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 + between storm and fire. (r)

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Elyon Hydra

Elyon HydraHALFBLOOD
PARCHEMINS : 118
LOCALISATION : dans les contrées des terres du Val des Dragons.
ALLEGEANCE : elle va tout droit aux Grimaldi.

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MessageSujet: + between storm and fire. (r)   + between storm and fire. (r) EmptyLun 28 Jan - 21:18




we’re just two lost souls
running over the same old ground.
La roche s’écrase sous le poids de tes pas, alors que la poussière s’en échappe. Le sol est rêche à la fois par sa vision et pas son touché. Le grondement des vagues du lac alentours te rappelle ô combien cette terre capricieuse et gracile sait parfaitement se montrer traitre envers celui qui en foule les premiers pas. La brise d’un vent humide s’éveille au loin faisant tourbillonner avec elle les quelques mèches rebelles qui dansaient devant ton visage, le reflet de te cheveux aussi blond que le grain de sable du désert se reflétant tel un miroir dans le soleil. Ce dernier ne se montre que timidement entre les nuages brumeux qui se dessinent au loin, mais ils demeurent amplement suffisant pour réchauffer la peau quelque peu froide de ton visage. Ta longe cape redescend le long de ton corps te couvrant ainsi des vents rageurs du Val des Dragons. Une région, un morceau de terre où tu te sentais chez toi comme jamais tu ne l’aurais été ailleurs, toi le résultat d’une situation honteuse pour ne pas dire mortelle aux yeux de cette ombre qui depuis près de vingt années en veut avec haine et vengeance à ta propre vie. Une existence égarée valait-elle réellement l’acte du pêché de l’esprit et de l’intégrité ? Un acte impardonnable ? Tu cessais de te poser cette interrogation qui selon toi restait fortuite car à contraire de raison, Rhea de la maison Malfoy ne changerait jamais sa ligne de mire. Elle demeurait un serpent, tu étais sa proie. Un reptile face aux puissantes flammes qu’un dragon. Des paroles dont Lady Catelyn ne cessait de te répéter pour faire valoir ta protection mais aussi la force de ta bravoure et de ta force mentale. Tes prunelles verdoyantes suivent alors le chemin de vol d’un dragon qui de ces écailles d’un bleu-argenté proclame sans un mot la grandeur de son être, un être majestueux et légendaire qui avait tant de choses à revendre. Thorn était un dragon extrêmement imprévisible et impulsif par nature, une créature sauvage qui ne souhaitait aucune domination de la part d’un quelconque individu. Son dressage t’avait demandé du temps, de la patience et de la perspicacité. Dans son regard tu pouvais lire et y déceler tellement de choses que tu en oubliais quelques fois le lien qui vous unissez depuis que tu pratiquais la pyromancie. Cette dernière particularité magique, tu la maniais avec respect, rationalité et honneur. Tu n’étais pas une Grimaldi de sang, mais tu étais parvenue à l’impensable comme le ferait un illusionniste avec ses propres tours. Le Suédois à museau court déploya un peu plus ses ailes nacrées d’un bleu des mers, dévoilant ainsi ses fines membranes qui avaient subi quelques dommages des suites d’une confrontation – avec un Magyar à pointes – qui avait tourné au vinaigre. Un rencontre qui avait occasionné quelques blessures à ton dragon mais qui avec le temps trouver le chemin de la guérison, une guérison longue et tardive qui lui permettait par ce temps maussade et brumeux de prendre possession du ciel et de la terre. Guettant au loin son vol, tu le vis disparaitre derrière les montagnes de feu. Un sourire plein envahi la courbure de tes lèvres alors que tu le vois à nouveau flirter avec les nuages d’un blanc cotonneux et grisâtre. Heureuse de le voir libre et sans entrave de soins, tu laisses un soupire de satisfaction s’échapper de ta bouche. La dernière fois que tu avais souri de cette manière c’était en présence de l’héritier des Ravenclaw, un être qui avait su gagner ton cœur par des paroles et des démonstrations aussi tactiles qu’un signe glissant amoureusement et tranquillement sur son eau. Un énième sourire se dépend sur ton visage de bohème où se déclinent de nombreux airs mystérieux et sauvages. Le hululement profond d’une hulotte te sort de tes pensées, les branches des arbres se balancent face à l’assaut brutal du vent. Tu reportes ton attention vers le plafond parsemé d’un panel de gris et communique avec le dénommé Thorn pour lui ordonner de recouvrir la fosse aux dragons. Ton ordre avait été suivit sans grande surprise, mais ton intuition t’intimait avec une certitude sans égal que le danger rôdait. Tu le sentais aussi bien que le mouvement d’accélération de ton cœur. Ta main gauche frôle doucement le manche de ton poignard, avant de maintenir la prise sur ta baguette magique. Un pas s’écrase sur la roche, puis un second. Le poids d’un homme peut être ? L’assassin de l’ombre de tes cauchemars, imputant à son bras les desseins de Rhea Malfoy. Les battements de ton cœur se veulent plus rapide, ton souffle est erratique. Les pas de l’inconnu se rapprochent davantage, tu lui tournes le dos mais tu sens déjà le premier réflexe se mouvoir de lui-même. Tu saisis ta baguette fermement avant de lui faire face pour prononcer distinctement un sort de protection. « Protego ! ». Murmures-tu doucement mais fermement. Ton expression faciale est froide mais lorsque tu reconnais l’inconnu qui te fait face, tu avales difficilement ta salive. Le bouclier qui pouvait te protéger finit par s’évaporer au bout de quelques minutes, laissant tes prunelles observer la silhouette musclée et victorieuse de Rowan. L’empreinte de son regard te jaugeait d’une impression dont tu ne pouvais cerner les attraits, mais en ton for intérieur tu savais que sa visite était certainement dû à ces nombreuses missives restées sans réponse. Ton acte ne parlait guère pour toi, mais tes raisons le faisaient d’une autre manière.
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Rowan Ravenclaw

Rowan RavenclawPUREBLOOD
PARCHEMINS : 220
PROFESSION : seigneur de la maison ravenclaw, suzerain des terres d'écosse et sire de liverpool.
ALLEGEANCE : pour l'instant à moi-même, faute de mieux.

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MessageSujet: Re: + between storm and fire. (r)   + between storm and fire. (r) EmptyJeu 31 Jan - 23:47

do you wanna go home ?
the night is dark and full of terrors
L'Aigle surplombait les sommets, avec grâce et véhémence. A chacun de ses battements d'ailes, c'était quantité de rochers, et presque autant de terres qui défilaient sous son oeil aiguisé. Il n'y aurait désormais rien pour m'arrêter, s'était-il promis. Qu'est-ce qui l'aurait pu ? Inébranlable, infatigable, l'Aigle volait bien trop haut pour songer aux nuages. Quant au vent, il soufflait en sa faveur et lui permettait au contraire un vol sans trop d'efforts. Mais le temps était plus que capricieux, ces temps-ci. Aussi força-t-il l'allure, bravant orages et tempêtes qui se profilaient à l'horizon. Nul n'arrête le vol de l'aigle. D'autant moins lorsque son bec perce la brume, animé par une cause qui lui est chère. Et justement, une seule et unique idée l'obnubilait : celle de rejoindre son foyer. Non pas atteindre le nid, car il s'agissait là de l'objectif d'une bête. Ce que voulait l'Aigle, ce que voulait Rowan Ravenclaw, c'était le parfum de sa peau cramoisie, entre autre emprise de ses lèvres et chaleur de ses draps souillés. Ce que voulait Rowan, c'était des mots doux susurrés à l'oreille. Ce que voulait... Non ! Il se fit violence pour céder à de telles pensées. Ce que veut Rowan, c'est le feu du dragon. Le feu purificateur, les flammes vengeresses, telle était la clef du pouvoir, celle qui débloquait les portes de toutes ses ambitions. Et ce précieux passe-partout ne pouvait se trouver qu'en fin fond du con de la bâtarde. C'était tout du moins ce qu'il aurait pensé, il y avait de cela quelques mois encore. A la surface du masque du rapace, plusieurs fissures commençaient cependant à s'étendre. Et avec elles, un flot de sentiments jusqu'alors contenus remontait en surface. Quelle était leur teneur ? Rowan lui-même n'aurait su le dire. Ils lui semblaient tout du moins assez puissants, ou fous à défaut, pour lui faire prendre un envol passionné, par temps houleux à la nuit tombée. Une décision aussi impulsive que son corps, et pourtant si étrangère à son esprit. Une décision qui ne me ressemble pas, se surprit-il à penser. Son choix avait néanmoins été nécessaire, sous quelque point de vue que ce fut. Il n'avait reçu aucun hibou, aucune missive, pas même un petit mot confié à un corbeau en catimini. Pas une nouvelle. Lui en avait pourtant envoyé quelques unes, conformément à ce qu'ils avaient décidé durant leur dernière fois, juste avant de se quitter. Mais Elyon n'honorait visiblement plus sa part du contrat. Et cela depuis combien de temps ? Deux mois, si c'était possible. Rowan dut reconnaître, presque à contrecœur, que le temps passait plus lentement sans Elyon dans sa couche. Quoiqu'il en fut véritablement, cela faisait trop longtemps sans le moindre signe de vie de sa part. Ce vide contrecarrait tous ses plans, les plus politiques comme les sentimentaux. Mais ça n'était pas tout. Ce vide le hantait terriblement. Et chaque nuit qu'il passait sans le souffle doux de la jeune femme parcourant sa gorge nue le torturait encore un peu plus. Parfois, Rowan cauchemardait. D'elle et de lui. De ce qu'il adviendrait d'eux. Parfois, il sentait l'acier déchirer sa peau immaculée. Parfois, il voyait la silhouette de son meurtrier la souiller dans sa propre couche. Parfois, il allait jusqu'à rêver que l'agresseur dérobait le don du feu, juste sous son nez, caché dans le sein à moitié déchiré de la pupille des dragons. Diverses versions, une seule issue. La mort de sa protégée. Trop de responsabilités, trop de culpabilité, trop de rôles à endosser. Pour apaiser son esprit, la voir, juste un instant, serait une délivrance. Telle se révélait être l'espoir auquel Rowan s'accrochait : il lui fallait apercevoir Elyon, non pas pour assurer ses desseins, non pas pour assouvir ses pulsions, simplement pour soulager sa conscience. Voilà les illusions douces dont se berçait le fier Aigle. Il espérait ainsi la voir, non pas de ses yeux d'aigle, mais de ses yeux d'homme. Or, pour cela, encore fallait-il la trouver. Aussi, alors qu'il redescendait vers le sol par paliers et courants d'air chaud que lui délimitait son instinct, Rowan huma l’atmosphère, en en appelant au sixième sens de l'oiseau. Il sonda les alentours, en alerte. Absolument rien, songea-t-il tout d'abord. Il crut cependant déceler, un peu plus loin vers le Nord, une faible odeur de souffre et de cadavres mêlés. Il n'eût pas même besoin de percevoir la silhouette humaine, située non loin des autres masses vivantes. L'Aigle sut alors qu'il était à bon port. L'air empestait le dragon. A mille lieues à la ronde, pour qui savait le déceler et surtout pour qui s'y attelait minutieusement. Sans un mot, sans un geste, et cependant en une volée de plumes, l'Aigle redevint Rowan Ravenclaw. Et manqua de s'écraser sur les hauteurs du Val aux Dragons. L'expérience ne lui manquait plus. Et pourtant, dans sa hâte de retrouver sa bâtarde à lui, il venait de commettre une erreur de débutant. L'Aigle venait, certes, de flairer une silhouette humaine près de la Fosse aux Dragons, mais nul ne lui avait précisé de qui il pouvait s'agir. D'un Grimaldi, assurément. Peu de monde accédait aux dragons. Mais comment Rowan Ravenclaw agirait-il, lorsqu'il se retrouverait nez à nez avec lord Arthur Grimaldi, jeune sire de Cambridge ou avec la ravissante Catelyn ? Aucun de ces deux-là n'avait eu jamais vent des rencontres nocturnes qu'il partageait avec leur pupille. Et Rowan pensait bien que de l'apprendre à une heure si avancée, en pleine nature, par un Ravenclaw sans laisser-passer sans autorisation de se trouver sur ses terres n'arrangerait rien à la chose. Aussi reconsidéra-t-il son approche. Le jeune homme, revigoré par son vol, ne sentait les bourrasques se heurter à son corps, fouetter son visage. Il ne sentait rien, se contenta de descendre la pente avec précaution. Puis il les vit. Enfin. Ses cheveux blancs. Il lui suffit de les effleurer d'un coup d’œil. Rowan se sentit alors assez rassasié de soulagement et de bonheur pour mettre fin à son périple effréné. Quelques pas de plus et la statue, de marbre vêtue et coiffée, découvrit son visage aux yeux de son amant. Il lui sembla presque étranger, ce visage qu'il connait pourtant si bien. Manque de temps furent les trois seuls mots qui parvinrent à s'articuler autour de ces traits délicats. Elle non plus ne sembla pas reconnaître son homme. « Dame Elyon » murmura Rowan, remarquant à peine la baguette tendue. Puis le silence, ce silence admiratif, prit le dessus sur les paroles, aussi tendres et délicates qu'il les aurait voulues. Il la contempla, du pli du coin des yeux, aux mains fraiches et subtiles dont elle enveloppait innocemment son arme. Lord Ravenclaw décréta cependant qu'il n'avait voyagé pour des regards. Aussi se hasarda-t-il, bien maladroitement, à ces quelques mots. « Vous m'avez manqué. »
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Elyon Hydra

Elyon HydraHALFBLOOD
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ALLEGEANCE : elle va tout droit aux Grimaldi.

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MessageSujet: Re: + between storm and fire. (r)   + between storm and fire. (r) EmptyDim 3 Fév - 17:14




we’re just two lost souls
running over the same old ground.
Le revoir. Le revoir c’était comme replonger dans une atmosphère silencieuse et passionnée à la fois. C’était comme plonger de nouveau dans un bain de neige et de chaleur, deux sensations opposantes qui avaient le don néanmoins de laisser ton sommeil agité en paix. Tu te revois encore au creux de ses bras musclés, à l’abri d’une ombre qui en veut à ta vie depuis bien des années, un abri où tu semblais avoir trouvé refuge. Tu sais combien cela était illusoire, on ne peut pouvait vivre dans l’illusion, l’éphémère n’est pas bon pour le cœur et encore moins pour l’esprit. Avais-tu ne serais-ce qu’une once de croyance pour l’imaginaire ? Pouvais-tu te permettre ce loisir alors qu’on t’avait déjà tant offert depuis ta venue au monde ? Une naissance qui n’aurait dû être toléré et qui pourtant a bafoué tellement de lois et de territoire. Pourtant tu devais y croire ne serais-ce que par respect pour la suzeraine qui voyait en toi la fille qu’elle avait élevée comme sienne, au même titre que tu la considérais comme ta figure nourricière à la fois de ton savoir mais aussi de ton sentiments envers la vie. Ton bras gauche est tendu devant droit devant toi, elle n’a pas bougée d’un millimètre alors que tes prunelles de jade restent encrées sur cette silhouette que tu as si souvent caressait dans tes rêves. Des fleurs de rêves qui apaisaient tes tourments les plus fâcheux qui savaient hautement triompher face à ton insomnie coutumière. Rowan avait tout de la droiture et la majesté d’un aigle, à la fois fière et gracile, mystérieuse et impérieusement certaine. « Dame Elyon ». Il te murmure ses mots comme une mélodie destinée à embrumer les sens, des sens auxquels tu t’abandonnerais sans sourciller si tu n’avais pas autant été sur tes gardes. Ce silence s’impose à vous, mais tu l’apprécies car il apparait pour toi comme salvateur, bienfaiteur. Ta tension s’apaise un moment alors qu’un flot d’interrogations déferlent dans ton esprit. Pourquoi avoir pris autant de risques pour venir sur les terres de sa suzeraine ? Aurait-eu assez de votre impatience face à ses nombreux écrits restés sans réponses depuis des semaines pour ne pas dire des mois ? Tu fronces quelque peu les sourcils comme pour balayer cette réflexion de ta pensée, tout en rangeant habilement ta baguette à sa place d’origine. Cette arme demeurait la plus primaire pour un sorcier, et tout comme ton poignard il ne te quittait jamais. Tu inclines légèrement la tête pour saluer le maitre des terres d’Ecosse, une marque de respect que tu as toujours su conserver même lorsque vous vous êtes rapprochés plus intimement. Tu ne trouvas aucun mot digne de sortir de tes lèvres, alors qu’il répliqua à la suite. « Vous m'avez manqué. ». Ses propos étaient maladroits, mais tu étais heureusement complice de les entendre de sa bouche. Tu esquissas un sourire discret aux commissures de tes lèvres afin de ne pas attirer davantage l’intention de celui que tu avais voulu préserver de ton statut de bâtarde. Une situation qui ne faisait que te suivre jour après jour comme la poussière prend possession d’un bois mourant et laissé à l’abandon. « Prétendre que vous ne m’avez pas manqué serez-vous mentir, Rowan. ». Lui dis-tu calmement et malicieusement tout en avançant de quelques pas en sa direction. C’est vrai, il était au cœur de toutes tes pensées, au cœur de toutes ces nombreuses lettres que tu as couché sur papier sans pour autant le lui faire parvenir. Ces temps si, tu étais étroitement et finement observé. Tu le savais, tu le sentais. La menace de la noirceur de Rhea se faisait de plus en plus grande au fur et à mesure des années, et ta dernière entrevue farouchement dangereuse avec son assassin avait manqué de peu pour t’enlever ton souffle de vie. Te laissant un gout amer dans la bouche et le souvenir. Tu devrais davantage être à l’écoute, encore plus que les autres fois. Tes prunelles ont toujours dérangés les gens qui t’entourent – sans doute parce qu’ils sont l’hérédité même de ta mère – par leur couleur étrange, et puis par le fond de mystère que l’on pouvait y lire une fois proche. Pourtant, ce n’est pas grâce à tes yeux que tu as pu te sentir aimer et importante en tant que femme, non c’est cœur de ses pupilles de jais expressives et doucereuses que tu as su prendre de l’importance au cœur d’un homme. Cet homme qui te faisait présentement face alors qu’il aurait pu choisir son dévolu sous tout un tas d’autres jeunes filles. « Vous devriez pas être ici, vous risquez les ennuis. Pourquoi ne pas avoir envoyé un hibou j’aurai fait en sorte … ». Te voilà toi-même prise aux griffes de l’impérieux Aigle royal qu’était le Seigneur Ravenclaw. Tu n’aurais guère répondu à cette lettre, pas plus à celle-ci que les autres alors qu’un désir ardent te suppliait de rejoindre cet être qui n’était que la continuité de ton bon vouloir, de ta passion. Ton désir ne devait pas l’emportait sur ta raison sous peine de tout perdre. La mort se rapprochait dangereusement de toi, tu ne pouvais concevoir qu’elle emporte Rowan avec elle. Désormais face à face, tu sens le regard du Ravenclaw te filtrait avec douceur et détail, laissant ainsi te transmettre une chaleur ne tenant qu’à un fil. « Vous ne devez pas prendre tous ces risques pour une simple bâtarde, les temps sont moins certains qu’auparavant, sans compter votre famille … ». La famille était précieuse, tu le savais depuis toujours grâce à Lady Catelyn et Arthur que tu considérais comme ton propre frère. Les temps étaient durs pour tour le monde, y compris les Grimaldi qui de tradition neutre ne prenait jamais parti. Seulement tu savais que la flamme et le pouvoir des Dragons était un atout à ne pas négliger et les pressions qui pesaient sur Lady Catelyn le prouvait bien assez. Tu saisis instinctivement l’une des mains de ton jeune aigle avant de la porter à ta joue. Elle est chaude et rassurante à la fois, une sensation qui ne t’avais cependant jamais quitté.
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