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| PERCEVAL ; I love the name of honor, more than I fear death | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: PERCEVAL ; I love the name of honor, more than I fear death Sam 26 Jan - 14:59 | |
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Perceval Lancaster, I would prefer even to fail with honor than win by cheating. identité du sorcier & secrets cachés nom ∞ Lancaster, dénomination d'un noble clan dont la suzeraineté est affirmée, et l'honneur incontesté prénoms ∞ Perceval, à l'instar de son plus illustre aïeul, premier suzerain des terres de l'orage âge ∞ Il a traversé 29 rudes hivers, trop pour certains, trop peu pour d'autres. profession ∞ Seigneur de la maison Lancaster, suzerain des terres de l'Orage classe sociale ∞ Aisée, bien qu'elle puisse paraître modeste en comparaison d'autres personnalités de son rang allégeance ∞ Il incarne une allégeance, celle des Lancaster et des terres de l'Orage, il y est, en ce sens, fidèle baguette ∞ Faite de bois de tremble, elle contient un crin de sombral et mesure vingt-neuf centimètres. Elle se veut droite et rigide. épouvantard ∞ Il tremble au songe de perdre tout ce à quoi il tient. Son royaume, ses terres, ses proches, tout ce qui fait de lui l'homme qu'il est. Une crainte qui se cristallise avec la trahison de Slytherin union ∞ Époux aimant d'Elenei, fille de Gryffindor, désormais Lancaster patronus ∞ Un loup, à son image. Bête loyale, pour qui la meute est supérieure à l'individu, qui retrousse babine pour dissiper l'impétuosité menaçant son territoire secret ∞ En dépit de sa droiture renommée, il demeure animé par la volonté d'étendre son influence, son pouvoir. Loin d'une volonté mégalo', c'est davantage par l'espérance d'un royaume unit qu'il ambitionne de conquérir terres et peuples nature du sang ∞ D'une ascendance on ne peut plus pure. | | sous la cape et le chapeau personnalité ∞ Perceval est l’incarnation de l’honneur, de la droiture. Fils d’un blason pour qui la force de l’esprit et la force physique sont les seuls vrais atouts d’un homme, où les principes dominent les sentiments. Figure de proue d’un royaume vaillant, en peine, abandonné de ressource et à l’économie chancelante, il en défend les valeurs les plus pures. Véritable étendard de simples principes trop souvent ignorés. Abnégation, respect, robustesse, fraternité, loyauté. Dur d’apparence, souvent tranchant dans ses décisions, glacial, ferme et franc dans ses propos, le patriarche du clan Lancaster n’en demeure pas moins un homme sensible, aimant, généreux. Un homme qui se ride d’inquiétude quand son peuple souffre de milles arias, qui blêmit quand les siens toussent. Son honneur, sa noblesse, font de lui un homme respecté, un allié de poids, qui donnerait sa vie pour le respect d’une parole donnée. C’est ce code d’honneur qui le guide, au quotidien, malgré vents et fracas, envers et contre tout. Il vit dans le songe de satisfaire ses ancêtres, de les rendre fiers, de perpétuer l’honneur des siens. Cette obsession l'enferme trop souvent dans une froide solitude, car sa définition de l'honneur lui est propre, et certains actes ne trouvent pas d'écho dans les esprit de ses proches. N’en doutez néanmoins nullement, tout affront à cet honneur ne saurait rester impuni, et son courroux dans ces cas là est incisif. Sa force est à l’image de sa fierté, si considérable qu’elle dépasse parfois sa bienveillance. Elevé dans l’idée que l’honneur se cristallise par l’épée, qu’une mort au combat est la plus belle preuve de vaillance, il sillonne les champs de bataille, se muant en un combattant aguerri, davantage, en un stratège de guerre redoutable. Les sciences du combat n’ont plus de grands secrets pour lui. Capable de transformer le terrain à son avantage, de renverser des armées plus denses et mieux armées que les siennes. Ses états de service ont soulevé les nombreux éloges qu’on lui dresse, au moins autant que son comportement, que l’on dit éprit de justice et miséricordieux. Il seulement nécessaire de lui rappeler qu'il n'est pas aussi invulnérable que dans ses songes. Davantage lorsqu'on se dresse face à des opposants tels Black ou Slytherin. S’il apprécie les temps de paix, il demeure persuadé que prendre les armes est encore le meilleur moyen de résoudre un conflit. La politique ne lui sied guère, il ne lui accorde aucun crédit, trop de corruption, de mensonge. Sur de lui, ambitieux, il ne connait pas l’échec. Si bien qu’il lui arrive clairement de se surestimer, lui ou encore ses décisions. Ses victoires, éclatantes ou poussives, ont densifié cette présomption, jusqu’à le repousser, parfois, dans les travers d’une fierté mal placée, de l’orgueil, se jumelant parfois avec une certaine forme de jalousie, qu'il modère toutefois. Homme d’action, il ne demeure pas cloîtré entre ses murs. Sa musculature nerveuse, sa dextérité avec diverses armes, ou baguette à la main, témoigne de ses entraînements poussés, intensifs. Car il le sait, ses aïeux ne lui pardonneront la défaite que si son opposant lui est drastiquement supérieur, que si, tant que ses jambes pourront se dresser, il se tiendra debout. Sachez enfin que Perceval est un homme qui ne demande jamais pardon, qui ne s’incline pas, qui ne se rend pas. Ployer est l’évident signe du déshonneur, et il ne saurait le tolérer.
arsenal ∞ Guerrier par excellence, sorcier par nature, seigneur par l'ascendance, l'arsenal de Perceval ne saurait mieux refléter ce qu'il est. Jamais il ne se détache de ses armoiries, de larges chaines d'or qu'il a reçu le jour du trépas de son géniteur et qu'il porte comme collier. Il ne s'en sépare jamais, elles sont le symbole de sa seigneurie, de son statut et de son honneur. C'est sa couronne, ses plus illustres aïeux les ont aussi portés, aussi, c'est un privilège d'en hériter. Sa baguette magique ne le quitte jamais non plus, bien qu'il soit plus doué à l'arme qu'à la magie, elle demeure une moyen efficace de se défendre, davantage, ses talents de sorcier sont suffisamment développés pour qu'il puisse se servir de ce bâton comme une arme efficace, de nombreux duellistes l'ont apprit à leurs dépends. Elle repose dans la doublure de sa veste, au niveau de son coeur, afin qu'il puisse la dégainer d'un geste. Etant droitier, son arme favorite, principale, s'accroche à son flanc. Une épée d'acier, au pommeau parsemé de saphir. D'un acier pure et polie régulièrement, le reflet du soleil sur la lame éblouirait, selon les rumeurs, une armée entière. Cette épée a été forgée avec les fragments de l'épée de son père, brisée lors du combat qui le mena à sa mort. Elle répond au nom d'Oblivion. Il est aussi fréquemment équipé, sur son flanc gauche, d'un glaive à la courbe sibylline, forgé dans un fémur de dragon. Enfin, et nettement plus rarement, on le retrouve orné d'un frugale arc dans le dos.
particularité ∞ C'est un métamorphomage. Un faculté rare, caractéristique des Lancaster. Une aptitude qu'il partage d'ailleurs avec sa cadette. Il ne fait pas grande utilité de cette faculté, qui l'amusait toutefois énormément étant plus jeune. Avec les récents évènements, un de ses conseillers lui a suggéré de prendre une autre apparence, afin de se protéger d'éventuelles tentatives d'assassinat. Une idée qu'il a balayé d'un revers de main. Il est seigneur, fils de Lancaster, il ne se cachera pas face à l'adversité, bien au contraire. Il s'y dressera. Il fait son possible pour masquer ce don, qu'il sait malgré tout, très peu apprécié. Loin d'un quelconque sentiment d'honte de cette condition, il sait surtout qu'une telle faculté pourrait, un jour ou l'autre, se relever d'un atout estimable. Mieux vaut ainsi la préserver.
autres informations ∞ C’est une vraie force de la nature, imposant physiquement, aux muscles saillants, il dégage une prestance de puissance, de sécurité. Et Perceval est effectivement un combattant redoutable, aussi bien en duel, qu’au beau milieu d’une charge ; Sa maîtrise et sa dextérité des armes est accomplie, ce qu’il fait qu’il s’adapte rapidement s’il s’avérait désarmé, davantage, il lui arrive fréquemment d’utiliser la magie pour enchanter ses armes. Il est fort d’un charisme presque fascinant, incarnant alors l’archétype du preux chevalier, beau, droit et vaillant. C’est, en ce sens, un seigneur très aimé de son peuple, malgré la situation instable du royaume ; Il chevauche Serenity, sa jument à robe blanche, pour qui il a la plus tendre affection ; De prime abord, c’est un homme on ne peut plus glacial ;
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+ que penses-tu de la création de l'école de sorcellerie Hogwarts ? Il fut l'un des plus ardents défenseurs de la création de Poudlard, une volonté qui s'accorde avec ses ambitions de territoires unifiés. Bien qu'il regrette malgré tout que son nom n'y soit pas associé, et qu'il n'ait pas été consulté dans sa création. Il en garde d'ailleurs une certaine forme de jalousie, et d'envie envers les 4 fondateurs, dont il sait que l'histoire retiendra les noms. Au delà de cet enfantillage, il pensait l'école comme un endroit sur, où l'unification des différents seigneurs apporterait davantage de stabilité dans le futur. Amère utopie, quand on sait qu'elle la cause principale du conflit actuel. Loin de nourrir des regrets, il s'est engagé pour défendre cet école. Non pas parce qu'il croit, non, l'école close serait une meilleure chose pour tous, mais bien parce qu'il ne saurait cautionner la fourberie et la trahison de Salazar. La plus infâme illustration du déshonneur. + quelles sont vos conditions de vie ? Les Lancaster ont tout ce qu'il faut pour vivre, et même davantage. Riches pour les plus démunis, modestes pour les plus aisées. Il serait mentir de dire qu'ils se privent. N'étant pas un clan vénale, et maître d'une terre relativement pauvre, la famille a toujours été l'une des plus modérées en comparaison des autres suzerains. La bâtisse familiale n'en demeure pas moins un château aux murs robustes situé au coeur de Glascow, où les domestiques font foule, où l'ont mangent des mets de première qualité importés de l'autre bout du monde. Une écurie, un jardin qui semble avoir été frappé par un éclat d'arc-en-ciel, oui, il fait bon d'être une famille suzeraine, de ne voir l'argent que comme un accessoire et non comme une nécessité. Néanmoins, la déchéance du pays est alarmante et pourrait bien entraîner, dans son déclin vertigineux, son seigneur. D'où sa réaction extrémiste de se lier au clan qui respire la luxure. + comment percevez-vous la magie ? La maitrisez-vous bien ou êtes vous un novice dans cet art ? La magie a toujours fait partie des Lancaster, dont la lignée de sang-pur remonte à l'aube de temps. Toutefois, elle n'a jamais compté dans ses rangs de mages extraordinaires. Perceval n'y déroge pas et n'en n'est pas un. Ce n'est pas lui qui saura vous inventer un sort, créer une potion ou quoi que ce soit d'approchant. Bien au contraire, Perceval ne se sert de la magie que pour se battre. A ses yeux, comme à celui de son clan, la magie est une arme. Elle peut désarmer, projetter, paralyser, enchanter et d'autres possibilité infinie. Et c'est bien les seules choses que sait faire le patriarche des Lancaster. Et si il en demeure un très bon duelliste baguette à la main, son niveau de magie hors d'un champ de bataille est particulièrement faible. Voler sur un balais, transplaner, animagus ? Vous rigolez ? Il n'a jamais réussi à métamorphoser quoi que ce soit, quant à réussir une potion, n'en parlons pas. A l'inverse, sa maîtrise des armes frôle l'excellence. + que pensez-vous du conflit qui a éclaté entre la maison Slytherin, la maison Black et la maison Gryffindor ? Êtes vous concerné par cette guerre qui se profile ? Concerné, le mot est faible. Perceval a réagit de manière virulente aux hostilités de Slytherin et Black. Il a littéralement levé une armée de riposte pour marcher sur les frontière du serpent. Une telle réaction est signée d'impulsivité, sans nul doute. Mais aussi parce que l'attaque contre les Gryffindor est tout ce qui répugne le plus le seigneur. De l'immondice, un acte odieux, lâche et vicieux, une attaque dans le dos. L'exact contraste de tout ce que défend Perceval. Soucieux de punir une trahison de la sorte, il est entré de front dans une offensive, synonyme de guerre, ignorant la volonté du conseil. Davantage Jorah avait toute l'estime du Lancaster, qu'il côtoyait au conseil. Aussi, son épouse n'est autre qu'une fille de Gryffindor, scellant alors une alliance entre les deux familles et cristallisant une amitié bien plus ancienne. L'honneur comme leitmotiv, Perceval respecte son allégeance et la parole des siens en soutenant ses amis de toujours. + comment dirigez-vous vos terres ? C'est un seigneur dévoué, la majorité du peuple vous le dira. Il le fait passer avant lui. Certes, alors que la situation des tiers s'enfonce dans la précarité, lui continue de dormir au chaud. Mais jusqu'à présent, le clan s'est toujours plié pour ses habitants. Aux yeux de Perceval, son peuple incarne son honneur. Ses devoirs sont de le protéger, de le choyer, de le faire croître, comme ses ancêtres avant lui. Aussi, quand on connait la valeur de l'honneur pour un Lancaster, il est alors aisé de deviner que jamais un membre du clan ne viendra à délaisser les siens. Ce n'est pas anodin si le terme 'fraternité' est présent dans la devise familiale. La terre de l'orage est la richesse la plus précieuse du clan, la préserver est la tâche la plus importante de l'héritier de la seigneurie. Toutefois, les hostilités déclenchées contre le voisin soulève quelques vents de contestations. Jamais encore un suzerain n'avait engagé le peuple des terres de l'orage dans une guerre si proche de son sol. + quelle importance donnez-vous au sang ? Son point de vu vacille. Moins tolérant que les Gryffindor, moins extrémiste que les Slytherin. La pureté du sang a toujours été considéré comme une condition de survie de la famille, davantage, elle fait partie intégrante de l'honneur du clan. Toutefois, il n'en fait pas une ségrégation. Même s'il est impensable que le sang de Lancaster soit couplé avec celui d'un moldu, les sorciers de tous horizons demeurent des sorciers, aux valeurs différentes, aux places différentes, toutefois. Le fait de fermer l'école à une partie de la population en raison de la pureté de son sang lui apparaît une aberration. Les ambitions de Salazar lui paraissent bien plus sombres et étendues que la simple conquête de Hogwarts, aussi, tant qu'il lui restera un souffle de vie, il luttera. Et nul doute que le sang qu'il versa, lui, ou un né-moldu, aura la même arrière sensation de sacrifice.
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- Spoiler:
pseudo & prénom ∞ Thresh, Thresh Bond âge ∞ 20 printemps comment avez-vous voyagé jusque ici ∞ Bazzart que pensez-vous du forum ∞ Franchement, il y a avait longtemps que je n'avais pas été aussi motivé votre personnage est-il un prédéfini, scénario ou inventé ∞ Prédéf', sir avatar ∞ Henry Cavill groupe ∞ Les terres de l'Orage un dernier mot ∞ J'ai voulu dormir, et j'ai fermé les yeux
Dernière édition par Perceval Lancaster le Mar 29 Jan - 14:53, édité 17 fois |
| | | | Sujet: Re: PERCEVAL ; I love the name of honor, more than I fear death Sam 26 Jan - 14:59 | |
| At my signal, unleash hell The perfect blossom is a rare thing. You could spend your life looking for one, and it would not be a wasted life. famille, devoir et honneur Issu d’une illustre lignée, voué à hériter de la seigneurie Lancaster, à devenir un homme d’honneur, un compagnon émérite, un combattant vaillant. Perceval possède des traits de caractères en de nombreux points identiques à ceux de son père, à ceux de ses ancêtres. Il incarne l’unique volonté d’un clan, plus qu’un fils, il est un héritage, une manière de survivre au temps. Il a été façonné pour répondre à sa plus stricte définition, dressé par des valeurs et principes auxquels on lui a interdit de déroger. C’est son père qui prit en charge son éducation. Austère, rude, qui l’a poussé à chevaucher à ses flancs lors de nombreux combats alors qu’il n’avait que 16 printemps. Dépassant malgré tout cet enseignement rêche, Perceval a toujours eu la plus profonde admiration pour son géniteur, qu’il s’est efforcé d’imiter, qu’il s’efforce toujours d’imiter. Ils étaient proches, à leur manière. Loin de grande déclaration d’amour, le cerf voyait dans les prunelles de son père une affection muette et implicite. L’avoir vu mourir est à ses yeux un privilège, avoir entendu ses ultimes palabres, un cadeau des cieux. Il avait d’ors et déjà 21 hivers, et il était aux yeux du clan le fils prodigue, fier étendard de toutes les valeurs des Lancaster, faisant l’unanimité. Ce qu’il demeure à ce jour. Sa tendre mère a une place importante dans son cœur. La touche de délicatesse et d’affection, malgré le statut de guerrier de son fils et les années qui émacient son visage, elle n’a de cesse de le prendre dans ses bras comme lorsqu’il tremblait après un cauchemar. Perceval la consulte régulièrement, son avis perpétue une sagesse qu’il sait ne pas encore posséder. Malgré tout, cet avis est purement consultatif, il arrive qu’il ignore tout simplement ce qu’en dit sa génitrice, faisait fi de ses tremblements. De 13 ans sa cadette, Roslynn fait grande partie de l’honneur de Perceval. Il le sait, son père disparu, il doit se muer en l’écu qui parera toutes les entraves qu’on le lui dressera. Sa protection est un devoir sacré, y faillir, c’est ployer. Il est rude avec elle, lui imposant une union qui la rebute. Perceval l’enferme dans un écrin d’ignorance, faisant de la souffrance du peuple son seul fardeau. Et il a conscience que cette décision met en péril leur proximité d’antan. Mais son union à Priam est une nécessité, pour les terres de l’Orage, pour lui, davantage, pour les batailles qui se profilent. Elenei, que dire d’Elenei ? Un mariage arrangé, source d’un amour sincère et dévoué. Perceval aime sa femme, il aime peut-être même plus qu’il aime son peuple. Loin d’un coup foudre, loin d’une attirance irrésistible, Perceval n’avait pas échangé grand-chose avec sa dulcinée avant qu’elle ne devienne son épouse. L’amour est infiltré dans leur relation, comme le sable s’infiltre dans les vêtements. Aujourd’hui, il n’a de cesse de croître. La lionne est sa princesse, sa source de bonheur, la seule à même de panser ses plaies. Davantage, elle est la mère de son enfant. Un heureux évènement qui a insufflé une volonté nouvelle à Perceval, une puissance insoupçonnée. Son combat avenant contre les armées noires de Slytherin n’est plus qu’une question d’honneur. Il s’agit de bâtir un monde sur, dans lequel son enfant, fils ou fille, pourra s’épanouir, dans laquelle sa moitié saura dormir sur ses deux oreilles.
l'épopée des élus et du roi maudit ❝ Act I : Live as if you were to die tomorrow. Learn as if you were to live forever❞ « Veuillez me pardonner, père. J’ai échoué ». Il avait 16 ans, et un genou à terre, la mine sombre et stoïque, le ton tremblant. L’échine courbée, presque offerte au courroux de son géniteur, ses doigts se crispaient, arrachant le frêle gazon naissant du printemps. C’était la première fois, en seize années, qu’il n’avait pas vaincu son vis-à-vis. La défaite lui était amère, moins que le déshonneur toutefois. Il avait ce sentiment de honte qui vomissait sur lui, il s’en sentait souillé. L’honneur, un mot, sept lettres, mais qui régissaient son monde, son existence. Certainement le premier mot qu’il a prononcé, probablement le dernier qu’il soufflera. Jusqu’alors, il avait couvert sa famille de fierté, noble héritier qu’il était. Dans ces tournois amicaux, dont l’enjeu était toutefois plus ample que ce que l’on se plaisait à dire, il avait fait rayonner son clan, et les prunelles de son père. Le triomphe, c’était là qu’il cristallisait son honneur, son esprit en posait les cloisons. Oui, seule importait la victoire, la défaite n’était que le glas du déclin, de l’oubli. Aussi, il espérait, il priait, afin que son père lui fasse correction, lui inflige par la parole ou par la main la sanction équivalente à sa chute. Son silence était d’autant plus insupportable que l’idée de l’avoir déçu. Dis quelque chose père, je t’en prie. Il se sentait toisé, il le sentait bouillonner. Il n’était alors qu’un adolescent, mais ses paupières redoublaient d’effort afin de chasser ses larmes avenantes. Son père son leva enfin, et il entendit sa mère étouffer un hoquet soucieux. Par l’ombre, il vit le bras droit de son père s’élever. Les doigts enfoncés dans la terre soyeuse, il une lâcha pas un son lorsque le blâme fut donné.
Il ne s’en senti guère mieux. Lui qui espérait se défaire de ce lancinant sentiment de honte demeurait hanté par cet échec cuisant. La mâchoire serrée, il contenait ce sanglot persistant. Il aurait aimé lui hurler de continuer, lui crier de le battre jusqu’à ce qu’il se soulage de cette opprobre. « As-tu sous-estimé ton opposant, Perceval ? ». Le garçon poussa un gémissement d’impuissance, comble de l’humiliation. Non, ce garçon ne l’avait battu que par son propre talent. Perceval ne l’avait pas sous-estimé, il n’avait pas fauté… Il avait été vaincu, dans la forme la plus pure du combat. Il tenta de répondre, mais il sut qu’à l’instant même où sa mâchoire se desserrerait, son sanglot éclaterait. Il se contenta d’hocher la tête, l’inclinant davantage. « Sâche, mon fils, que je te pardonnerai toujours d’être défait. Jamais d’être surprit. Quelle plus belle preuve de vaillance que celle de périr par l’épée d’un adversaire supérieur ? ». Les yeux de Perceval s’écarquillèrent de stupeur, laissant alors s’échapper deux perles de nacre qui vinrent brunirent la terre sèche du pays de l’orage. Son père lui attrapa l’épaule de manière vigoureuse, mais étonnement chaleureuse et le poussa à se dresser sur ses genoux. « Ne pose plus jamais le genou au sol pour qui que ce soit. La terre est le domaine des insectes et des loups. Un homme fier garde le buste droit. » Son regard d’acier s’était durcit et plongeait au plus profond de celui de son fils. C’était ce genre de regard qui poussait Perceval à s’arracher, corps et âme, afin de rendre fier ce géniteur dont la sagesse était une science inépuisable. Il ne put retenir ses larmes davantage. En une grimace déchirante, son sanglot éclata. Et son père le planta là, tournant les talons, laissant alors son épouse faire ce dont elle mourrait d’envier depuis une dizaine de minute. Elle le serra fort dans ses bras, et au travers de ses torrents de larme, l’héritier des Lancaster observait son père regagner le château. Aujourd’hui, il le savait, le seigneur de ces terres venait de lui enseigner une chose primordiale.
❝ Act II : Nobody can hurt me without my permission❞ Ce sifflement dans les tympans, cette bruine purpurine qui lavait son visage. C’est ce qui l’extirpa des griffes du néant. Il cru qu’il était un mort un instant, à en jugé par ce crépuscule écarlate, à cette lune au reflet d’enfer. Jonché, ils reposaient au sol, tous, ses fiers soldats qu’il avait menés au front, glaive à la main scandant le nom de son peuple, de sa terre, de son père. Où était-il ? Ses souvenirs ne rappelaient que l’écho assourdissant de l’acier dans la chair. Cette bataille n’était pas la notre affirmaient certains bannerets. En dépit de leurs plaintes murmurées, le seigneur Lancaster avait fait détacher ses troupes sur les côtes bretonnes de la France afin de mettre à terme à une insurrection indépendante, en nom d’une dette qu’il se devait d’effacer. Perceval avait alors 21 hivers, et quelques cicatrices garantes de ses affrontements. C’était néanmoins la première fois qu’il côtoyait un champ de bataille, qu’il se voyait au commandement d’une armée. Une centaine d’homme qu’il avait mené à la potence, par arrogance, par présomption. Il déambula quelques instants, faisant fi de ses blessures sévères. Son père avait chevauché à ses flancs, il devait le retrouver. Sa démarche vacillante, et ses vertiges ne l’aidèrent pas. Il chuta par deux fois, afin de s’en relever, plus par hargne que par muscles. Si le souffle lui était encore conféré, alors il se devait de l’apprécier. « Seigneur Perceval, seigneur Perceval ! Dieu merci, nous vous pensions à l’ennemi. Cette victoire n’aurait guère eu de saveur sans votre présence pour la célébrer. » Victoire ? Avait-il vaincu ces hordes barbares ? Avait-il finalement triomphé ? Devant le regard vide et crédule de son général, le soldat poursuivi « Vous avez gagné, seigneur. L’ennemi a été repoussé. Nombreux de nos amis sont morts en ce sens ». Ce fut une brise d’euphorie qui enserra le cœur de Perceval, ce sentiment d’accomplissement, de gratitude et de reconnaissance. Son nom serait associé à cette bataille éclatante, pour l’éternité. Il s’arracha un sourire, qui s’étira en une grimace de douleur. La mine peinée de son soldat le ramena sur terre, lui rappela le sacrifice qu’avait réclamé cette prééminence. Il posa une main chaleureuse sur l’épaule de son interlocuteur, lui lâchant quelques palabres sobres « Ils reposent désormais aux côtés de nos aïeux, l’âme quiète. L’heure n’est pas au deuil, où est mon père ? »
Il fit voler les battants de la tente du médicomage, la faciès encore pâle et les jambes fébriles. Il s’effondra une nouvelle fois, provoquant une ruée soucieuse en sa direction. Il écarta sans ménagement le premier qui tenta de le relever. Il n’avait null besoin d’assistance. Il n’était plus un enfant. Ses prunelles s’étaient déjà alliées d’écume, et sa vision s’en retrouvait troublée, il n’eut de mal toutefois à localiser son géniteur, hurlant au supplice. Cela lui fendit le cœur, alors que ses pas incertains le conduisaient à son chevet. « Sa fièvre l’aliène mon seigneur, votre visage ne lui amènera peut-être pas même l’esquisse d’un réconfort. Mais son âme sentira votre présence. » Perceval ne fit qu’hocher la tête en attrapant la main son père à qui il associait tant de souvenirs, tant de leçons. Insouciant au fait qu’à mesure que le sable s’égrainait dans son écrin de verre, il devenait un peu plus le suzerain de sa terre. La vie l’abandonnait, et ses dernières palabres n’étaient qu’un ramassis d’incohérences et d’inepties. Perceval contracta le menton, retenant vainement ses quelques larmes qui vinrent se brise sur la paume rêche de feu Lord Haldren Lancaster. Il fit volte face, la gorge étranglée de chagrin, l’âme empreinte d’un ardent désir de vengeance. Il hurla comment, jusqu’à ce qu’on lui amène un homme, le visage tuméfié, le sourire narquois. « Là est l’assassin, Sir. Nous l’avons fait captif alors que sa lame était encore entre les reins de votre père. » Un soldat lui tendit alors une lame polie, qu’attrapa Perceval, le visage déformé par la haine. Il l'éleva au-dessus du crâne du prisonnier, qui ne se détachait pas de son expression ravie. Il garda le bras levé, quelques secondes, quelques instants durant lesquels seuls ses quelques tremblements vinrent à troubler le silence. Puis il la laissa tomber à ses pieds. « Habillez-le, armez-le. Mon père est mort de sa lame, je ne saurais récupérer son honneur d’une lâche exécution. Qu’il soit prêt à se battre à l’aube.»
❝ Act III : One is loved because one is loved. No reason is needed for loving.❞ Elenei. Ces quelques palabres te paraîtront bien maigres si d’avenir tu venais à les découvrir. Ils incarneraient alors les derniers mots que je t’adresserai, avant que mon esprit aille chevaucher au flanc de celui de mon père et des autres illustres seigneurs de nos terres. L’encre que ma plume va s’efforcer de coucher sur ce parchemin est teinté de sincérité, et ensorcelée de afin de n’être abusée par aucun mensonge. Sache alors que ce qui frappera tes yeux et ton cœur est l’expression de mon amour, de ma dévotion et ma tendresse pour toi. Ces quelques lignes, je tes le susurre dans ton sommeil, afin qu’au plus profond de toi, tu saches. Tu saches ce que j’éprouve, ce que tu m’évoques, ce que tu me donnes et que je m’efforce de te rendre. Aussi, mon espérance va à ce qu’elle te ravive des souvenirs chaleureux et amoureux, et qu’elle efface la plus lancinante de tes peines. Elenei, tu es tout ce qu’un suzerain peut rêver de mieux. Une dame vaillante, aimante. Forte, fière. Une déesse aux pays des Dieux. Tu représentes tout ce qu’il m’est arrivé de plus beau, et te séduire et la plus glorieuse des batailles que j’ai jusqu’ici remportée. Rien ne m’honore plus que de te faire sourire, et que Dieu me foudroie sur le champ si par mégarde, ne serait-ce que l’ombre d’une seconde, j’en suis venu à te blesser.
Je me remémore avec béatitude la peur qui avait saisit mon cœur lorsque tu t’étais approché de moi, à l’autel, dans une robe que les étoiles elles-mêmes envient. Mes souvenirs me transportent lors de nos premières rencontres, alors que nous n’étions que deux enfants de grands seigneurs. S’ils se retrouvés aujourd’hui, nul doute alors qu’ils se félicitent de t’avoir conduit à moi. Nous étions jeunes, à un instant de notre enfance où rien d’autre n’importe que la légèreté. Quel homme aurai-je été sans la dame protectrice des terres d’Orage ? Tu as su m’insuffler la foi quand je doutais, la vérité quand je m’égarais, tu m’as apporté quiétude et sérénité quand le voile opaque de la colère m’aveuglait. Et le moindre de mes actes, faits ou gestes portait ton empreinte, mon épouse. Tu représentais, avec l’enfant que tu portes, la force divine qui a brandit ma lame. C’est en ton nom, et pour la conquête d’un monde sur pour toi que j’ai donné ma vie Elenei. Et quand mes paupières se fermeront pour la dernière fois, elles emporteront avec elles ce premier baiser que nous avons échangé. Ce que j’ai ressenti à cet instant, jamais je n’aurais cru le connaître. Il ne s’agit pas que d’une attirance charnelle. Nos esprits sont liés, j’en suis désormais persuadé. Et que ce soit dans cette vie ou dans l’autre, mon amour t’es acquis. Il s’est imprégné dans les murs de notre château, dans la terre de notre royaume, dans ton âme et dans celle de notre enfant.
Ces palabres, je n’aurais jamais su te les conter de vive voix. Probablement ne saurais-je jamais pourquoi. Mais tu as ici la preuve de mon amour le plus ardent. Je l’emporte avec moi, dans les champs radieux, ou dans les limbes volcaniques. Je sais qu’avec lui, je ne crains aucun mal. J’ai remis cette lettre à Roslynn, si elle trône entre tes mains aujourd'hui, c’est que je ne rentrerai pas. Fais ton deuil, et pleure ma perte aujourd’hui. Et demain, si la tristesse te perce le cœur, je t’en prie, ne me verse plus une larme. Ne pleure pas parce que je ne suis plus, mais ris parce j’ai été. Je t’aime Elenei, ne l’oublie jamais.
❝ Act IV : Any weapon is a good weapon as long as ye can use it with honor and skill❞ Serenity filait, à l’allure d’un pégase, à la grâce d’une licorne. Un présent de son géniteur, à l’orée de sa 16ème année. La première fois qu’il suivi son père en croisade. Sa fidèle jument incarnait plus qu’une monture désormais. Elle était son alliée la plus précieuse, la seule à percevoir les vibrations de son cœur lorsqu’il sonnait la charge, la seule à l’avoir accompagné sur tous les fronts. L’an 1214 venait de soumettre son aurore, sur un seigneur victorieux. Perceval chevauchait, traversant les vastes plaines d’Ecosse, animé par fougue et hâte. Il traversait son pays, en figure de proue d’une centaine d’homme. Ils étaient, pour la plupart, des camarades, des amis, des survivants. Tous avaient connu le supplice et le tourment, tous avaient vu leurs amis ployer sous leurs yeux, certains étaient des vétérans, qui servaient déjà son père, d’autre simples valets dont les prunelles avaient encore conservées toute leur innocence. Le siège de Stranraer aurait dut n’être qu’un grain de sable, qu’une futilité, de tout au plus quelques semaines, tant la coalition de maraudeurs s’avérait frêle. Mais en dépit de leur maitrise des armes misérable et de leur fraternité orpheline, leur cruauté n’avait d’égale que leur barbarie. Cette rage fut le principal aria des forces de l’Orage, et cette pugnacité fit durer une insurrection qui aurait dut être annihilé en quelques semaines. Désormais victorieux, tous n’inspiraient qu’à regagner leurs terres respectives. « Suzerain, le seigneur Beedle aimerait vous offrir le gite en son enceinte, Riverdale. Il déclare avoir d’importants faits à vous rapporter. » Perceval s’accorda un sourire en direction de son messager, puis répondit, ses mots colorés d’un amusement non feint « Pas ce soir, Heimer, je n’aspire qu’à rejoindre ma femme. Veuillez faire disparaitre ce hibou de ma vue. » Le prénommé Heimer déplia le parchemin jusqu’à sa fin, puis ajouta : « Seigneur Beedle écrit qu’il se doutait de la teneur de votre réponse. Il se permet d’insister. » La mine du cerf s’assombrit, tandis qu’une ride soucieuse scinda son front. Il n’était pas dans l’habitude de ses seigneurs de l’empêcher de rejoindre ses quartiers. La vigueur avec laquelle Sir Beedle réclamait sa présence masquait sans doute aucun un aria considérable. Il frappa des talons, intimant à Serenity de mettre de l’allure, puis, d’un signe de main, il indiqua à son cortège le nouveau sentier suivi. Celui de Riverdale.
« Seigneur Perceval, depuis combien de temps n’avez plus foulé les dalles de Riverdale ? » « Bien trop longtemps, je le crains. Ravi de vous revoir, Beedle. ». Son vis-à-vis s’inclina respectueuse sous le sourire sincère du maître de ces terres, tandis que Perceval lui plaqua une main chaleureuse sur l’épaule. Ils ne s’attardèrent pas sur diverses évidences. Anxieux et incisif, Perceval aborda sans autres formes de préavis la raison de sa présence ici.
Il déglutit avec difficulté devant l’immonde scène sur laquelle son regard osait à peine se poser. Combien d’hivers avait-il vu passé ? 6, 7 ? Pas plus de 8. Bien trop peu. La corde grinçait, bercée par l’alizée du crépuscule avenant, sonnant d’un glas sinistre. Il tournait légèrement la tête vers Beedle, attelé à ses côtés, lâchant froidement un « Qui ?» qui rebondit en écho dans les creuses vallées qui les encerclaient. La question lui incendia les lèvres, autant que la colère fit naître un brasier dans ses entrailles. Une telle abomination sur ses propres terres le conférait d’un sentiment d’impuissance cuisant. Il redressera le regard vers le gamin qui avait gardé ses perles azures grandes ouvertes. L’enfant le dévisageait, sans se défaire de cette expression triste sur le visage. Il l’entendait lui parler, lui demander comme un seigneur pouvait laisser les enfants de son peuple condamné à un tel destin. « Des autochtones, Seigneur. La famine gronde, le peuple se meurt. Ils ne peuvent nourrir leurs enfants, alors ils pendent au bout d’une corde. Si nous ne trouvons pas d’argent rapidement, alors nous risquons de voir ces immondices se répéter ». Les poings serrés, la mâchoire crispée, il parvint toutefois à articuler quelques mots, teintés d’une fureur volcanique « Condamnez à l’exil toutes personnes s’y adonnant. Je regagne Glasgow. » « Dès ce soir, mon seigneur ? Au gré de l’hiver et des ténèbres ? ». Oui, au gré du froid, au gré des loups. La terre de ses ancêtres était au supplice, il lui fallait lui redonner souffle. Il savait à qui s’adresser.
❝ Act V : You often meet your fate on the road you take to avoid it.❞ Les flammèches dansaient sur leurs colonnes de cire. Une pénombre d’usage, en un jour placé sous le voile du deuil. Il en était abasourdi, prit dans les filets d’une torpeur surréaliste, comme si tout ce qui gravitait autours de lui n’était que fils de son inconscient. Un rêve. Ses songes allèrent à son épouse, qu’il avait quittée quelques jours plus tôt pour regagner Londres. Il avait intimé Heimer d’envoyer un hibou un Glascow, afin de lui remettre la lettre portant son sceau. Les quelques lignes qu’il y avait couché lui fendrait le cœur, il le savait. Comme lui avant elle, elle perdait un père. A la différence près qu’elle avait été trahie par un frère. Il s’attrapa le visage, alors que les souffles de rumeurs ne cessaient de s’élever. Il était venu ici, dans l’immense bâtisse du conseil, afin de réclamer justice, et courroux. Salazar Slytherin, Arès Black. A n’en plus douter les plus odieux personnages qu’il eu à côtoyer. Un tel affront à la communauté magique ne saurait rester impuni. La nouvelle s’était propagée dans les artères du royaume, comme le venin comme dans une plaie. Amère métaphore, que celle du poison. Il se fendit d’une grimace, trépigna d’impatience. Le serpent avait révélé son faciès originel, le songe d’y avoir été berné lui arrachait une rage glaciale. Où était donc le sorcier blanc en des heures si sombres ?
« Seigneur Lancaster, le sorcier blanc vous transmet ses plus distinguées salutations. Il ne saurait toutefois se libérer pour vous recevoir ». Il hocha la tête, pensif. Ainsi donc, il s’avérait orphelin du plus grand soutient du royaume, et de son autorité la plus imminente. L’absence du sorcier blanc n’était qu’une manière subliminale d’afficher sa caution. Une révélation qui cristallisa la position privilégiée des Black au sein des assises. Se retrouvait-il donc seul à ne pouvoir digérer cette infamie ? Le seul à percevoir que Port-Cassel n’était que l’aube d’un dessein plus sombre encore, que la conquête d’Hogwarts n’incarnait qu’un prétexte ? « Il vous recommande néanmoins d’attendre la tenue du prochain conseil avant de prendre toutes décisions inconsidérées ». Perceval s’immobilisa, de stupeur, de fureur. Ses yeux toisèrent le vieil homme d’un regard furibond. Il s’en approcha, le pas menaçant à mesure que le politicien reculait, jusqu’à se trouver piégé entre le granite froid, et le suzerain d’orgueil. « Laisser des assassins parcourir nos terres ? Attendre, qu’ils débusquent leurs opposants ? Qu’ils fassent ployer Godric, Merwyn ? » Elenei ? Il tut sa dernière pensée, suffisamment effroyable pour que son esprit s’y attache. Occire Jorah n’était pas une volonté anodine, le vil serpent nourrissait des ambitions à la mesure de sa perfidie. Perceval tremblait à l’idée qu’il pourchasse le songe d’annihiler le clan à la crinière.
« Il a trop longtemps que le conseil est sous le joug des Black, et trop longtemps que sa clairvoyance est abusée ». Il avait son visage à quelques centimètres de son opposant, une intimidation qui n’engendra qu’un mutisme de soumission. C’était une déclaration de guerre que le jeune suzerain venait de livrer. Certainement la plus rude et véhémente bataille qu’il aurait à livrer. Ses chances d’en revenir s’amenuisaient à mesure que les seigneurs s’emmitouflaient dans leurs écrins d’insouciance et de neutralité, que l’influence de ses ennemis s’insinuait même dans les esprits les plus vaillants. Godric était un homme d’honneur, d’estime. L’allégeance des siens allait à l’honneur, ce même honneur qui conduisait au respect d’une alliance. Le désormais suzerain des Highlands ne lutterait pas seul. Les Lancaster seraient l’étendard d’une amitié illustre et sincère. Cette guerre était aussi la leur. La dame de leurs terres était une lionne. Ce lieu portait le sceau de la genèse d’un conflit qui retentirait à jamais dans les mémoires. Et a jamais, on se souviendra que Perceval Lancaster ne cautionna pas que l’honneur des siens soit entaché. « Qu’allez-vous faire, Seigneur Lancaster ?! » - « Ce que me hurle mon cœur. »
(c) crédits ravendor & game of thrones tumblr
Dernière édition par Perceval Lancaster le Mar 29 Jan - 15:13, édité 16 fois |
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PROFESSION : Dame des Terres de l'Orage
LOCALISATION : Fort Williams, Highlands
ALLEGEANCE : A ses frères, les Gryffindor, son époux, et elle-même.
| Sujet: Re: PERCEVAL ; I love the name of honor, more than I fear death Sam 26 Jan - 15:02 | |
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PROFESSION : seigneur suzerain des Hautes-Terres, fondateur de Hogwarts
LOCALISATION : chevauchant au vent
ALLEGEANCE : plus que tout à sa famille
| Sujet: Re: PERCEVAL ; I love the name of honor, more than I fear death Sam 26 Jan - 15:17 | |
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PROFESSION : seigneur des terres de l'ouest, ce qui lui laisse du temps pour se consacrer à ses loisirs.
LOCALISATION : lorsqu'il n'est pas dans les terres de l'ouest, on peut le trouver au filet du diable.
ALLEGEANCE : sa famille, uniquement.
| Sujet: Re: PERCEVAL ; I love the name of honor, more than I fear death Sam 26 Jan - 15:31 | |
| BIENVENUE PERCY. |
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PROFESSION : Etudiante, dame de la maison Lancaster.
ALLEGEANCE : A sa maison, sa famille.
| Sujet: Re: PERCEVAL ; I love the name of honor, more than I fear death Sam 26 Jan - 16:24 | |
| Oh mon grand frère, bienvenue et bonne chance pour ta fiche. |
| | | | Sujet: Re: PERCEVAL ; I love the name of honor, more than I fear death Sam 26 Jan - 16:26 | |
| PERCY Bienvenue sur le forum |
| | | | Sujet: Re: PERCEVAL ; I love the name of honor, more than I fear death Sam 26 Jan - 19:22 | |
| Henry Cavil Je l'adorais dans les Tudors |
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PROFESSION : dame de la maison Slytherin.
LOCALISATION : à Saint-Andrews, dans les Monts Brumeux.
ALLEGEANCE : autrefois à ses frères, désormais, à elle-même.
| Sujet: Re: PERCEVAL ; I love the name of honor, more than I fear death Sam 26 Jan - 19:45 | |
| Henry , bienvenue |
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PROFESSION : DAME DE LA MAISON BLACK ET DAME DE LA VALLÉE AUX LOUPS.
ALLEGEANCE : EN PREMIER LIEU, ELLE VA Á SON FRÈRE, LORD ARÈS BLACK.
| Sujet: Re: PERCEVAL ; I love the name of honor, more than I fear death Sam 26 Jan - 22:48 | |
| PERCY, mais il est cool ce surnom. bienvenuuue ! |
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PROFESSION : seigneur de la maison ravenclaw, suzerain des terres d'écosse et sire de liverpool.
ALLEGEANCE : pour l'instant à moi-même, faute de mieux.
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PROFESSION : dame de la famille ravenclaw.
LOCALISATION : liverpool (terres d'ecosse).
ALLEGEANCE : plus ou moins à sa propre famille.
| Sujet: Re: PERCEVAL ; I love the name of honor, more than I fear death Dim 27 Jan - 18:32 | |
| Henry Bienvenue sur le forum et bonne chance pour ta fiche |
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LOCALISATION : Au Filet du Diable, dans ses appartements
ALLEGEANCE : A personne, si ce n'est à elle-même.
| Sujet: Re: PERCEVAL ; I love the name of honor, more than I fear death Dim 27 Jan - 21:05 | |
| Bon tu finis ta fiche toi ? Que je te botte les fesses |
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PROFESSION : Dame de la maison Black et dame de la Vallée des Loups. Etudiante à Poudlard accessoirement.
LOCALISATION : La Vallée des Loups.
ALLEGEANCE : A mon père, à ma famille, aux Black.
| | | | | Sujet: Re: PERCEVAL ; I love the name of honor, more than I fear death Lun 28 Jan - 12:27 | |
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PROFESSION : Dame de la maison Black et dame de la Vallée des Loups. Etudiante à Poudlard accessoirement.
LOCALISATION : La Vallée des Loups.
ALLEGEANCE : A mon père, à ma famille, aux Black.
| Sujet: Re: PERCEVAL ; I love the name of honor, more than I fear death Mar 29 Jan - 15:19 | |
| Et quand je pense que je ne t'ai toujours pas dit bienvenue. |
| | | | Sujet: Re: PERCEVAL ; I love the name of honor, more than I fear death Mar 29 Jan - 15:22 | |
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PROFESSION : Dame de la maison Black et dame de la Vallée des Loups. Etudiante à Poudlard accessoirement.
LOCALISATION : La Vallée des Loups.
ALLEGEANCE : A mon père, à ma famille, aux Black.
| Sujet: Re: PERCEVAL ; I love the name of honor, more than I fear death Mar 29 Jan - 15:29 | |
| Je suis bête. N'en tiens pas compte. |
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PROFESSION : seigneur suzerain des Hautes-Terres, fondateur de Hogwarts
LOCALISATION : chevauchant au vent
ALLEGEANCE : plus que tout à sa famille
| Sujet: Re: PERCEVAL ; I love the name of honor, more than I fear death Mar 29 Jan - 19:44 | |
| félicitations ! tu viens d'être validé par un membre du staff Félicitations Perceval ! Tu viens d'être validé par un membre de l'équipe administrative. Tu es désormais libre de parcourir et de poster sur tout le forum. Cependant, il reste encore quelques détails à régler. Tu peux déjà aller réserver ton avatar à cet endroit afin que les nouveaux membres et peut-être futurs membres ne s'inscrivent pas avec ce même avatar. De plus, l'avatar lui sera donc laissé puisque c'est le membre qui est en faute. N'oublie donc surtout pas de le recenser. Tout comme il est nécessaire de recenser ton avatar, il faut le faire aussi pour les différents registres du forum qui se trouvent à cet endroit (patronus, métiers, postes à poudlard, particularités magiques). Si tu as déjà une idée de scénario, important pour l'histoire de ton personnage, tu peux tout à fait aller l'élaborer ici. Respecte bien le modèle de scénario qui est obligatoire et mis en libre service tout en réservant l'avatar du scénario une fois terminé. Si tu dois t'absenter, n'hésite pas à prévenir l'équipe administrative. Sans absence, ton compte sera supprimé sans préavis et ton avatar sera donc libre. Quelqu'un pourrait alors le prendre et ce serait fortement embêtant pour toi. C'est par ici que ça se passe. Il est aussi important de consulter de temps en temps les annonces faites par l'équipe administrative, bien sûr tu seras prévenu par message privé mais il serait bien d'y aller tout de même volontairement. Avant de finir, tu peux évidemment aller faire ta fiche de lien et remplir ton journal intime, il suffit de cliquer ici et ici. Pour finir, n'hésite pas à aller flooder et parler avec les autres membres sur la chatbox Permets moi de te dire Percy, que ta fiche est un plaisir et qu'on va chasser du serpent |
| | | | Sujet: Re: PERCEVAL ; I love the name of honor, more than I fear death | |
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| | | | PERCEVAL ; I love the name of honor, more than I fear death | |
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