tenue s’imposent. » Leur sourire et ta moue malheureuse. « Quand pourrais-je étudier la magie, mère ? » « Pas avant tes treize ans. » « Mais ! Ils n’ont pas treize ans ! » « Ils sont hommes, force, stabilité, puissance. » Tu compris à ces mots, ce jour-là, que tu serais tôt ou tard obligée de plier à l’autorité patriarcale qui te rendait déjà folle de rage. Pourquoi une fille ne vaudrait-elle pas vingt garçons ? Pourquoi te diminuait-on ainsi ? Ne pouvais-tu être force et puissance à ton tour ?

Âgée d’à peine neuf années, tu voyais naître en ton cœur une ambition croissante. C’est durant cette période, dans la proximité de l’adolescence, que tu pris, corps et âme, la décision de refuser la fatalité de ton sexe faible. Tu prouverais ta valeur, en dépit des ordres parentaux. Transition, conflits, rêves et déceptions s’en suivirent. A tes douze ans toutefois, l’on t’offrit l’occasion d’un apprentissage poussé de la magie. Ton père était un talentueux magicien, et tu avais visiblement hérité de ses facilités. Ta mémoire se faisait première aide à l’acquisition des théories, des gestes et des sortilèges. Ce fut ta mère, qui t’enseigna les potions. Un art complexe, un art qui te demanda bien plus de travail. A dire vrai, tu ne parvenais véritablement qu’à confectionner de violents poisons, mortels et très lents. Pourtant tu n’avais pour objectif ordonné que quelques remèdes de bases. Rien à faire, jusqu’à tes vingt ans, tu ne parvins qu’aux néfastes résultats, dans les paradoxes les plus lourds de sens. Tu effrayas même madame Rosier, dans cette fascination que tu y apportais.

dreaming.

CHAPTER II « IT IS TIME FOR YOU TO GROW UP ! ». - © tumblr & Peter Pan.

Tu as cette peur d’échouer. Cette angoisse insurmontable. « Nox. » Un chuchotement ; la lumière s’éteint dans ce qui pourrait se rapprocher d'un grenier, par anachronisme. « Lumos. » Elle se rallume, mais tu es insatisfaite. Du haut de tes quinze ans, tu désires plus que tout parvenir au silence le plus total. Ce silence que ton frère aîné dit inaccessible. Tu n’es qu’une enfant, voyons, entends-tu à longueur de temps, et cela te hérisse. Tu ne veux pas être une gamine. Tu veux ancrer ton nom dans l’histoire, être l’une des grandes sorcières de ton temps. Tu te refuses à n’être qu’une reproductrice vendue pour un nom, un sang. Oh, tu es fière de ton sang, il n’y a aucun doute, mais c’est de ta personne que tu veux que l’on soit fiers. Pas seulement Rosier, tu veux être Ariann. Simplement Ariann. « Nox » ; rien. Tu as beau te concentrer sur ce mot, tu ne fais pas suffisamment le vide pour qu’il se passe quelque chose. « Nox » ; encore. Tu insistes. Tes doigts fins sont accrochés autour du bois de Charme formant ta baguette. Agacement et déception se profilent à l’horizon. « Faut-il donc que je vende mon âme au Malin ?! » L’objet heurte l’un des coussins du vieux canapé poussiéreux. Nul ne vient jamais dans cette pièce, sauf lorsqu’il faut déterrer de vieux contrats. Ce n’est qu’un amoncellement de parchemins, de plumes usagées, de fioles périmées. Le chaudron rouillé trônait au centre, entre ton étalage de paperasse. Tu étudies tant que tu finis par vivre dans ce lieu reclus, séparée des tiens durant des heures pour parfaire ta magie, pour acquérir une technique irréprochable. N’aurais-tu pas du sang de Ravenclaw ? C’est le désespoir de ton père, de ne pas te voir te conduire comme les autres femmes de la lignée. De belles femmes distinguées, opportunistes et droites. Tu fais figure de chat noir, d’ombre parmi les roses sombres. On ne peut pas dire que les Rosiers ont blanche réputation, mais tout de même, que dirait-on à te voir disparaître ainsi ? Ils en vinrent même à se demander si tu n’avais pas de la visite, là-haut. Mais rien. Pas un autre souffle que le tiens.

Des pas dans l’escalier. Tu entends le bois craquer. Précipitamment, tu attrapes ta baguette. Une feuille s’envole. Tu ne devrais pas être là. « Maîtresse, êtes-vous là ? » Tu te dissimules dans le coin derrière le lourd meuble contenant quelques armes entreposées, usées par le temps, elles aussi. « Nox » ; la lumière s’éteint. Ton cœur, lui, tambourine contre ta cage thoracique. Tu y es parvenue. Tu comptes désormais l’accio, et ce cher Nox dans ta liste d’acquis. La joie manque l’emporter sur ton effacement, et le regard perçant de la servante semble s’arrêter dans ta direction. « Madame votre mère vous cherche. Êtes-vous à cet étage ? Les invités arrivent. » Sursaut intérieur. Tu avais oublié le dîner ! Ton père allait être furieux. Mais ton apprentissage n’avait pas de prix, pas même celui des relations entre les terres de tes aïeux. Il fallait sans doute encore discuter de ton mariage. Satané mariage ; qui avait décrété qu’il fallait réfléchir si jeune à ces alliances. Tu savais, par ailleurs, que ton attitude mènerait toujours à l’échec de ces discussions. Tu n’étais pas la plus jolie, pas la plus distinguée, ni la plus docile. Tu te conduisais comme l’égale de tes frères, tout pour choquer. La première fille devait se montrer digne. Toi, tu n’entendais rien de ces remarques. « Lumos. » ; un murmure. Il te faudrait faire le vide, plus tard. Tel était le secret : ne t’ancrer que sur ton objectif, ne pas te laisser distraire. Ne pas plonger dans les émotions négatives ou colériques.

Concentration. Le mot d’ordre. Qu’importe le dîner, tu ne songeais qu’à l’après. Qu’à essayer encore, et encore. C’était si fascinant, la magie. Tout ce qu’un sorcier pouvait faire, au-delà des limites avérées. Serait-il possible de découvrir d’autres aptitudes, encore inconnues ? Surexcitée, tu t’extirpais de ta cachette une fois seule, et tu filais directement vers ta chambre où tu enfilais à la hâte la première robe trouvée. Dans ta chevelure de feu tu glissais une rose, et après avoir quémandé l’aide de la seconde petite créature servant ta famille, tu parvenais, essoufflée, dans le salon. « Pardonnez mon retard, père. Je n’ai pas vu le temps passer. » « Encore ces rêveries stupides. Elles te perdront, Ann. » « Vous m’avez initié à la magie vous-même ! » « Il suffit. Je t’enseigne ce dont tu as besoin, et je suis satisfait de ton niveau plus que louable, mais il est des limites en tout, chère enfant. » « Nul obstacle, nulle limite, père. Et je ne suis plus une enfant. »

L’intimidant mâle Rosier se lève de son fauteuil, et s’approche calmement de toi, sa fille. Là, il passe dans ton dos et resserre le corset de ta robe, par ses gestes autoritaires, très caractéristiques. « Tu as raison. Tu n’es ni enfant, ni femme. Tu n’es rien, pour l’heure, si ce n’est une rebelle. Il est temps que tu grandisses, que tu apprennes. » De ses doigts, il retira la rose de tes cheveux, attirant ton attention sur les épines tandis que tu faisais volte face. « Tu n’es pas même comme cette rose. Elle est blessante, et terriblement belle. Elle est le sublime dans la mort. Prends donc exemple et rends-moi, pour une fois, fier. » N’importe quelle enfant aurait été blessée. N’importe quelle fillette aurait été brisée par tant de détachement. Rien n’en fut. Ou pas de façon visiblement. Lentement, tu redressais le menton, sans un mot, attrapant le bord de ta robe pour te défaire de son attention oppressante. Orgueilleuse, tu lui signifiais sans l’exprimer verbalement, que tu n’avais aucune intention de le décevoir. Tu deviendrais cette rose. Et si tu n’étais pas spécialement belle, pas particulièrement jolie, tu le deviendrais. Tu avais des airs de poupée de porcelaine avant l’heure, fragile et douce, loin des canons de beauté de l’époque.

believing.

CHAPTER III « TO DIE WILL BE AN AWFULLY BIG ADVENTURE ». - © tumblr & Peter Pan.

« Sais-tu au moins combien tu as changé, Ann ? » Ann. Ce diminutif que tous sauf ta mère se plaisaient à utiliser. « Ne dis pas de bêtises. » Tu n’en croyais pas un mot, ou du moins ne voulais-tu pas le reconnaître. Pourtant tu avais tout fait pour changer. Tu avais appris les arts des femmes pour charmer, séduire. Tu goûtais à une certaine forme de luxe sans rechigner, t’y plaisant même dans une certaine mesure, mais tu ne lâchais pas cette pièce devenue ton bureau. Une énième exigence, mais ton père ne pouvait te la refuser, car tu étais désormais la rose noire promise, contrairement à ta cousine et ta cadette, plus nobles de regard, de cœur. « Je t’assure. Je ne trouve plus la petite fille d’autrefois dans tes yeux. Depuis quand es-tu si sombre ? » Un sourire en coin se dessinait au coin de tes lèvres rouges, un sourire mutin, malin, qui faisait tout ton charme. Un charme suffisamment inquiétant pour t’offrir le loisir de repousser les quelques prétendants que tu avais. « Depuis qu’elle est morte, tout simplement. » Il te regardait avec une indéniable tristesse, comme en deuil de sa sœur adorée, comme en deuil de sa tendre protégée. En deuil de sa rebelle avérée. « Et tes rêves de grandeurs ? » « Toujours d’actualité. » Tu pris entre tes doigts la baguette posée sur le bureau de bois massif, près de toi, et d’un geste, tu fis venir l’ancre à ta portée. Tu n’avais pas esquissé le moindre souffle, le moindre mouvement de bouche. Peut-être l’as-tu impressionné, ce jour-là. Peut-être. Il ne fit que sourire à son tour, bienveillant, te couvant malgré lui d’un amour sincère. Il n’était pas toujours comme cela. Il n’était pas toujours bon et compréhensif, mais il était ton confident pour l’éternité. « Je savais que tu y parviendrais. » « Merci. » Enfin. Tu avais enfin un début de reconnaissance de ton talent. Tu savais pourtant qu’il ne s’agissait que de vos conversations privées, et en public, devant le reste de la fratrie, tu entrerais bien vite en conflits avec lui. « C’est un atout certain pour un bon mariage. » Ta douceur s’envola aussitôt tandis que tu jetais les herbes dans le chaudron, vivement, provoquant une réaction très légèrement crépitante. « Cesse de vouloir me vendre comme un morceau de viande ! » Te revoilà caractérielle. Ta voix prenait des tons durs, des tons venimeux. « Tu n’es pas maître de mon existence, entends-tu ?! » « Tu ne peux raisonnablement pas rester seule. C’est impensable ! Notre renommée est en jeu, nos alliances, notre puissance. » « Mais mariez-vous, tous ! Faites les donc, ces enfants tant attendus ! Marie donc les autres, mais ne me condamne pas à la servitude ! » Vos éclats verbaux firent intervenir le duo manquant, violant ce que tu considérais comme ton refuge personnel. « Refuses-tu encore, Ann ? » « Oui, je refuse. Vous attendrez que j’aime, tous autant que vous êtes ! » « Es-tu seulement capable d’aimer, ma sœur ? » Tu n’eus pas le cœur à répondre. Tu avais conscience de ne leur montrer qu’indifférence depuis des années, mais tu les pensais assez perspicace pour comprendre que ton attachement se faisait libertaire et muet, mais aussi puissant qu’ils te savaient passionnée. Tu étais attachée à ta lignée, même si ta seule soumission réelle se faisait sous la dominance Slytherin. Tu voulais leur bonheur, mais pas aux dépends du tien. C’était ta faille personnelle, ta blessure. L’on ne croyait qu’à demi en toi. Ce qui fit de ton patronus une Salamandre, cet animal beau, terrifiant, dangereux et quasi indestructible… car tu n’avais pas peur de la mort, te nourrissant de ta volonté, de ton désir. C’était l’échec, ta terreur. C’était la désuétude de l’existence, la vacuité intellectuelle. C’était le néant en toi. Pas la plongée dans le néant. Mais l'intériorité. N'être plus rien. Voilà ta crainte. Tu savais être combattante, tu savais te défendre, et femme, tu savais pourtant rivaliser dans un duel magique. C’était bien plus discutable lorsqu’il s’agissait d’évaluer ta force physique limitée. Mais qui croit en la magie peut tout. Et elle était ton tout, ton unique, ta passion dévorante. « La mort, face à votre entêtement, semble symbole de délivrance. » Et sur ces mots durs, où perçaient les larmes retenues par pure fierté, tu passais entre eux d’un pas assuré afin de rejoindre les jardins. Au bas de ta robe un imposant félin vint se frotter, t’arrachant un sourire sincère et un soupir las. « Je leur prouverai, sais-tu, Myrtabel, que j’ai plus de valeur que les gallions d’un mariage. Dussè-je y laisser mon âme. »